La grève du collectif des syndicats nationaux de la santé est entrée dans sa phase active depuis hier lundi 15 juin 2009. Dans le district sanitaire de Toumodi, la situation est mi -figue, mi-raisin.
A l'hôpital général de Toumodi, tous les médecins, pharmaciens et techniciens de la santé observent le mot d'ordre d'arrêt de travail. Par contre, les infirmiers et les sages-femmes se sont désolidarisés. Le SYNADESCO, signataire du préavis de grève, ne serait pas connu par ceux qu'il est censé représenter, les infirmiers. Il en est de même des aides-soignants, garçons et filles de salles qui n'observent pas le mot d'ordre. Leur syndicat est également signataire du préavis de grève.
N'empêche que l'absence des médecins et pharmaciens à leurs postes ne va pas sans désagrément, comme le reconnaît le directeur de l'hôpital, M. Marc Auguste Zigui. “Aucun service minimum n'étant assuré, les urgences sont évacuées sur Yamoussoukro. C'est ce qui s'est passé ce matin”, a-t-il déploré. En revanche, au district sanitaire, les services tournaient à plein régime. Ici, il n'y a que des infirmiers et aides-soignants. Tous étaient à leurs postes. Et c'est très décontractée que Mme Coulibaly Berté, le directeur départemental de la santé, nous a reçus. “Comme vous le voyez vous-mêmes, tous les agents sont à leurs postes”, a-t-elle fait savoir.
Pierre Djessane Gervais: djessane@yahoo.fr
A l'hôpital général de Toumodi, tous les médecins, pharmaciens et techniciens de la santé observent le mot d'ordre d'arrêt de travail. Par contre, les infirmiers et les sages-femmes se sont désolidarisés. Le SYNADESCO, signataire du préavis de grève, ne serait pas connu par ceux qu'il est censé représenter, les infirmiers. Il en est de même des aides-soignants, garçons et filles de salles qui n'observent pas le mot d'ordre. Leur syndicat est également signataire du préavis de grève.
N'empêche que l'absence des médecins et pharmaciens à leurs postes ne va pas sans désagrément, comme le reconnaît le directeur de l'hôpital, M. Marc Auguste Zigui. “Aucun service minimum n'étant assuré, les urgences sont évacuées sur Yamoussoukro. C'est ce qui s'est passé ce matin”, a-t-il déploré. En revanche, au district sanitaire, les services tournaient à plein régime. Ici, il n'y a que des infirmiers et aides-soignants. Tous étaient à leurs postes. Et c'est très décontractée que Mme Coulibaly Berté, le directeur départemental de la santé, nous a reçus. “Comme vous le voyez vous-mêmes, tous les agents sont à leurs postes”, a-t-elle fait savoir.
Pierre Djessane Gervais: djessane@yahoo.fr
