Arrivé à Touba à 15 h 20 min en provenance de Man, le dimanche 14 juin 2009, le président Gbagbo a tenu son premier meeting dans la ville de Ouaninou. Le chef de l’Etat avait à ses côtés les ministres Youssouf Bakayoko, Bleu Lainé, Patrick Achi, Sidiki Konaté, youssouf Soumahoro et Fatoumata Bakayoko.
La paix, la République et le travail. Telle est la trame du message du Président Gbagbo aux populations de Koonan et de Ouaninou.
Mais, avant de livrer son message, le président de la République a tenu à répondre aux doléances émises par le porte parole des po-pulations.«Vous avez demandé l’érection de Ouaninou en chef-lieu de département, eh bien c’est accordé. Mais, en plus, Gbelon, Sadougou, Gouetan et Santa deviennent des sous-préfectures». Ainsi le chef de l’Etat a-t-il soulagé les populations de Koonan et Ouaninou. Par ailleurs, le chef de l’Etat a donné un avis favorable à la construction d’un château d’eau d’un coût total de 200 millions FCFA dont les travaux pourront être achevés fin juillet.Tout comme la construction de pompes villageoises qui coûteront également 200 millions FCFA à l’Etat. Il a également autorisé l’électrification de quelques villages. Enfin le président Gbagbo a autorisé la construction d’un lycée à Ouaninou.
Il pouvait alors livrer le message qui sous-tend sa visite d’Etat. A savoir annoncer la fin de la guerre et le retour subséquent de la paix. «Je suis venu vous apporter la paix et la République. La guerre est terminée. Aujourd’hui le Premier minuistre Soro n’est pas là parce que je l’ai envoyé au Gabon. Mais vous voyez Mangou et Bakayoko assis côte-à-côte. C’est le signe que la guerre est totalement terminée. Nous sommes donc venus vous apporter la paix», a dit le chef de l’Etat. Mais le Président s’est aussitôt empressé de faire remarquer que la paix ne peut pas être solide sans le travail. «Quand on travaille, on n’a pas le temps de penser à la guerre», a affirmé le chef de l’Etat. pour le travail qu’on demande à l’Etat ou à une entreprise ne peut pas être un travail permanent. Par contre, le travail qu’on crée soi-même est forcément permanent. «Quand je vois des jeunes qui ne travail lent pas, j’ai mal au cœur”, s’écrié le président Gbagbo alors que quand il regarde autour de lui, tout est vert. C'est-à-dire qu’il y a partout des forêts cultivables. Et pourtant, les jeunes ne travaillent pas. Pour le président, «seul le travail libère». selon le président de la République, l’Etat ne peut pas tout faire. Il peut faire son travail régalien. Mais il ne peut pas tout faire. «Celui qui dit qu’il peut tout faire pour vous vous ment et il vous trompe», a reconnu le président Gbagbo. Qui estime, pour sa part, qu’il se doit de dire ce qui est utile pour la Côte d’Ivoire : «Je suis là en tant que chef d’Etat. Je ne suis pas en campagne, donc je ne cherche pas des voix. Je dis ce qui est bon pour la Côte d’Ivoire», a fait remarquer Laurent Gbagbo. Pour lui, le fait de ne pas avoir de grands diplômes ne doit pas être un handicap au travail. Pour illustrer ses propos, il a pris les exemples de Singo Maniga en Côte d’Ivoire, qui n’est pas allé à l’école, mais qui par le travail est devenu président de la Chambre d’Agriculture de Côte d’Ivoire et celui de Kanazoé au Burkina Faso. Lui non plus n’est pas allé à l’école, mais il est l’opérateur économique le plus riche dans son pays. C’est lui qui, selon le Président Gbagbo fait tous les bitumes de son pays.
Au total, le Président Gbagbo a apporté un message de paix et de travail aux populations de Koonan et Ouaninou. Avant l’intervention du président d ela République, le maire Diomandé Camara lui a souhaité la bienvenue. Et le porte-parole des populations Bamba Mamadou a exprimé les doléances.
Outre les membres de son cabinet, le président Gbagbo avait, dans sa délégation, le ministre kadet Bertin, les députés Sokouri Bohui et Odette Sauyet.
Boga Sivori: bogasivo@yahoo.fr envoyé spécial
La paix, la République et le travail. Telle est la trame du message du Président Gbagbo aux populations de Koonan et de Ouaninou.
Mais, avant de livrer son message, le président de la République a tenu à répondre aux doléances émises par le porte parole des po-pulations.«Vous avez demandé l’érection de Ouaninou en chef-lieu de département, eh bien c’est accordé. Mais, en plus, Gbelon, Sadougou, Gouetan et Santa deviennent des sous-préfectures». Ainsi le chef de l’Etat a-t-il soulagé les populations de Koonan et Ouaninou. Par ailleurs, le chef de l’Etat a donné un avis favorable à la construction d’un château d’eau d’un coût total de 200 millions FCFA dont les travaux pourront être achevés fin juillet.Tout comme la construction de pompes villageoises qui coûteront également 200 millions FCFA à l’Etat. Il a également autorisé l’électrification de quelques villages. Enfin le président Gbagbo a autorisé la construction d’un lycée à Ouaninou.
Il pouvait alors livrer le message qui sous-tend sa visite d’Etat. A savoir annoncer la fin de la guerre et le retour subséquent de la paix. «Je suis venu vous apporter la paix et la République. La guerre est terminée. Aujourd’hui le Premier minuistre Soro n’est pas là parce que je l’ai envoyé au Gabon. Mais vous voyez Mangou et Bakayoko assis côte-à-côte. C’est le signe que la guerre est totalement terminée. Nous sommes donc venus vous apporter la paix», a dit le chef de l’Etat. Mais le Président s’est aussitôt empressé de faire remarquer que la paix ne peut pas être solide sans le travail. «Quand on travaille, on n’a pas le temps de penser à la guerre», a affirmé le chef de l’Etat. pour le travail qu’on demande à l’Etat ou à une entreprise ne peut pas être un travail permanent. Par contre, le travail qu’on crée soi-même est forcément permanent. «Quand je vois des jeunes qui ne travail lent pas, j’ai mal au cœur”, s’écrié le président Gbagbo alors que quand il regarde autour de lui, tout est vert. C'est-à-dire qu’il y a partout des forêts cultivables. Et pourtant, les jeunes ne travaillent pas. Pour le président, «seul le travail libère». selon le président de la République, l’Etat ne peut pas tout faire. Il peut faire son travail régalien. Mais il ne peut pas tout faire. «Celui qui dit qu’il peut tout faire pour vous vous ment et il vous trompe», a reconnu le président Gbagbo. Qui estime, pour sa part, qu’il se doit de dire ce qui est utile pour la Côte d’Ivoire : «Je suis là en tant que chef d’Etat. Je ne suis pas en campagne, donc je ne cherche pas des voix. Je dis ce qui est bon pour la Côte d’Ivoire», a fait remarquer Laurent Gbagbo. Pour lui, le fait de ne pas avoir de grands diplômes ne doit pas être un handicap au travail. Pour illustrer ses propos, il a pris les exemples de Singo Maniga en Côte d’Ivoire, qui n’est pas allé à l’école, mais qui par le travail est devenu président de la Chambre d’Agriculture de Côte d’Ivoire et celui de Kanazoé au Burkina Faso. Lui non plus n’est pas allé à l’école, mais il est l’opérateur économique le plus riche dans son pays. C’est lui qui, selon le Président Gbagbo fait tous les bitumes de son pays.
Au total, le Président Gbagbo a apporté un message de paix et de travail aux populations de Koonan et Ouaninou. Avant l’intervention du président d ela République, le maire Diomandé Camara lui a souhaité la bienvenue. Et le porte-parole des populations Bamba Mamadou a exprimé les doléances.
Outre les membres de son cabinet, le président Gbagbo avait, dans sa délégation, le ministre kadet Bertin, les députés Sokouri Bohui et Odette Sauyet.
Boga Sivori: bogasivo@yahoo.fr envoyé spécial