«J’ai porté plainte contre le pasteur Stephen. C’est le cerveau de cette affaire ». Ces propos sont de Djigbenou Maxime Marc, Directeur général d’une société spécialisée dans le génie civil. Cet homme est le mari légal de Mme José Hawoud Polinn Estelle, assistante de direction. Le 14 juillet, elle ne sait pas présentée devant le juge qui devait l’entendre sur « l’opposition de divorce » que son époux a intenté contre elle. « Le juge matrimoniale m’a dit de rédiger un procès-verbal pour lui notifier ma décision vis-à-vis de mon épouse et de la garde des enfants », ajoute Maxime le même jour à sa sortie du tribunal. Cependant, la plainte régulière du chef d’entreprise contre le pasteur Dady Stephen Mohamed (Ndlr : église Faith Family, à Koumassi) a permis l’audition de l’homme de Dieu. En Absence du commissaire de police du 35èmearrondissement en charge de l’enquête, l’un des officiers joint par téléphone Jeudi dernier, a indiqué que le dossier est bouclé. « Tous les personnes citées par le plaignant ont été entendues sur procès-verbal. Nous avons transmis hier, jeudi, au procureur de la République, les conclusions de l’enquête », soutient l’officier de police. Auparavant, indique une autre source proche du dossier, le pasteur Dady avait tenté de quitter le pays sans être entendu par la police. Dady Stephen Mohamed a été refoulé par des éléments de la Direction de la surveillance du territoire (Dst). « Il est allé chercher un visa dans une ambassade. Il devait se rendre à l’étranger pour une mission d’évangélisation. Son signalement avait été donné dans toutes les chancelleries. Il a donc a été appréhendé par la police», précise la même source. Nous avons tenté de joindre le pasteur Stephen Mohamed. Mais, au bout du fil, c’est Djigbenou Olivier, secrétaire général de l’église, Faith Family, qui décroche. « Le pasteur est en réunion. Il vous appelle dès qu’il finit », rassure-t-il. Nous avons entendu en vain. Une seconde tentative pour avoir la réaction du pasteur. Finalement, c’est Djigbenou Olivier qui nous répond : « Nous n’avons aucune information sur tout ce que vous dites. Le pasteur doit se consacrer à l’église. Il a d’autres choses à faire. Je voudrais que vous notifier ces accusations pour qu’il puisse répondre. Nous ne sommes au courant de rien », persuade Olivier. En tout cas, le procureur de la République a été saisi de cette affaire qui a commencé en juin 2007. Le juge du tribunal des flagrants délits a renvoyé le dossier au 28 juillet pour la comparution de Mme José Hawoud Polinn Estelle. Affaire à suivre.
OM
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