L’affaire des déchets toxiques qui n’a pas fini de livrer ses secrets est loin d’avoir servi de leçon à M. Marcel Gossio, directeur général du Port autonome d’Abidjan(Paa), par ailleurs président de la communauté portuaire. Eu égard à son plan suspect de créer une deuxième main d’œuvre docker en lieu et place des Syndicat des entrepreneurs de manutention des ports de Côte d’Ivoire (Sempa).
M. Marcel Gossio, directeur général du Port autonome d’Abidjan (Paa), par ailleurs président de la communauté portuaire continue de faire la ‘’Une’’ des tabloïds ces dernières semaines. Après la honteuse affaire des déchets toxiques qui n’a pas fini de livrer ses secrets, il vient de renouer, si l’on s’en tient à la révélation de Pierre Guigréhi, porte-parole du Collectif des dockers et dockers transit (Cndd), avec ses mauvaises habitudes. Plus d’une dizaine de jours de grève des dockers. Un manque à gagner évalué à des centaines de milliards de Fcfa pour l’Etat de Côte d’Ivoire avec une soixantaine de bateaux qui ont pris la destination d’autres pays. Pouvait-on en arriver là si Marcel Gossio à qui le chef de l’Etat fait confiance, ne tirait pas les ficelles ? La réponse coule de source. “ Marcel Gossio est le véritable problème. Il tire les ficelles et pourrit l’atmosphère au port pour mettre à exécution son plan. Car, au moment où nous étions en action dans un élan de dialogue social, le Dg Marcel Gossio publie un communiqué dans le journal “Frat-Mat” dans lequel il annonce des mesures, au nombre desquelles il autorise jusqu’à nouvel ordre les sociétés de manutentions de recruter directement des dockers et interdit l’accès du port aux anciens dockers que nous sommes”, a dit Guigréhi Pierre, au cours de la conférence de presse tenue au siège de “Le Nouveau Navire” dans le cadre de l’invité du Marin’s club, le mercredi 10 juin dernier. Ce, pour lever toute évoque sur l’ambition lugubre du premier responsable du port à mettre à exécution son sinistre projet, suivez mon regard.”Par cet acte, nous comprenons qu’en réalité le Dg (ndlr : Marcel Gossio) est en train de mettre à exécution son plan qu’il nous a confié le vendredi 8 mars 2009 dans son bureau. A savoir la création d’autres structures chargées du recrutement de la main d’œuvre, chapeautées par Global manutention (au capital de 1700 milliards) en dehors de la société Sempa qui, jusque-là, avait cette charge. Il nous a demandé de faire des propositions dans ce sens mais nous avons refusé de le suivre dans sa logique”, a-t-il révélé. Est-ce pour cela que Marcel Gossio a laissé pourrir l’atmosphère comme l’atteste si bien les dires de son chargé de communication, Armand Douyou Zably.”Le port a un rôle régulateur. Cette crise est un problème entre employeur (Sempa) et employés (dockers). L’autorité portuaire régie par le directeur général n’est pas impliquée dans cette affaire”, a-t-il soutenu (cf : L’Inter N°3322 du jeudi 11 juin 2009). Global Manutention qui serait trempée dans une affaire de 20 milliards de Fcfa, nous y reviendrons, a-t-elle les moyens financiers de faire face aux exigences financières des dockers qui tourneraient autour de 500 millions de Fcfa par semaine et payées par Sempa avant que les sociétés manutentionnaires ne lui reversent ses dus ? C’est une autre paire de manche. Toutefois, aux dires du conférencier, le président de la communauté portuaire Marcel Gossio “viole gravement le décret N°99-510 du 4 Août 1999 portant statut particulier des dockers et dockers transits en optant de recruter directement et mettre au chômage les 5689 dockers que compte la corporation”. C’est dans cette confusion que l’employeur, par la voix de son président Issouf Fadika a pondu un communiqué dans “Frat-Mat” pour porter l’estocade au Cndd. Quoi de plus normal d’autant que, le Bureau de la main d’œuvre docker (Bmod) qui est le préposé commun des entreprises de manutention et de transit affiliées au Sempa, organisation patronale privée, regroupe à ce jour 24 entreprises de manutention et de transit opérant dans les ports de San-Pedro et d’Abidjan. Les élections des délégués du personnel ayant permis au Cndd d’obtenir 36 délégués sur 38, pour l’employeur, seul le Collectif ne pouvait qu’être responsable de telles perturbations. Suite donc à l’arrêt de travail avec violence sur les personnes et les biens, entamé le 2 juin dernier, l’employeur n’avait d’autre solution que d’indexer le Cndd, le syndicat le plus représentatif.
Il fallait que Guigréhi Pierre, au nom du Collectif, donne sa part de vérité. Il l’a fait sans faux fuyant. Même si le Sempa accuse les dockers de n’avoir pas respecté le protocole d’accord signé en présence du ministre de l’Intérieur Désiré Tagro, ce qui est normal, il n’en demeure pas moins qu’il y avait anguille sous roche. Il aurait fallu que le porte-parole du Cndd fasse cette révélation pour que Marcel Gossio comprenne que les ficelles qu’il était en train de tirer ne sont pas loin de casser. Là-dessus, Armand Douyou Zably reste évasif,” Marcel Gossio ne gère pas les dockers. Le port d’Abidjan, est le régulateur entre le SEMPA et les dockers. On comprend difficilement pourquoi ils (dockers) demandent la démission de Marcel Gossio. Il fallait qu’ils disent Gossio et Fadika dehors ! Ce qui allait être un peu logique”, a-t-il indiqué.
Le projet de création d’une autre main d’œuvre dockers existe bel et bien
Le masque est tombé. Et cela ne souffre d’aucune contestation. C’est Marcel Gossio qui tire les ficelles à travers certains membres du Cndd qu’il aurait réussi à “enrôler”. Pour preuve, dans la correspondance N/Réf : CN/Pdt/AAJL/0086/05/09 du 11 mai 2009 adressée au Directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio avec pour objet, propositions requises pour une paix durable dans les ports d’Abidjan, le Cndd veut un seul bureau de main d’œuvre dockers dépendant des entreprises de manutention, donc le Sempa. Pourtant, il demande dans une autre correspondance datant du 3 juin 2009 de rentrer dans le Conseil d’administration. En indiquant paradoxalement que le Cndd veut un nouveau bureau de la main d’œuvre dockers autre que le Sempa. Par ailleurs, il faut préciser que Guigréhi Pierre, le porte-parole se trouvait à l’étranger, au Togo au moment où Atsé Ayekoué Jean-Landry pondait cette deuxième proposition. Question, comment peut-on avoir deux positions sur un problème aussi important que la gestion des dockers en moins d’un mois sans manipulation? Depuis vendredi soir dernier, il était question que les halls d’embauche soient ouverts après négociation avec le patronat. Ces négociations se sont poursuivies, aux dires de Pierre Guigréhi, le dimanche 14 juin dernier. Et, selon lui, se seraient soldées par la reprise du travail, le lundi 15 juin dernier. Malheureusement, depuis ce jour, le mercure est monté d’un cran au moment où, comme à son habitude Marcel Gossio est sorti du pays. Pour la énième fois, au moment où les dockers mettent la pression, le président de la communauté portuaire se la coule douce dans un pays étranger. Pourquoi celui qui tient à reveler l’économie peut-il se mettre en marge des perturbations, même s’il n’a rien à y voir comme l’atteste le chargé de communication du port ?
Cette fuite en avant du directeur général du Port autonome d’Abidjan, par ailleurs président de la communauté portuaire, Marcel Gossio, soutenu dans le communiqué alambiqué étonne certains observateurs dans cette affaire.”Face aux risques de tensions sociales et économiques que cela pourrait engendrer, le Directeur général du Port autonome d’Abidjan, décide :
De la possibilité, jusqu’à nouvel ordre, pour tout manutentionnaire de procéder directement au recrutement de la main d’œuvre dockers nécessaire à l’exercice de ses activités.
De la mise en place, consécutivement à la décision ci-dessus, d’une structure chargée de la régulation et du contrôle des activités de la main d’œuvre dockers. La Direction des opérations maritimes et de la sécurité, la Direction commerciale et marketing et la Direction du port de pêche du Port autonome d’Abidjan sont chargés, chacune en ce qui la concerne, de l’application et du suivi des dispositions de la présente décision”. Tel est en substance le communiqué de presse signé de Marcel Gossio, le 9 juin 2009. Pourquoi ce revirement de situation après plus d’une semaine de blocage et de perturbation des activités de son secteur ? Quand on sait que le président de la communauté portuaire sait mieux que quiconque le manque à gagner pour l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette crise où il a pris le malin plaisir de souffler le chaud et le froid. Le Port autonome d’Abidjan, faut-il le rappeler, c’est environ 90% des recettes douanières. En d’autres termes, si Marcel Gossio a ce pouvoir de décision, il n’en demeure pas moins qu’il veut mener l’opinion publique en bateau. Malheureusement, le pot aux roses a été découvert. Et ses hommes de main sont connus. Il s’agit de Yao Abou, directeur des opérations maritimes et de la sécurité ; Léandre Séry Deproba, directeur commercial et marketing et Affro Théophile, directeur du Port de pêche d’Abidjan, comme indique le communiqué. Le projet de décret de création d’un Sempa bis dont nous détenons copie est la preuve tangible que dans cette cacophonie, Gossio et ses proches collaborateurs ne veulent pas lâcher prise. Tous les moyens sont donc bons dans cette guerre larvée entre le Sempa et le Port autonome d’Abidjan. C’est l’erreur que le président du Sempa Issouf Fadika ne devait pas commettre en pondant le communiqué qui, à tout point de vue, dédouane Marcel Gossio et enfonce ses employés. Toutefois, au regard du regain de tension, l’histoire finit par donner raison à Pierre Guigréhi qui affirme que des dockers seraient manipulés par Marcel Gossio pour faire aboutir son projet.
Sériba Koné. seriba67@yahoo.fr
M. Marcel Gossio, directeur général du Port autonome d’Abidjan (Paa), par ailleurs président de la communauté portuaire continue de faire la ‘’Une’’ des tabloïds ces dernières semaines. Après la honteuse affaire des déchets toxiques qui n’a pas fini de livrer ses secrets, il vient de renouer, si l’on s’en tient à la révélation de Pierre Guigréhi, porte-parole du Collectif des dockers et dockers transit (Cndd), avec ses mauvaises habitudes. Plus d’une dizaine de jours de grève des dockers. Un manque à gagner évalué à des centaines de milliards de Fcfa pour l’Etat de Côte d’Ivoire avec une soixantaine de bateaux qui ont pris la destination d’autres pays. Pouvait-on en arriver là si Marcel Gossio à qui le chef de l’Etat fait confiance, ne tirait pas les ficelles ? La réponse coule de source. “ Marcel Gossio est le véritable problème. Il tire les ficelles et pourrit l’atmosphère au port pour mettre à exécution son plan. Car, au moment où nous étions en action dans un élan de dialogue social, le Dg Marcel Gossio publie un communiqué dans le journal “Frat-Mat” dans lequel il annonce des mesures, au nombre desquelles il autorise jusqu’à nouvel ordre les sociétés de manutentions de recruter directement des dockers et interdit l’accès du port aux anciens dockers que nous sommes”, a dit Guigréhi Pierre, au cours de la conférence de presse tenue au siège de “Le Nouveau Navire” dans le cadre de l’invité du Marin’s club, le mercredi 10 juin dernier. Ce, pour lever toute évoque sur l’ambition lugubre du premier responsable du port à mettre à exécution son sinistre projet, suivez mon regard.”Par cet acte, nous comprenons qu’en réalité le Dg (ndlr : Marcel Gossio) est en train de mettre à exécution son plan qu’il nous a confié le vendredi 8 mars 2009 dans son bureau. A savoir la création d’autres structures chargées du recrutement de la main d’œuvre, chapeautées par Global manutention (au capital de 1700 milliards) en dehors de la société Sempa qui, jusque-là, avait cette charge. Il nous a demandé de faire des propositions dans ce sens mais nous avons refusé de le suivre dans sa logique”, a-t-il révélé. Est-ce pour cela que Marcel Gossio a laissé pourrir l’atmosphère comme l’atteste si bien les dires de son chargé de communication, Armand Douyou Zably.”Le port a un rôle régulateur. Cette crise est un problème entre employeur (Sempa) et employés (dockers). L’autorité portuaire régie par le directeur général n’est pas impliquée dans cette affaire”, a-t-il soutenu (cf : L’Inter N°3322 du jeudi 11 juin 2009). Global Manutention qui serait trempée dans une affaire de 20 milliards de Fcfa, nous y reviendrons, a-t-elle les moyens financiers de faire face aux exigences financières des dockers qui tourneraient autour de 500 millions de Fcfa par semaine et payées par Sempa avant que les sociétés manutentionnaires ne lui reversent ses dus ? C’est une autre paire de manche. Toutefois, aux dires du conférencier, le président de la communauté portuaire Marcel Gossio “viole gravement le décret N°99-510 du 4 Août 1999 portant statut particulier des dockers et dockers transits en optant de recruter directement et mettre au chômage les 5689 dockers que compte la corporation”. C’est dans cette confusion que l’employeur, par la voix de son président Issouf Fadika a pondu un communiqué dans “Frat-Mat” pour porter l’estocade au Cndd. Quoi de plus normal d’autant que, le Bureau de la main d’œuvre docker (Bmod) qui est le préposé commun des entreprises de manutention et de transit affiliées au Sempa, organisation patronale privée, regroupe à ce jour 24 entreprises de manutention et de transit opérant dans les ports de San-Pedro et d’Abidjan. Les élections des délégués du personnel ayant permis au Cndd d’obtenir 36 délégués sur 38, pour l’employeur, seul le Collectif ne pouvait qu’être responsable de telles perturbations. Suite donc à l’arrêt de travail avec violence sur les personnes et les biens, entamé le 2 juin dernier, l’employeur n’avait d’autre solution que d’indexer le Cndd, le syndicat le plus représentatif.
Il fallait que Guigréhi Pierre, au nom du Collectif, donne sa part de vérité. Il l’a fait sans faux fuyant. Même si le Sempa accuse les dockers de n’avoir pas respecté le protocole d’accord signé en présence du ministre de l’Intérieur Désiré Tagro, ce qui est normal, il n’en demeure pas moins qu’il y avait anguille sous roche. Il aurait fallu que le porte-parole du Cndd fasse cette révélation pour que Marcel Gossio comprenne que les ficelles qu’il était en train de tirer ne sont pas loin de casser. Là-dessus, Armand Douyou Zably reste évasif,” Marcel Gossio ne gère pas les dockers. Le port d’Abidjan, est le régulateur entre le SEMPA et les dockers. On comprend difficilement pourquoi ils (dockers) demandent la démission de Marcel Gossio. Il fallait qu’ils disent Gossio et Fadika dehors ! Ce qui allait être un peu logique”, a-t-il indiqué.
Le projet de création d’une autre main d’œuvre dockers existe bel et bien
Le masque est tombé. Et cela ne souffre d’aucune contestation. C’est Marcel Gossio qui tire les ficelles à travers certains membres du Cndd qu’il aurait réussi à “enrôler”. Pour preuve, dans la correspondance N/Réf : CN/Pdt/AAJL/0086/05/09 du 11 mai 2009 adressée au Directeur général du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio avec pour objet, propositions requises pour une paix durable dans les ports d’Abidjan, le Cndd veut un seul bureau de main d’œuvre dockers dépendant des entreprises de manutention, donc le Sempa. Pourtant, il demande dans une autre correspondance datant du 3 juin 2009 de rentrer dans le Conseil d’administration. En indiquant paradoxalement que le Cndd veut un nouveau bureau de la main d’œuvre dockers autre que le Sempa. Par ailleurs, il faut préciser que Guigréhi Pierre, le porte-parole se trouvait à l’étranger, au Togo au moment où Atsé Ayekoué Jean-Landry pondait cette deuxième proposition. Question, comment peut-on avoir deux positions sur un problème aussi important que la gestion des dockers en moins d’un mois sans manipulation? Depuis vendredi soir dernier, il était question que les halls d’embauche soient ouverts après négociation avec le patronat. Ces négociations se sont poursuivies, aux dires de Pierre Guigréhi, le dimanche 14 juin dernier. Et, selon lui, se seraient soldées par la reprise du travail, le lundi 15 juin dernier. Malheureusement, depuis ce jour, le mercure est monté d’un cran au moment où, comme à son habitude Marcel Gossio est sorti du pays. Pour la énième fois, au moment où les dockers mettent la pression, le président de la communauté portuaire se la coule douce dans un pays étranger. Pourquoi celui qui tient à reveler l’économie peut-il se mettre en marge des perturbations, même s’il n’a rien à y voir comme l’atteste le chargé de communication du port ?
Cette fuite en avant du directeur général du Port autonome d’Abidjan, par ailleurs président de la communauté portuaire, Marcel Gossio, soutenu dans le communiqué alambiqué étonne certains observateurs dans cette affaire.”Face aux risques de tensions sociales et économiques que cela pourrait engendrer, le Directeur général du Port autonome d’Abidjan, décide :
De la possibilité, jusqu’à nouvel ordre, pour tout manutentionnaire de procéder directement au recrutement de la main d’œuvre dockers nécessaire à l’exercice de ses activités.
De la mise en place, consécutivement à la décision ci-dessus, d’une structure chargée de la régulation et du contrôle des activités de la main d’œuvre dockers. La Direction des opérations maritimes et de la sécurité, la Direction commerciale et marketing et la Direction du port de pêche du Port autonome d’Abidjan sont chargés, chacune en ce qui la concerne, de l’application et du suivi des dispositions de la présente décision”. Tel est en substance le communiqué de presse signé de Marcel Gossio, le 9 juin 2009. Pourquoi ce revirement de situation après plus d’une semaine de blocage et de perturbation des activités de son secteur ? Quand on sait que le président de la communauté portuaire sait mieux que quiconque le manque à gagner pour l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette crise où il a pris le malin plaisir de souffler le chaud et le froid. Le Port autonome d’Abidjan, faut-il le rappeler, c’est environ 90% des recettes douanières. En d’autres termes, si Marcel Gossio a ce pouvoir de décision, il n’en demeure pas moins qu’il veut mener l’opinion publique en bateau. Malheureusement, le pot aux roses a été découvert. Et ses hommes de main sont connus. Il s’agit de Yao Abou, directeur des opérations maritimes et de la sécurité ; Léandre Séry Deproba, directeur commercial et marketing et Affro Théophile, directeur du Port de pêche d’Abidjan, comme indique le communiqué. Le projet de décret de création d’un Sempa bis dont nous détenons copie est la preuve tangible que dans cette cacophonie, Gossio et ses proches collaborateurs ne veulent pas lâcher prise. Tous les moyens sont donc bons dans cette guerre larvée entre le Sempa et le Port autonome d’Abidjan. C’est l’erreur que le président du Sempa Issouf Fadika ne devait pas commettre en pondant le communiqué qui, à tout point de vue, dédouane Marcel Gossio et enfonce ses employés. Toutefois, au regard du regain de tension, l’histoire finit par donner raison à Pierre Guigréhi qui affirme que des dockers seraient manipulés par Marcel Gossio pour faire aboutir son projet.
Sériba Koné. seriba67@yahoo.fr