ABIDJAN - Hélène Houphouët-Boigny, une des filles du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny décédé en 1993, a déposé une plainte à Abidjan afin d'obtenir sa part de l'héritage de son père, estimant avoir été "spoliée" lors de la succession, a indiqué vendredi son avocate.
Une "plainte pénale avec constitution de partie civile" a été déposée jeudi en son nom au tribunal de la capitale économique ivoirienne contre un notaire d'Abidjan pour "faux en écriture", a indiqué à l'AFP Me Isabelle Coutant Peyre.
Ce "faux" a permis des "détournements des biens de la succession au profit de certains des co-héritiers" de l'ancien chef de l'Etat, au détriment d'Hélène Houphouët-Boigny, a-t-elle affirmé.
Mme Houphouët-Boigny, âgée d'une cinquantaine d'années et vivant à Paris, n'a reçu qu'un "petit prorata d'un compte bancaire du président Houphouët-Boigny en Côte d'Ivoire" et "a été totalement spoliée", a assuré l'avocate française.
La plaignante s'est ainsi vu réclamer "en 2000 des droits de succession à hauteur de plus de deux millions d'euros" pour des "biens immobiliers en France considérés par le fisc français comme faisant partie du patrimoine" d'Houphouët-Boigny, alors qu'elle n'en a aucunement hérité, a indiqué Me Coutant Peyre.
"Père de la nation" ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny a gouverné sans partage de l'indépendance du pays en 1960 à sa mort en décembre 1993.
En janvier dernier, l'hebdomadaire Jeune Afrique estimait son "fabuleux héritage" entre "50 et 100 millions d'euros".
Une "plainte pénale avec constitution de partie civile" a été déposée jeudi en son nom au tribunal de la capitale économique ivoirienne contre un notaire d'Abidjan pour "faux en écriture", a indiqué à l'AFP Me Isabelle Coutant Peyre.
Ce "faux" a permis des "détournements des biens de la succession au profit de certains des co-héritiers" de l'ancien chef de l'Etat, au détriment d'Hélène Houphouët-Boigny, a-t-elle affirmé.
Mme Houphouët-Boigny, âgée d'une cinquantaine d'années et vivant à Paris, n'a reçu qu'un "petit prorata d'un compte bancaire du président Houphouët-Boigny en Côte d'Ivoire" et "a été totalement spoliée", a assuré l'avocate française.
La plaignante s'est ainsi vu réclamer "en 2000 des droits de succession à hauteur de plus de deux millions d'euros" pour des "biens immobiliers en France considérés par le fisc français comme faisant partie du patrimoine" d'Houphouët-Boigny, alors qu'elle n'en a aucunement hérité, a indiqué Me Coutant Peyre.
"Père de la nation" ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny a gouverné sans partage de l'indépendance du pays en 1960 à sa mort en décembre 1993.
En janvier dernier, l'hebdomadaire Jeune Afrique estimait son "fabuleux héritage" entre "50 et 100 millions d'euros".