Le temps de l’esclavage n’est pas encore révolu. Il suffit de se rendre à l’Ivoire-Bache sise à Yopougon zone industrielle où les travailleurs broient du noir pour s’en rendre compte.
Le chemin de la recherche de l’emploi peut quelquefois conduire à une aventure périlleuse et décevante. C’est le cas des travailleurs de la société Ivoire-Bache de Yopougon. Les jeunes qui y travaillent se plaignent du mauvais traitement qu’ils subissent chaque jour. Pour en savoir davantage, un tour rapide nous a suffi le 10 juin dernier pour connaître les problèmes que vivent les travailleurs de cette société de fabrication de bâches en plastique qui côtoient la mort chaque jour. « Ici, c’est la misère, c’est la galère », nous ont confié des employés. Cette phrase traduit parfaitement la précarité de leurs conditions de travail. Pis, les employés de cette société n’ont aucun accessoire de protection contre les produits chimiques nocifs pour la santé. Comme si cela ne suffisait pas, pour un travail normalement dévolu à dix personnes, seulement quatre ou cinq personnes sont utilisées. Selon le jeune A. Dosso, les salaires sont payés le 20 de chaque mois ou plus, en monnaie de singe et on les roule dans la farine. D’autres sources, sous le sceau de l’anonymat, ont traité leur employeur d’esclavagiste notoire. Plus grave, avant de prendre la clé des champs sans payer leur droit, il aurait vendu le moteur principal de l’une de ses machines à un autre opérateur économique le 12 juin dernier. Aussi avons-nous cherché à rencontrer le responsable de cette société, M. Ibrahim. En vain. Celui-ci est resté hostile à nos démarches, pourquoi refuse-t-il de dire sa par de vérité ? Selon une jeune fille qui a requis l’anonymat, il y a quelques mois que leur D.G a préféré célébrer son mariage avec la somme de 1,5 million de FCFA au lieu de payer les salaires. « Il a pris pour ami le commissaire adjoint de Yopougon Andokoi qui, selon lui, doit le protéger dans tout ce qu’il fera contre nous. De plus, il préfère corrompre les autorités du pays, plutôt que d’améliorer nos conditions de travail », explique-t-elle. Aussi inadmissible que cela puisse paraître, l’attitude de ce Libanais n’a rien à envier à celle des négriers cela traduit des accointances entre les autorités du pays et les opérateurs économiques véreux en Côte d’Ivoire. Sinon comment comprendre qu’en 2009 ces propos dignes d’une autre époque puissent être tenus par un chef d’entreprise en toute quiétude ? Dans tous les cas, A. Dosso et ses camarades sont prêts à convoquer leur employeur à l’inspection du travail pour qu’il paye leurs droits. « Nous croyons qu’il est grand temps que le gouvernement prenne son bâton pour les ramener à l’ordre. Nous ne sommes pas déclarés à la CNPS, il nous fait signer des contrats à durée non déterminée sans nous embaucher. L’esclavagisme est révolu » déclare K.F Le président de la République SEM M. Laurent Gbagbo dès son accession à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire avait juré de faire de l’amélioration des conditions des travailleurs ivoiriens, son cheval de bataille. Nous espérons qu’il se rappellera cette phrase pour mettre fin aux agissements moyenâgeux de ce Libanais qui mène la vie dure aux employés de sa société.
Enquête réalisée par Bakou Norbert nbak43@yahoo.fr
Le chemin de la recherche de l’emploi peut quelquefois conduire à une aventure périlleuse et décevante. C’est le cas des travailleurs de la société Ivoire-Bache de Yopougon. Les jeunes qui y travaillent se plaignent du mauvais traitement qu’ils subissent chaque jour. Pour en savoir davantage, un tour rapide nous a suffi le 10 juin dernier pour connaître les problèmes que vivent les travailleurs de cette société de fabrication de bâches en plastique qui côtoient la mort chaque jour. « Ici, c’est la misère, c’est la galère », nous ont confié des employés. Cette phrase traduit parfaitement la précarité de leurs conditions de travail. Pis, les employés de cette société n’ont aucun accessoire de protection contre les produits chimiques nocifs pour la santé. Comme si cela ne suffisait pas, pour un travail normalement dévolu à dix personnes, seulement quatre ou cinq personnes sont utilisées. Selon le jeune A. Dosso, les salaires sont payés le 20 de chaque mois ou plus, en monnaie de singe et on les roule dans la farine. D’autres sources, sous le sceau de l’anonymat, ont traité leur employeur d’esclavagiste notoire. Plus grave, avant de prendre la clé des champs sans payer leur droit, il aurait vendu le moteur principal de l’une de ses machines à un autre opérateur économique le 12 juin dernier. Aussi avons-nous cherché à rencontrer le responsable de cette société, M. Ibrahim. En vain. Celui-ci est resté hostile à nos démarches, pourquoi refuse-t-il de dire sa par de vérité ? Selon une jeune fille qui a requis l’anonymat, il y a quelques mois que leur D.G a préféré célébrer son mariage avec la somme de 1,5 million de FCFA au lieu de payer les salaires. « Il a pris pour ami le commissaire adjoint de Yopougon Andokoi qui, selon lui, doit le protéger dans tout ce qu’il fera contre nous. De plus, il préfère corrompre les autorités du pays, plutôt que d’améliorer nos conditions de travail », explique-t-elle. Aussi inadmissible que cela puisse paraître, l’attitude de ce Libanais n’a rien à envier à celle des négriers cela traduit des accointances entre les autorités du pays et les opérateurs économiques véreux en Côte d’Ivoire. Sinon comment comprendre qu’en 2009 ces propos dignes d’une autre époque puissent être tenus par un chef d’entreprise en toute quiétude ? Dans tous les cas, A. Dosso et ses camarades sont prêts à convoquer leur employeur à l’inspection du travail pour qu’il paye leurs droits. « Nous croyons qu’il est grand temps que le gouvernement prenne son bâton pour les ramener à l’ordre. Nous ne sommes pas déclarés à la CNPS, il nous fait signer des contrats à durée non déterminée sans nous embaucher. L’esclavagisme est révolu » déclare K.F Le président de la République SEM M. Laurent Gbagbo dès son accession à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire avait juré de faire de l’amélioration des conditions des travailleurs ivoiriens, son cheval de bataille. Nous espérons qu’il se rappellera cette phrase pour mettre fin aux agissements moyenâgeux de ce Libanais qui mène la vie dure aux employés de sa société.
Enquête réalisée par Bakou Norbert nbak43@yahoo.fr