Période redoutée par la plupart des employés des secteurs public et privée en raison du très faible niveau de la pension, la retraite se présente pourtant, pour certains, comme une occasion de reconversion
La décision du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo de repousser, par décret, l’âge de départ à la retraite de certains fonctionnaires est révélatrice. La retraite fait peur et, même si elle est irréversible, on songe à la repousser le plus loin possible pour permettre aux retraités de mieux y faire face. Pour l’heure, les bénéficiaires de cette décision sont ceux des catégories D, A et A3. Initialement prévu pour 55 ans, ils seront désormais admis à faire valoir leur droit à la retraite à 57 ans. Pour ceux des classes exceptionnelles notamment les magistrats, les professeurs d’universités et autres hauts cadres de l’administration publique, le délai est un peu plus long : 60 ans voire 65 ans. Dans le privé l’âge de départ reste inchangé à savoir 55 ans. Malgré cette mesure de l’autorité suprême qui prolonge, de peu, le départ à la retraite pour les fonctionnaires, nombreux sont ceux qui ont du mal à se trouver une nouvelle porte de sortie. Mieux, ils éprouvent d’énormes difficultés à se trouver une nouvelle source de revenue. Cela, pour deux raisons majeures. D’une part, l’âge relativement avancé et, d’autre part, le poids des charges familiales qui n’a pas permis de constituer une épargne solide afin de vivre sereinement les vieux jours. Aussi sont-ils suspendus à la pension mensuelle dont la modicité ne leur permet pas de joindre les deux bouts. Et les files d’attente devant les guichets de la caisse générale de retraite des agents de l’Etat (CGRAE), de la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), se font quant à elles plus longues. Ce drame vécu par cette frange de la population épargne cependant certains retraités. Qui ont décidé de survivre, malgré tout...
Par Anicet BEKROU
Lire la suite de cet article dans le JDE N°016 du lundi 15 au dimanche 21 juin 2009
La décision du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo de repousser, par décret, l’âge de départ à la retraite de certains fonctionnaires est révélatrice. La retraite fait peur et, même si elle est irréversible, on songe à la repousser le plus loin possible pour permettre aux retraités de mieux y faire face. Pour l’heure, les bénéficiaires de cette décision sont ceux des catégories D, A et A3. Initialement prévu pour 55 ans, ils seront désormais admis à faire valoir leur droit à la retraite à 57 ans. Pour ceux des classes exceptionnelles notamment les magistrats, les professeurs d’universités et autres hauts cadres de l’administration publique, le délai est un peu plus long : 60 ans voire 65 ans. Dans le privé l’âge de départ reste inchangé à savoir 55 ans. Malgré cette mesure de l’autorité suprême qui prolonge, de peu, le départ à la retraite pour les fonctionnaires, nombreux sont ceux qui ont du mal à se trouver une nouvelle porte de sortie. Mieux, ils éprouvent d’énormes difficultés à se trouver une nouvelle source de revenue. Cela, pour deux raisons majeures. D’une part, l’âge relativement avancé et, d’autre part, le poids des charges familiales qui n’a pas permis de constituer une épargne solide afin de vivre sereinement les vieux jours. Aussi sont-ils suspendus à la pension mensuelle dont la modicité ne leur permet pas de joindre les deux bouts. Et les files d’attente devant les guichets de la caisse générale de retraite des agents de l’Etat (CGRAE), de la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), se font quant à elles plus longues. Ce drame vécu par cette frange de la population épargne cependant certains retraités. Qui ont décidé de survivre, malgré tout...
Par Anicet BEKROU
Lire la suite de cet article dans le JDE N°016 du lundi 15 au dimanche 21 juin 2009