La quasi-totalité des revendications des employés journaliers du chantier de la construction du palais présidentiel ont été finalement pris en compte par leurs employeurs. Hier au cours d'une réunion de crise qui a réuni les deux camps, les responsables en charge de conduire ces travaux ont fini par céder.
La pression mise par les employés en procédant à un arrêt de travail le lundi 15 juin dernier a fini par payer. Les décideurs ont fini par revoir leur copie et emprunter la voie de la négociation. Sous la houlette de l'inspection du travail et de la direction régionale du Bnetd, les deux camps en conflit ont fini par trouver un terrain d'entente. M. Yoboua N'zi Gervais, délégué des employés journaliers, à sa sortie des pourparlers a affirmé sans détour à la presse : " Ce matin, à l'initiative des inspecteurs de travail et du directeur régional du Bnetd, nous nous sommes retrouvés avec nos responsables pour une séance de discussion. Au sortir de ces pourparlers, nos problèmes ont trouvé des débuts de résolution. Ainsi pour ce qui concerne l'augmentation de salaire, compte tenu du fait qu'il n'y a pas de document légal à savoir un bulletin de paie par exemple, nous n'avons pu obtenir qu'une augmentation de 100frs. Aussi, le DR du Bnetd a-t-il exigé que désormais un bulletin de salaire nous soit donné à chaque paye mensuelle. Il y a eu aussi la prise en compte des samedis, dimanches et jours férié comme des heures supplémentaires. Ce qui nous réjouit, c'est que les arriérés des heures supplémentaires nous seront reversés intégralement. Vu donc ces points positifs, nous pensons que nous venons de gagner la première partie de notre lutte. Alors nous avons demandé à nos amis de reprendre le travail pendant que les discussions continuent sur les autres points non encore solutionnés. "
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
La pression mise par les employés en procédant à un arrêt de travail le lundi 15 juin dernier a fini par payer. Les décideurs ont fini par revoir leur copie et emprunter la voie de la négociation. Sous la houlette de l'inspection du travail et de la direction régionale du Bnetd, les deux camps en conflit ont fini par trouver un terrain d'entente. M. Yoboua N'zi Gervais, délégué des employés journaliers, à sa sortie des pourparlers a affirmé sans détour à la presse : " Ce matin, à l'initiative des inspecteurs de travail et du directeur régional du Bnetd, nous nous sommes retrouvés avec nos responsables pour une séance de discussion. Au sortir de ces pourparlers, nos problèmes ont trouvé des débuts de résolution. Ainsi pour ce qui concerne l'augmentation de salaire, compte tenu du fait qu'il n'y a pas de document légal à savoir un bulletin de paie par exemple, nous n'avons pu obtenir qu'une augmentation de 100frs. Aussi, le DR du Bnetd a-t-il exigé que désormais un bulletin de salaire nous soit donné à chaque paye mensuelle. Il y a eu aussi la prise en compte des samedis, dimanches et jours férié comme des heures supplémentaires. Ce qui nous réjouit, c'est que les arriérés des heures supplémentaires nous seront reversés intégralement. Vu donc ces points positifs, nous pensons que nous venons de gagner la première partie de notre lutte. Alors nous avons demandé à nos amis de reprendre le travail pendant que les discussions continuent sur les autres points non encore solutionnés. "
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
