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Société Publié le mardi 16 juin 2009 | Le Nouveau Réveil

Grèves dans les hôpitaux et CHU, hier, à Abidjan et à l’intérieur du pays/Alla Kouadio Rémi (Ministre de la Santé) : “Dans une ou deux semaines, chacune de ces questions devra trouver solution"

Le ministre de la santé, le docteur Alla Kouadio Rémi est intervenu, hier, au journal de 20 heures. Le premier responsable de ce département a fait le point des discussions avec le Premier ministre et annoncé que dans une ou deux semaines, chacune des préoccupations des agents trouvera solution. Sa déclaration.
"Nous avons fait le point. Mais, tout d`abord, je voudrais remercier ici Monsieur le Premier ministre qui autorise cette séance de travail avec les personnels de santé. Je voudrais également remercier tous les syndicats du ministère de la Santé qui partaient en grève et qui ont privilégié ce dialogue. Malgré les revendications que ces syndicats ont eu à présenter au gouvernement. Je voudrais également saluer les syndicats qui ont répondu à l`appel du Premier ministre. Pour cette séance de travail, nous avons abordé les problèmes, point par point. D`abord, il faut souligner l`ambiance républicaine dans laquelle cette rencontre a eu lieu de telle sorte qu`on a pu se parler et qu`on a pu se faire entendre. En ce qui concerne les points de revendications, ils sont au nombre de quatre. Le premier point, s`agissant de l`intégration des garçons et filles de salle mais également des sages-femmes, il faut dire que les discussions étaient déjà très avancées avec monsieur le ministre de la Fonction publique. Et les communications en Conseil des ministres se devaient de faire deux communications. Une pour les garçons et filles de salle et l`autre pour les aides-soignants. Concernant la communication pour les aides-soignantes, un accord avait été trouvé et il ne restait plus qu`à le confier au gouvernement. Le Premier ministre a donné instruction pour que cette communication soit transférée au Secrétariat général du gouvernement afin qu`elle soit programmée. Au titre de la communication au conseil des ministres pour ce qui est des garçons et filles de salle, il faut dire qu`il y a eu un draft qui a été corrigé. C`est sur un point que le ministère de la Fonction publique et les syndicats ne se sont pas entendus. Le ministre de la Fonction publique étant lui-même en mission. Actuellement, au niveau du Bit, le Premier ministre a donné des instructions dans une à deux semaines après son retour, afin qu`il puisse donc lui faire le point et lui proposer une communication en Conseil des ministres pour que cela aussi soit pris en compte. Pour ce qui est de la bi-appartenance, là également, les syndicats ont exposé leur point de vue. Le gouvernement également a demandé que toutes les pièces du dossier lui soient apportées pour que dans une à deux semaines, on trouve une solution définitive à cette situation. Il s`agit simplement de faire en sorte que nous puissions nous entendre sur l`arrêté d`application et de ce qui est possible en la matière. Le décret a déjà été pris, donc il n`est pas question de le remettre en question. Mais, il s`agit tout simplement d`interpréter le décret, de s`entendre et de faire un arrêté d`application. Sur cette base, les présentes discussions se font et au jour d`aujourd`hui, le Premier ministre a donc donné des instructions pour que cet arrêté puisse être enfin pris d`une manière ou d`une autre. Concernant la Fonction publique hospitalière, là encore le processus est en cours. Et les syndicats aujourd`hui travaillent avec le ministère de la Santé. Bien sûr, il y a eu des malentendus sur le chronogramme, et le Premier ministre a demandé au ministre de la Santé d`oublier ces malentendus et d`accepter de recevoir, en audience, les syndicats qui ont un nouveau chronogramme. Et que le délai qui a été imparti par le premier protocole d`accord à savoir septembre 2009 soit respecté. Quant au point qui semble un peu plus difficile et qui concerne le décret portant revalorisation indiciaire et revalorisation des indemnités des personnels de santé, le Premier ministre a été un peu plus long. C`est pourquoi, j`ai mis ce point en dernier. Le Premier ministre a été clair et il a affirmé qu`aujourd`hui la Côte d`Ivoire est en programme avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Et qu`elle entend respecter tous ces engagements dans le cadre de ce programme y compris le critère de convergence, notamment ce qui concerne ces salaires. Alors, à partir de là, cet argent est dû. Il n`est pas question pour le gouvernement de revenir sur ce décret qui va faire partie donc aujourd`hui du débat politique ivoirien. La question est de savoir comment est-ce que nous allons trouver un arrangement pour que d`une manière ou d`une autre, les fonctionnaires concernés par ce décret puissent entrer dans leurs fonds pour ne pas être en difficulté. Donc, l`application de ce décret. Pour nous résumer, dans une à deux semaines, chacune de ces questions devra trouver une solution et il y aura une lisibilité pour tout le monde. Le Premier ministre a donc lancé un appel aux syndicats qui étaient présents. Il a demandé, compte tenu des effets néfastes et des désagréments sur la population, aux syndicats, de suspendre sinon de lever leur mot d`ordre de grève. Pour que toutes ces solutions qui ont été aujourd`hui discutées pendant quatre (04) heures, de 10 heures à 14 heures puissent aboutir à une solution. Les syndicats ont défendu avec acharnement leurs points de vue. Le gouvernement a aussi apporté les explications qu`il fallait. Et après donc ces discussions franches, demandé aux syndicats de lever leur mort d`ordre de grève ou de le suspendre jusqu`à ce que dans une à deux semaines, lui-même préside encore une autre rencontre. Mais comme nous, nous connaissons les règles syndicales, ils sont obligés de retourner à leurs bases. C`est ce qu`ils ont demandé. Nous espérons tout simplement que toutes ces explications ayant été données, alors, c`est à eux de suspendre ou de lever le mot d`ordre de grève pour que les populations ne soient pas confrontées à des difficultés. Je suis optimiste parce que je pense que les syndicats ont obtenu un engagement de l`Etat. Nous avions pris l`engagement que dans une à deux semaines tout le monde puisse retrouver que point par point, nous regardons ce qui a été fait. Dans les hôpitaux, la situation est un peu plus difficile. Mais au jour d`aujourd`hui, je crois que nous nous comprendrons sur la levée de ce mot d`ordre de grève et sur sa suspension. Donc voilà pourquoi, nous continuons à travailler avec les syndicats. Demain (Ndlr aujourd`hui) nous continuerons encore les discussions pour que très rapidement, on ne parle plus de grève au niveau du personnel de santé".

Propos recueillis par L. G, Morgan Ekra, Serges Amani (Stagiaire)

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