OTTAWA - Un scientifique canadien a été arrêté aux Etats-Unis pour avoir introduit illégalement 22 éprouvettes volées au Laboratoire de microbiologie du Canada et utilisées dans la recherche sur les virus Ebola et du sida, ont annoncé mercredi des responsables.
Originaire de Côte-d`Ivoire, Konan Michel Yao, 42 ans, a été arrêté par les autorités américaines le 5 mai dernier alors qu`il franchissait la frontière entre la province du Manitoba et l`Etat du Dakota du Nord, a indiqué une porte-parole de l`Agence canadienne de la santé publique, qui exploite le laboratoire.
Un procureur américain, Lynn Jordheim, a indiqué que Yao a été placé en détention pour avoir transporté dans le coffre de sa voiture du matériel biologique non identifié dans des éprouvettes dissimulées dans un sac au milieu de fils électriques.
Dans une déclaration faite sous serment, M. Yao reconnaît qu`il a volé les éprouvettes, décrites comme des vecteurs de recherche, lors de sa dernière journée de travail au laboratoire de Winnipeg le 21 janvier dernier.
Il avait déclaré aux douaniers américains qu`il transportait les éprouvettes vers son nouveau lieu de travail, les Instituts nationaux de la Santé des Etats-Unis, à Bethesda, (Maryland, est des Etats-Unis).
Les autorités américaines ont d`abord craint un risque d`attentat terroriste, mais des tests ont montré qu`"elles ne sont pas dangereuses", a dit M. Jordheim lors d`une interview au téléphone.
"Cette affaire n`avait rien à voir avec le terrorisme. C`était plutôt ce que (M. Yao) a dit. Toutefois, il risque encore d`être accusé d`avoir illégalement introduit les éprouvettes aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
La porte-parole de l`agence canadienne de la santé a précisé que M. Yao "travaillait entre autres sur des vaccins pour le virus Ebola et le VIH".
"Mais il n`avait accès qu`à du matériel inoffensif et non infectieux, semblable à ce qui vous trouveriez dans un laboratoire d`un hôpital ou d`une université. Il n`a pas eu accès à du matériel dangereux", a-t-il dit.
Originaire de Côte-d`Ivoire, Konan Michel Yao, 42 ans, a été arrêté par les autorités américaines le 5 mai dernier alors qu`il franchissait la frontière entre la province du Manitoba et l`Etat du Dakota du Nord, a indiqué une porte-parole de l`Agence canadienne de la santé publique, qui exploite le laboratoire.
Un procureur américain, Lynn Jordheim, a indiqué que Yao a été placé en détention pour avoir transporté dans le coffre de sa voiture du matériel biologique non identifié dans des éprouvettes dissimulées dans un sac au milieu de fils électriques.
Dans une déclaration faite sous serment, M. Yao reconnaît qu`il a volé les éprouvettes, décrites comme des vecteurs de recherche, lors de sa dernière journée de travail au laboratoire de Winnipeg le 21 janvier dernier.
Il avait déclaré aux douaniers américains qu`il transportait les éprouvettes vers son nouveau lieu de travail, les Instituts nationaux de la Santé des Etats-Unis, à Bethesda, (Maryland, est des Etats-Unis).
Les autorités américaines ont d`abord craint un risque d`attentat terroriste, mais des tests ont montré qu`"elles ne sont pas dangereuses", a dit M. Jordheim lors d`une interview au téléphone.
"Cette affaire n`avait rien à voir avec le terrorisme. C`était plutôt ce que (M. Yao) a dit. Toutefois, il risque encore d`être accusé d`avoir illégalement introduit les éprouvettes aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
La porte-parole de l`agence canadienne de la santé a précisé que M. Yao "travaillait entre autres sur des vaccins pour le virus Ebola et le VIH".
"Mais il n`avait accès qu`à du matériel inoffensif et non infectieux, semblable à ce qui vous trouveriez dans un laboratoire d`un hôpital ou d`une université. Il n`a pas eu accès à du matériel dangereux", a-t-il dit.