Les ouvriers et manœuvres du chantier du palais présidentiel de Yamoussoukro, pour revendiquer de meilleures conditions salariales, ont décidé d’arrêter le travail. Ce, jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. A savoir, une hausse de 1000 F sur la paye journalière. Ainsi, les manœuvres toucheront la somme de 3.500 F au lieu de 2.500. Et les ouvriers 4.500 F au lieu de 3.500 F. Ils souhaitent, en outre, le paiement des heures supplémentaires et une couverture sociale pour les accidents. Et bien d’autres revendications.
Pour exprimer leur détermination, les grévistes, habillés en tenue de travail, se sont regroupés à l’entrée du chantier. Les engins (camions bennes, chargeurs, machines, grues, etc.) étaient tous immobilisés près des piliers de l’édifice qui sont sortis déjà de terre. Les conducteurs de ces engins qui ne participent pas à la grève ont été priés de regagner la maison.
Interrogé à cet effet, M. Kottia Jacques, sous-traitant qui emploie le personnel en grève, fait savoir que ce débrayage, quoique légitime, n’a pas sa raison d’être. Parce que, indique-t-il, les travailleurs n’ont pas respecté toutes les voies de recours ; surtout que les discussions se poursuivaient entre les deux parties, depuis qu’il a reçu le préavis de grève. Aussi, précise M. Kottia, sa structure a toujours respecté la grille de travail et salariale des travaux publics.
Koffi Kouamé
Correspondant Régional
Pour exprimer leur détermination, les grévistes, habillés en tenue de travail, se sont regroupés à l’entrée du chantier. Les engins (camions bennes, chargeurs, machines, grues, etc.) étaient tous immobilisés près des piliers de l’édifice qui sont sortis déjà de terre. Les conducteurs de ces engins qui ne participent pas à la grève ont été priés de regagner la maison.
Interrogé à cet effet, M. Kottia Jacques, sous-traitant qui emploie le personnel en grève, fait savoir que ce débrayage, quoique légitime, n’a pas sa raison d’être. Parce que, indique-t-il, les travailleurs n’ont pas respecté toutes les voies de recours ; surtout que les discussions se poursuivaient entre les deux parties, depuis qu’il a reçu le préavis de grève. Aussi, précise M. Kottia, sa structure a toujours respecté la grille de travail et salariale des travaux publics.
Koffi Kouamé
Correspondant Régional