ABIDJAN - Les activités du port d`Abidjan, le plus important d`Afrique de l`ouest, restaient perturbées jeudi, dix jours après le lancement d`une grève des dockers, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon la direction du port, cette grève a entraîné "le détournement de
plusieurs navires vers les ports concurrents" et fait naître des "risques de
pénurie en denrées de première nécessité" pour la Côte d`Ivoire, le Burkina
Faso, le Mali et le Niger.
Les dockers du Port autonome d`Abidjan (PAA) ont lancé le 2 juin un
mouvement de grève pour réclamer le versement de primes et l`amélioration de
leurs conditions de travail.
Les discussions entre les dockers et le patronat, représenté par le
Syndicat des entreprises de manutention des ports d`Abidjan et de San Pédro
(SEMPA), sont actuellement au point mort, selon Pierre Guigréhi, porte-parole
du Collectif national des dockers pour la défense de leurs droits (CNDD).
"Le SEMPA exige qu`on reprenne le travail avant de discuter avec nous. Mais
les dockers ne veulent rien savoir", a-t-il déclaré à l`AFP.
La direction du Syndicat des entreprises de manutention n`était pas
joignable jeudi dans la matinée.
Trois mille nouveaux dockers ont été recrutés ces derniers jours "pour
assurer un service minimum en attendant que des solutions durables soient
trouvées", a indiqué la direction générale du port, faisant état d`une reprise
"timide" de l`activité.
Selon la direction du port, cette grève a entraîné "le détournement de
plusieurs navires vers les ports concurrents" et fait naître des "risques de
pénurie en denrées de première nécessité" pour la Côte d`Ivoire, le Burkina
Faso, le Mali et le Niger.
Les dockers du Port autonome d`Abidjan (PAA) ont lancé le 2 juin un
mouvement de grève pour réclamer le versement de primes et l`amélioration de
leurs conditions de travail.
Les discussions entre les dockers et le patronat, représenté par le
Syndicat des entreprises de manutention des ports d`Abidjan et de San Pédro
(SEMPA), sont actuellement au point mort, selon Pierre Guigréhi, porte-parole
du Collectif national des dockers pour la défense de leurs droits (CNDD).
"Le SEMPA exige qu`on reprenne le travail avant de discuter avec nous. Mais
les dockers ne veulent rien savoir", a-t-il déclaré à l`AFP.
La direction du Syndicat des entreprises de manutention n`était pas
joignable jeudi dans la matinée.
Trois mille nouveaux dockers ont été recrutés ces derniers jours "pour
assurer un service minimum en attendant que des solutions durables soient
trouvées", a indiqué la direction générale du port, faisant état d`une reprise
"timide" de l`activité.