Le déchargement des bateaux a repris normalement depuis le week-end dernier au Port auto-nome d’Abidjan para-lysée depuis le 2 juin par une grève des dockers. “Les bateaux sont à nouveau déchargés à une cadence normale. Certains ont déjà été déchargés et d’autres attendent leur tour”, témoigne agent du port sous le couvert de l’anonymat.
Le 5 juin dernier, la direction générale du Port autonome d’Abidjan avait dû faire appel à 3000 travailleurs extérieurs pour suppléer les dockers grévistes. Elle avait également autorisé les entreprises manutentionnaires qui le souhaitent, à recruter du personnel supplémentaire pour leur compte. En effet, les autorités portuaires se sont très vite rendu compte du danger que la grève des dockers faisait courir à l’ensemble des activités du port. Alors que les cadences étaient comprises entre 1500 et 2500 tonnes par jour de janvier à avril, elles sont passées à 500 tonnes par jour depuis le déclenchement de la grève. “Les acquis des actions commerciales vigoureuses menées par l’ensemble de la communauté portuaire d’Abidjan, le retour de la clientèle détournée, l’amélioration de l’image et de la notoriété du port d’Abidjan sont menacés par le fait d’une poignée d’individus qui ont décidé de prendre l’économie de notre pays en otage”, estime-t-on du côté de la direction générale du port.
Il fallait donc parer au plus pressé. Et la décision de recruter du nouveau personnel semble avoir porté ses fruits. Puisque le travail a repris normalement. Il nous revient même que des dockers grévistes rejoignent de plus en plus le lot des nouvelles recrues pour reprendre le travail.
Augustin Kouyo
Le 5 juin dernier, la direction générale du Port autonome d’Abidjan avait dû faire appel à 3000 travailleurs extérieurs pour suppléer les dockers grévistes. Elle avait également autorisé les entreprises manutentionnaires qui le souhaitent, à recruter du personnel supplémentaire pour leur compte. En effet, les autorités portuaires se sont très vite rendu compte du danger que la grève des dockers faisait courir à l’ensemble des activités du port. Alors que les cadences étaient comprises entre 1500 et 2500 tonnes par jour de janvier à avril, elles sont passées à 500 tonnes par jour depuis le déclenchement de la grève. “Les acquis des actions commerciales vigoureuses menées par l’ensemble de la communauté portuaire d’Abidjan, le retour de la clientèle détournée, l’amélioration de l’image et de la notoriété du port d’Abidjan sont menacés par le fait d’une poignée d’individus qui ont décidé de prendre l’économie de notre pays en otage”, estime-t-on du côté de la direction générale du port.
Il fallait donc parer au plus pressé. Et la décision de recruter du nouveau personnel semble avoir porté ses fruits. Puisque le travail a repris normalement. Il nous revient même que des dockers grévistes rejoignent de plus en plus le lot des nouvelles recrues pour reprendre le travail.
Augustin Kouyo
