Leur centrale syndicale, après une audience avec le Chef de l’Etat, mardi, à Touba, avait appelé à la reprise du travail. Hier, les dockers étaient effectivement à la tâche. La direction générale du port autonome d’Abidjan en a fait le constat avec satisfaction. Occasion alors pour elle d’en appeler aux opérateurs maritimes et portuaires, notamment les manutentionnaires, à tirer les leçons de cette crise qui a fait beaucoup de torts à la communauté portuaire. Les dirigeants du port souhaitent surtout que tout soit désormais fait afin qu’on n’en arrive plus à une situation de blocage.
Maintenant que le travail a repris il s’agit pour les uns et les autres de faire en sorte que très rapidement, le port retrouve ses performances. C’est en tout cas ce que le directeur général Marcel Gossio a fait savoir, entre autres, aux dirigeants de la Syndinavi au cours d’une rencontre, hier. Il attend que les cadences habituelles, à la mesure des moyens techniques existants, soient honorées. Il faut dire que depuis que les dockers membres du Cndd ont lancé leur mouvement de grève, ils ont baissé sciemment les cadences normales, passant de 2500-3000 tonnes à 500 tonnes par heure. Même le protocole d’accord signé avec le Sempa, le 10 mai dernier, n’avait rien changé à leur attitude. Maintenant qu’ils reprennent le travail après une intervention du Président de la République, c’est au niveau du respect des cadences de travail qu’ils sont attendus dans l’immédiat. L’autorité portuaire compte sur leurs employeurs pour que cela soit. Elle assure qu’elle continuera, de son côté, à mettre à leur disposition tout ce qu’il faut en termes d’infrastructures et de superstructures pour qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions de compétitivité, de sûreté et de sécurité. «Sachez que nous ne faillirons jamais à cette mission et vous assurons de notre totale disponibilité à répondre à vos préoccupations…», a assuré le directeur général.
La paix revenue, le directeur générale du port et président de la communauté portuaire a remercié tous ceux qui ont pris une part active à ce processus de normalisation. Notamment le Président de la République.
Alakagni Hala
Maintenant que le travail a repris il s’agit pour les uns et les autres de faire en sorte que très rapidement, le port retrouve ses performances. C’est en tout cas ce que le directeur général Marcel Gossio a fait savoir, entre autres, aux dirigeants de la Syndinavi au cours d’une rencontre, hier. Il attend que les cadences habituelles, à la mesure des moyens techniques existants, soient honorées. Il faut dire que depuis que les dockers membres du Cndd ont lancé leur mouvement de grève, ils ont baissé sciemment les cadences normales, passant de 2500-3000 tonnes à 500 tonnes par heure. Même le protocole d’accord signé avec le Sempa, le 10 mai dernier, n’avait rien changé à leur attitude. Maintenant qu’ils reprennent le travail après une intervention du Président de la République, c’est au niveau du respect des cadences de travail qu’ils sont attendus dans l’immédiat. L’autorité portuaire compte sur leurs employeurs pour que cela soit. Elle assure qu’elle continuera, de son côté, à mettre à leur disposition tout ce qu’il faut en termes d’infrastructures et de superstructures pour qu’ils puissent travailler dans les meilleures conditions de compétitivité, de sûreté et de sécurité. «Sachez que nous ne faillirons jamais à cette mission et vous assurons de notre totale disponibilité à répondre à vos préoccupations…», a assuré le directeur général.
La paix revenue, le directeur générale du port et président de la communauté portuaire a remercié tous ceux qui ont pris une part active à ce processus de normalisation. Notamment le Président de la République.
Alakagni Hala
