Le procès pour diffamation et réputation salie de Kla Sylvanus contre le Directeur de publication de connectionivoirienne.net, Gbansé Douadé Alexis, résidant en Hollande s’ouvre le 22 juin prochain. Dans cet entretien via internet, il ne fait pas dans la dentelle.
A cinq jours de l’ouverture du procès de l’affaire Warid Communication, qui vous oppose à Kla Sylvanus, maintenez-vous votre position sur le montant de 300 millions de Fcfa virés sur son compte à la SGBCI?
Absolument, nous maintenons les informations contenues dans notre billet du 6 mars 2009. Kla Sylvanus a bel et bien reçu au moins un demi milliard de Fcfa de la vente de canaux GSM à la Compagnie Warid Telecom mais il a aussi et nous en sommes convaincus, encaissé des commissions frauduleuses dans la vente de licences GSM en Côte-d’Ivoire. Nos sources sont les mêmes qui nous ont informé sur les faits survenus dans la cour présidentielle lors du fameux Saint Valentin 2008. Je vous ramène à notre article intitulé « Journal intime - le couple présidentiel au bord du divorce ». Par la suite, sur la base des mêmes sources nous avons révélé plusieurs scandales dont celui de la filière Anacarde.
Avez-vous demandé à avoir une interview avec Kla Sylvanus en plus de son droit de réponse que vous avez eu à publier?
Ecoutez, M. Kla a fait un droit de réponse bâclé, il doit s’en mordre les doigts. Néanmoins nous avons toujours fait comprendre à son avocat que nous lui ouvrons grandement notre outil de presse pour un éventuel droit de réponse plus professionnel, donc mieux structuré. Nous lui avons par ailleurs dès les premiers instants proposé une interview. Cette proposition selon M. Kla ne l’arrangeait pas vu la colère du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo dans cette affaire Warid. M. Kla nous a fait comprendre qu’il n’était pas dans son intention d’énerver le président Gbagbo encore plus en nous accordons une interview.
Des noms ont été cités dans cette affaire. Notamment le pasteur Koré Moise, Jaber Faouzi, Dali Zagbo et Eugène Diomandé. Quel est, selon vous, la part de responsabilité de chacun?
Sur la base des infos fournies par nos sources, M. Jaber Faouzi a un contentieux avec M. Dali Zagbo sur sa quote-part dans les arrangements effectués pour la reprise de Celcom par Warid Telecom. Nous pouvons aussi affirmer que M. Eugène Diomandé est un receleur, revendeur de canaux illégalement obtenus de son ami de toujours Kla Sylvanus. Sous le numéro 114 du 16 janvier 2009, M. Jaber Faouzi a porté plainte pour abus de confiance contre inconnu portant sur la somme de 5.600. 000. Euros. Le même Faouzi avait porté plainte quelques jours plus tôt, plus précisément le 12 janvier 2009 contre M. Dali Zabo Ernest pour détournement de fonds, abus de confiance et escroquerie. Suite à la première plainte contre inconnu, Messieurs Kla Sylvanus, Zabo Ernest, le PCA de KOZ monsieur Eugène Diomandé ont été entendus sur Procès verbal. L’affaire aurait été classée sans suite, pourquoi ? Et bien selon nous parce que trop d’accusés dans cette sale affaire répondent directement de la présidence de la République. Nos sources sont formelles; le ministre Bakayoko, par ailleurs trésorier du Rassemblement des Républicains a perçu un million de dollars en pots de vin. Toutes ces personnes dont le pasteur Koré ont participé à des pratiques formellement illégales en Côte-d’Ivoire. Peut-être légales dans la pratique ivoirienne. Quand on se veut un Etat sérieux on ne laisse pas de véritables charognards jouer les intermédiaires dans les investissements de cette ampleur. Quelle image donnons-nous aux operateurs économiques étrangers ? Et puis, les 4 milliards issus de transactions privées comme soutenu par certains collègues journalistes, ont-ils été déclarés auprès des services fiscaux ivoiriens ? L’Etat a-t-il perçu les taxes dues ? En clair, il se présente ici une absence totale de bonne gouvernance, d’Etat de droit, d’indépendance de la justice ? Il n’est donc pas étonnant que la Côte-d’Ivoire se retrouve dans le top 10 mondial des Etats les plus corrompus.
A quelques jours du procès, quel est votre état d’esprit?
Ecoutez, nous, nous avons toujours, depuis mars 2009 été confiant et nous faisons confiance à la justice. Nous, ne voyons aucune raison de nous laisser affoler par les agitations de M. Kla Sylvanus. D’ailleurs le dossier d’accusation contient des erreurs dont en voici deux : un article de notre confrère Soir Info signé de Sylla Arouna en date du 19 mars 2009 intitulé « Affaire Warid Communication pourquoi le relevé de compte de Kla Sylvanus a été falsifié ? » nous a été attribué dans le dossier d’accusation, ce qui est archi-faux. Le rédacteur en Chef du Journal de Connectionivoirienne.net n’a jamais signé avec Sylla Arouna. Plus scandaleux encore, l’avocat de M. Kla a, dans son dossier que nous avons reçu d’huissier, volontairement omis d’informer les juges néerlandais du droit de réponse, même bâclé de son client que nous avons publié le 6 mars 2009. La loi ivoirienne sur la presse est assez avancée même si dans la pratique vu les immixtions du politique et du monde des affaires, les juges ont du mal à la mettre en application. Au vu de cette loi du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire, nous avons répondu favorablement à nos obligations. La loi néerlandaise plus avancée se trouve renforcée par de nombreuses juriprudences qui consolident les libertés de presse obtenues de haute lutte par les journalistes néerlandais. L’avocat de M. Kla a-t-il volontairement omis ce droit de réponse ? A-t-il été induit en erreur par son client à la moralité désormais reconnue comme douteuse ? Volonté de manipuler le juge ? Nous aurons les réponses à toutes ces questions le 22 juin prochain.
Y a t-il des informations qui n’ont pas été dites dans cette affaire que vous êtes prêt à révéler?
Nous donnerons les réponses à cette question le lundi prochain. Nous préférons en réserver l’exclusivité au juge devant lequel nous sommes cités à comparaître. Par contre ce que vous devez savoir c’est que nous nous estimons engagés dans une longue affaire judiciaire qui d’appels en nouveaux procès aboutira nous en sommes convaincus à un audit complet sur les conditions d’octroi des différentes licences GSM en Côte-d’Ivoire. Une fois que les responsabilités seront situées et le Droit dit, l’affaire sera close pour nous. Nous sommes donc prêts pour le combat, nous sommes prêts pour les batailles. Et nous ne nous laisserons pas intimidés parce que nous partons sur la base des éléments de preuve en notre possession.
Interview réalisé par Sériba Koné seriba67@yahoo.fr
A cinq jours de l’ouverture du procès de l’affaire Warid Communication, qui vous oppose à Kla Sylvanus, maintenez-vous votre position sur le montant de 300 millions de Fcfa virés sur son compte à la SGBCI?
Absolument, nous maintenons les informations contenues dans notre billet du 6 mars 2009. Kla Sylvanus a bel et bien reçu au moins un demi milliard de Fcfa de la vente de canaux GSM à la Compagnie Warid Telecom mais il a aussi et nous en sommes convaincus, encaissé des commissions frauduleuses dans la vente de licences GSM en Côte-d’Ivoire. Nos sources sont les mêmes qui nous ont informé sur les faits survenus dans la cour présidentielle lors du fameux Saint Valentin 2008. Je vous ramène à notre article intitulé « Journal intime - le couple présidentiel au bord du divorce ». Par la suite, sur la base des mêmes sources nous avons révélé plusieurs scandales dont celui de la filière Anacarde.
Avez-vous demandé à avoir une interview avec Kla Sylvanus en plus de son droit de réponse que vous avez eu à publier?
Ecoutez, M. Kla a fait un droit de réponse bâclé, il doit s’en mordre les doigts. Néanmoins nous avons toujours fait comprendre à son avocat que nous lui ouvrons grandement notre outil de presse pour un éventuel droit de réponse plus professionnel, donc mieux structuré. Nous lui avons par ailleurs dès les premiers instants proposé une interview. Cette proposition selon M. Kla ne l’arrangeait pas vu la colère du Chef de l’Etat Laurent Gbagbo dans cette affaire Warid. M. Kla nous a fait comprendre qu’il n’était pas dans son intention d’énerver le président Gbagbo encore plus en nous accordons une interview.
Des noms ont été cités dans cette affaire. Notamment le pasteur Koré Moise, Jaber Faouzi, Dali Zagbo et Eugène Diomandé. Quel est, selon vous, la part de responsabilité de chacun?
Sur la base des infos fournies par nos sources, M. Jaber Faouzi a un contentieux avec M. Dali Zagbo sur sa quote-part dans les arrangements effectués pour la reprise de Celcom par Warid Telecom. Nous pouvons aussi affirmer que M. Eugène Diomandé est un receleur, revendeur de canaux illégalement obtenus de son ami de toujours Kla Sylvanus. Sous le numéro 114 du 16 janvier 2009, M. Jaber Faouzi a porté plainte pour abus de confiance contre inconnu portant sur la somme de 5.600. 000. Euros. Le même Faouzi avait porté plainte quelques jours plus tôt, plus précisément le 12 janvier 2009 contre M. Dali Zabo Ernest pour détournement de fonds, abus de confiance et escroquerie. Suite à la première plainte contre inconnu, Messieurs Kla Sylvanus, Zabo Ernest, le PCA de KOZ monsieur Eugène Diomandé ont été entendus sur Procès verbal. L’affaire aurait été classée sans suite, pourquoi ? Et bien selon nous parce que trop d’accusés dans cette sale affaire répondent directement de la présidence de la République. Nos sources sont formelles; le ministre Bakayoko, par ailleurs trésorier du Rassemblement des Républicains a perçu un million de dollars en pots de vin. Toutes ces personnes dont le pasteur Koré ont participé à des pratiques formellement illégales en Côte-d’Ivoire. Peut-être légales dans la pratique ivoirienne. Quand on se veut un Etat sérieux on ne laisse pas de véritables charognards jouer les intermédiaires dans les investissements de cette ampleur. Quelle image donnons-nous aux operateurs économiques étrangers ? Et puis, les 4 milliards issus de transactions privées comme soutenu par certains collègues journalistes, ont-ils été déclarés auprès des services fiscaux ivoiriens ? L’Etat a-t-il perçu les taxes dues ? En clair, il se présente ici une absence totale de bonne gouvernance, d’Etat de droit, d’indépendance de la justice ? Il n’est donc pas étonnant que la Côte-d’Ivoire se retrouve dans le top 10 mondial des Etats les plus corrompus.
A quelques jours du procès, quel est votre état d’esprit?
Ecoutez, nous, nous avons toujours, depuis mars 2009 été confiant et nous faisons confiance à la justice. Nous, ne voyons aucune raison de nous laisser affoler par les agitations de M. Kla Sylvanus. D’ailleurs le dossier d’accusation contient des erreurs dont en voici deux : un article de notre confrère Soir Info signé de Sylla Arouna en date du 19 mars 2009 intitulé « Affaire Warid Communication pourquoi le relevé de compte de Kla Sylvanus a été falsifié ? » nous a été attribué dans le dossier d’accusation, ce qui est archi-faux. Le rédacteur en Chef du Journal de Connectionivoirienne.net n’a jamais signé avec Sylla Arouna. Plus scandaleux encore, l’avocat de M. Kla a, dans son dossier que nous avons reçu d’huissier, volontairement omis d’informer les juges néerlandais du droit de réponse, même bâclé de son client que nous avons publié le 6 mars 2009. La loi ivoirienne sur la presse est assez avancée même si dans la pratique vu les immixtions du politique et du monde des affaires, les juges ont du mal à la mettre en application. Au vu de cette loi du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire, nous avons répondu favorablement à nos obligations. La loi néerlandaise plus avancée se trouve renforcée par de nombreuses juriprudences qui consolident les libertés de presse obtenues de haute lutte par les journalistes néerlandais. L’avocat de M. Kla a-t-il volontairement omis ce droit de réponse ? A-t-il été induit en erreur par son client à la moralité désormais reconnue comme douteuse ? Volonté de manipuler le juge ? Nous aurons les réponses à toutes ces questions le 22 juin prochain.
Y a t-il des informations qui n’ont pas été dites dans cette affaire que vous êtes prêt à révéler?
Nous donnerons les réponses à cette question le lundi prochain. Nous préférons en réserver l’exclusivité au juge devant lequel nous sommes cités à comparaître. Par contre ce que vous devez savoir c’est que nous nous estimons engagés dans une longue affaire judiciaire qui d’appels en nouveaux procès aboutira nous en sommes convaincus à un audit complet sur les conditions d’octroi des différentes licences GSM en Côte-d’Ivoire. Une fois que les responsabilités seront situées et le Droit dit, l’affaire sera close pour nous. Nous sommes donc prêts pour le combat, nous sommes prêts pour les batailles. Et nous ne nous laisserons pas intimidés parce que nous partons sur la base des éléments de preuve en notre possession.
Interview réalisé par Sériba Koné seriba67@yahoo.fr