Une réunion préparatoire des experts de l’Uemoa, au lancement officiel du programme régional de Biosécurité de l’Uemoa (Prb-Uemoa), élargie à des journalistes des pays membres, s’est tenue le lundi 15 juin à Bamako. A l’ouverture de cette réunion - séminaire, Denis Jordy, représentant de la Banque mondiale, et Malick Diallo, directeur de l’environnement et de l’eau à l’Uemoa, qui représentait le président de la commission de l’Uemoa, ont défini le cadre de ces travaux. Il s’agit d’examiner le rapport de l’atelier de lancement technique ; d’amender le projet de déclaration des ministres, en vue de la soumettre à la réunion ministérielle et préparer un rapport à soumettre à la réunion des ministres. En outre, les experts ont insisté sur l’importance de ce programme décidé par la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union à travers la signature, le 17 janvier 2008, de l’acte additionnel N°01/2008/Cceg/Uemoa portant adoption de la Politique commune d’amélioration de l'Environnement de l’Uemoa (Pcae), qui prévoit en son objectif stratégique N°1 la prise en charge des questions liées à la «conservation de la diversité biologique».
Cette décision a été impulsée par la multiplication des initiatives de développement des biotechnologies modernes dans la sous-région, la controverse et la mobilisation de la société civile que cela a suscitée. Son objectif est de mettre en place un cadre communautaire de biosécurité, conformément aux dispositions du Protocole de Cartagena (Pcb). De façon précise, la Commission de l’Uemoa a décidé, en vue de la consolidation de son marché commun, de construire une vision partagée pour la préservation de la biodiversité communautaire, ainsi que la santé humaine et animale, contre les risques associés à l’introduction et/ou à la circulation des Organismes vivants modifiés. Le Prb-Uemoa vise, d’une part, à établir et à mettre en œuvre un cadre communautaire opérationnel, institutionnel et juridique de biosécurité pour la réglementation des (Ovm) et, d’autre part, à doter les Etats membres de méthodologies d’évaluation et de gestion des risques liés à l’introduction des biotechnologies modernes dans l’espace Uemoa. Le coût total du Programme est estimé à 24,3 millions de dollars E.U (soit environ 12,5 milliards de francs Cfa), financé par les ressources propres de la Commission d’un montant de 7,250 milliards de francs Cfa) ; un don du Fem de 5,4 millions de dollars E.U. attribué à l’Uemoa (soit 2,7 milliards de francs Cfa) ; un crédit de l’Ida d’un montant de 3,9 millions de dollars E.U (soit environ 1,950 milliard de francs Cfa) accordé au Burkina Faso, sous forme d’un prêt d’investissement qui finance la création dans ce pays d’un laboratoire national de biosécurité de référence, à vocation régionale et un crédit de 1.2 million de dollars E.U (soit environ 600 millions de francs Cfa) à travers le Programme d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (Pafasp) du Burkina Faso en cours d’exécution.
David Ya
Envoyé spécial à Bamako
Tendance
Pétrole. Le baril est tombé de 33.350 F Cfa, vendredi, à 32.700 F Cfa, lundi.
Matières premières. La Banque mondiale va financer la création d'une bourse des matières premières au Kazakhstan. Le projet qui va durer deux ans a été confié, pour sa réalisation, à la société de services spécialisés de financement des transactions commerciales, ACE Audit Control & Expertise. La compagnie de support de crédit opérant en Côte d’Ivoire, notamment dans les filières agricoles, devra «formuler et mettre en application un plan d’action complet intégrant les aspects légaux et de régulation, l’identification des contrats innovants et l’organisation pratique et technologique de la bourse». Pour André Soumah, président de ce groupe, dont le siège se trouve à Genève, «le choix du Groupe ACE, après un long processus compétitif par les autorités du Kazakhstan, tient à l’expertise réelle de notre groupe». Ce qui pourrait constituer un atout non négligeable pour cette compagnie qui a déjà travaillé sur des projets de bourse des matières premières dans plusieurs pays asiatiques et africains.
Cette décision a été impulsée par la multiplication des initiatives de développement des biotechnologies modernes dans la sous-région, la controverse et la mobilisation de la société civile que cela a suscitée. Son objectif est de mettre en place un cadre communautaire de biosécurité, conformément aux dispositions du Protocole de Cartagena (Pcb). De façon précise, la Commission de l’Uemoa a décidé, en vue de la consolidation de son marché commun, de construire une vision partagée pour la préservation de la biodiversité communautaire, ainsi que la santé humaine et animale, contre les risques associés à l’introduction et/ou à la circulation des Organismes vivants modifiés. Le Prb-Uemoa vise, d’une part, à établir et à mettre en œuvre un cadre communautaire opérationnel, institutionnel et juridique de biosécurité pour la réglementation des (Ovm) et, d’autre part, à doter les Etats membres de méthodologies d’évaluation et de gestion des risques liés à l’introduction des biotechnologies modernes dans l’espace Uemoa. Le coût total du Programme est estimé à 24,3 millions de dollars E.U (soit environ 12,5 milliards de francs Cfa), financé par les ressources propres de la Commission d’un montant de 7,250 milliards de francs Cfa) ; un don du Fem de 5,4 millions de dollars E.U. attribué à l’Uemoa (soit 2,7 milliards de francs Cfa) ; un crédit de l’Ida d’un montant de 3,9 millions de dollars E.U (soit environ 1,950 milliard de francs Cfa) accordé au Burkina Faso, sous forme d’un prêt d’investissement qui finance la création dans ce pays d’un laboratoire national de biosécurité de référence, à vocation régionale et un crédit de 1.2 million de dollars E.U (soit environ 600 millions de francs Cfa) à travers le Programme d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (Pafasp) du Burkina Faso en cours d’exécution.
David Ya
Envoyé spécial à Bamako
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