ABIDJAN - Les dockers du Port autonome d'Abidjan (PAA), en grève depuis le 2 juin pour des "hausses salariales", ont mis fin mercredi à leur mouvement qui a perturbé les activités de ce port, le plus important de l'Afrique de l'ouest, a-t-on appris de source syndicale.
"Nous avons repris le travail aujourd'hui" a déclaré à l'AFP, Atsé Ayékoué, président du Collectif des dockers pour la défense de leurs droits (CNDD) qui
revendique une "hausse salariale et de meilleures conditions de travail".
Cette reprise, intervient après "une promesse" du président ivoirien, Laurent Gbagbo "de résoudre tous les problèmes que nous lui avons exposés", a ajouté M. Ayékoué.
Selon la direction du port, cette grève de deux semaines des dockers a également entraîné "le détournement de plusieurs navires vers les ports concurrents" et fait naître des "risques de pénurie en denrées de première nécessité" pour la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Trois mille nouveaux dockers ont été recrutés ces derniers jours "pour assurer un service minimum en attendant que des solutions durables soient trouvées".
Ce recrutement a été vivement dénoncé par le collectif des dockers.
"Nous avons repris le travail aujourd'hui" a déclaré à l'AFP, Atsé Ayékoué, président du Collectif des dockers pour la défense de leurs droits (CNDD) qui
revendique une "hausse salariale et de meilleures conditions de travail".
Cette reprise, intervient après "une promesse" du président ivoirien, Laurent Gbagbo "de résoudre tous les problèmes que nous lui avons exposés", a ajouté M. Ayékoué.
Selon la direction du port, cette grève de deux semaines des dockers a également entraîné "le détournement de plusieurs navires vers les ports concurrents" et fait naître des "risques de pénurie en denrées de première nécessité" pour la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Trois mille nouveaux dockers ont été recrutés ces derniers jours "pour assurer un service minimum en attendant que des solutions durables soient trouvées".
Ce recrutement a été vivement dénoncé par le collectif des dockers.