A la suite de l'Assemblée générale de Palmci, hier au Palais de la culture à Treichville, le Directeur général de ladite entreprise, Angora Tano et le Pca, Yves Lamblin ont fait le point des actions de la société agro-alimentaire aux journalistes. Palmci, selon ses dirigeants, améliore ses performances par la mise à exécution de son plan de développement qui s'articulent autour de trois (3) axes majeurs. Ce sont : l'amélioration des capacités d'usinage (2 nouvelles usines d'un montant global de 13 millions F à construire en 2009 et deux (2) autres en 2010 et 2011 à Boubo et à Iboké) ; une productivité accrue des plantations industrielles (la société veut passer de 12,5 t/ha à 20 t/ha en 2011), par le renouvellement du verger et un développement des plantations villageoises (depuis 3 ans un effort est fait dans ce sens). Palmci veut ainsi faire passer sa production de 250000t à 500000 t en 4 ans. Mais aussi réduire le coût de production d'huile de palme de 600 dollars à moins de 400 dollars la tonne. De l'avis de Angora Tano, quoiqu'au 1er semestre de 2008, le cours de l'huile de palme s'est envolé jusqu'à 1300 dollars, permettant aux acteurs d'envisager l'avenir avec optimisme, "les handicaps sont encore importants…La productivité en plantation est faible, 10 t de régimes/ha contre 20 t en Asie ; le coût de transformation est à la fois plus élevé : 40 dollars la tonne contre 10 dollars en Asie". Le Dg n'omet pas "la crise financière mondiale qui n'a pas épargné le secteur". Le Pca de Palmci et Dg de Sifca, Yves Lamblin, a évoqué le projet redback du groupe Sifca qui a fait une restructuration avec Unilever en intégrant la chaîne de valeur de production d'huile raffinée pour développer le métier et réduire le coût de revient de l'ensemble des produits. Palmci selon son Dg, veut répondre à la demande évolutive ouest-africaine. Et favoriser la croissance des plantations villageoises, améliorer le revenu des planteurs et garantir une rentabilité forte et durable de l'entreprise.
Parfait Tadjau
Parfait Tadjau
