La production nationale de farine boulangère devrait connaître un fort frémissement. La filière enregistre l'avènement d'un nouvel opérateur. Son nom : Les Moulins modernes de Côte d'Ivoire (Mmci). Il vient rompre le monopole dans le secteur. A l'occasion de la mise en service de la marque Malika la semaine dernière au siège de la société sise en zone portuaire, le Directeur général, Jean-François Lanfranchi, a expliqué que le projet a nécessité un investissement d'environ 23 milliards Fcfa. Avec une prévisio de 500 emplois, le groupe agro-alimentaire peut traiter annuellement 300.000 tonnes de blé et produire 75.000 tonnes de semoule de blé. La semoule de blé fait partie des ingrédients qui rentrent dans la fabrication des pâtes alimentaires. Par ailleurs, un volume de 150.000 tonnes de farine va servir le marché national ainsi que celui de la sous-région. Quant aux industriels, la compagnie mettra à leur disposition près de 60.000 tonnes d'issues de son. La nouvelle marque Malika dont le lancement vient de se tenir, représente un condensé alliant la recherche de matière première de qualité à l'utilisation de la technologie la plus avancée en termes d'usinage. «L'arrivée des produits Mmci devrait favoriser l'instauration d'une concurrence saine et loyale sur le marché de la farine. Le principal bénéficiaire sera le boulanger ivoirien et à travers lui l'ensemble des consommateurs de pain », s'est réjoui M. Lanfranchi, ajoutant que la concurrence entre les meuniers va favoriser la réduction des prix sur le marché et surtout l'amélioration de la qualité.
S.S
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