Le corps médical va-t-il suspendre ou lever son mot d'ordre de grève ? C'est la question que tout le monde se pose aujourd'hui. Les populations ont donc le regard tourné vers cette réunion décisive. Il appartient maintenant aux médecins, infirmiers, sages-femmes, filles et garçons de salle de les libérer en mettant fin à ce mouvement prévu pour dix (10) jours. C'est dire combien de fois l'enjeu de cette assemblée générale est important. La rencontre, on l'imagine bien, sera très houleuse pour deux (02) bonnes raisons. La première, et non des moindres, est que le corps médical joue en ce moment son destin. Depuis longtemps, ces agents se plaignaient de leurs conditions salariales. Cette action, en effet, constitue le moyen de pression le plus efficace pour faire plier le gouvernement. La seconde raison, c'est le fait que pour une fois, c'est au moins 90% des syndicats de ce département qui sont directement associés à cette grève. L'union faisant la force, personne ne voudra donc rater cette occasion unique. Ce serait même un danger pour le collectif de tergiverser parce que demain, des actions de déstabilisation peuvent être entreprises et freiner l'ardeur des syndicats. Mais pire, le régime pourrait encore, comme à son habitude, les mener à bateau. Pour tous ces faits, Dr Boka Ernest et ses camarades sont prêts à mettre le pied sur l'accélérateur. Mais il faut penser aussi à la vie des Ivoiriens, des malades. On craint même que cette option ne prenne pas le pas sur les autres considérations.
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr
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