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Économie Publié le lundi 15 juin 2009 | Le Nouveau Réveil

Construction du palais présidentiel de Yamoussoukro : Mécontents, les employés veulent arrêter les travaux

La tension est vive entre les ouvriers du chantier du nouveau palais présidentiel de Yamoussoukro et leurs employeurs. 114 ouvriers qui travaillent depuis le démarrage des travaux de construction (Février 2009) ont frappé du poing sur la table pour réclamer un meilleur traitement de la part des responsables du chantier. Ces derniers qui ont opposé un niet à la délégation des ouvriers après échanges jugent les revendications des 114 ouvriers de fantaisistes. Et la semaine qui commence pourrait être partiellement mouvementée sur ledit site si les responsables des sociétés qui ont en charge les travaux (Sogea-Fatom et Ginci) demeurent sourds aux revendications des employés. Une source des employés grévistes qui nous a joint au téléphone laisse éclater sa colère. "Cher monsieur, nous travaillons en hauteur. C'est-à-dire entre 15 à 18 m et nous percevons comme salaire journalier la somme de 2500F pour les uns et 3000F pour les autres. Or, selon des informations crédibles, les manœuvres devraient recevoir comme gain la somme de 3.500F et 4.500F pour les ouvriers. Vous comprenez qu'il y a de la rétention d'argent quelque part, et cela, nous ne pouvons l'accepter". Au regard de ce climat délétère, l'on peut aisément deviner que le projet si cher au chef de l'Etat pourrait s'arrêter. Laurent Gbagbo qui tient à séduire l'électorat de Yamoussoukro traditionnellement acquis à la cause du Pdci-Rda et de son chef Henri Konan Bédié va-t-il jouer les arbitres ? Les grévistes qui réclament un meilleur traitement annoncent que "si à compter de ce jour rien n'est fait nous arrêtons ces travaux cette semaine".

Patrice Yao
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