Dans un courrier électronique adressé, le mardi 16 juin 2009, à la Direction nationale de la Commission électorale indépendante (CEI), le Secrétaire général de la section FPI du Royaume d’Irlande, Hippolyte Kessé, a attiré l’attention de Beugré Mambé, président de la CEI, sur l’oubli dont sont victimes les Ivoiriens résidant en Irlande. En effet, forte de 600 personnes selon les chiffres officiels du ministère irlandais des Affaires étrangères, la communauté ivoirienne constitue un vivier électoral que la CEI ne saurait abandonner. C’est à juste titre qu’au nom de tous ses concitoyens vivant en Irlande, Hippolyte Kessé soutient que “l’enrôlement et l’identification de toute la population ivoirienne doit être effective et inclure tout le monde afin d’éviter des sentiments de frustration et de révolte parce que comme vous ne l’ignorez point, notre pays, la Côte d’Ivoire est sujette à une crise dont l’une des causes était l’exclusion dont une frange de la population se disait victime. C’est pourquoi nous vous exhortons à nous prendre en compte pendant qu’il est temps et qu’une équipe de la CEI se trouve actuellement en Europe dans le but d’enrôler et d’identifier les Ivoiriens vivant sur le vieux continent. Les élections présidentielles à venir étant d’une importance capitale, il est impératif pour tout citoyen ivoirien de s’acquitter de ce devoir. Alors il ne doit pas être exclu ni oublié du processus d’enrôlement et d’identification”.
Pour permettre leur prise en compte rapide dans le processus, les Ivoiriens d’Irlande proposent, par la voix de M. Kessé, de “prendre en charge les frais de transport de l’équipe de la CEI de Londres où elle se trouve en ce moment et de financer leur séjour à Dublin, la capitale de l’Irlande”.
Les Ivoiriens vivant en Irlande ont, par ailleurs, pris attache avec les autorités irlandaises qui ont accepté de mettre leur logistique à la disposition de la délégation de la CEI pour procéder à l’enrôlement des Ivoiriens. Comme ces dites autorités l’avaient faite, dans un récent passé, pour les ressortissants polonais résidant en Irlande.
Dans le courrier à Beugré Mambé, Hippolyte Kessé explique les difficultés aux quelles sont confrontés les ressortissants Ivoiriens résidant en Irlande. Des difficultés qui font qu’ils ne peuvent pas tous se rendre en Angleterre pour se faire enrôler et identifier. “A la différence de nos frères et sœurs qui vivent sur le vieux continent, nous éprouvons quelques difficultés pour nous déplacer aisément d’autant que l’Irlande est une île détachée de la Grande Bretagne et de l’Europe. Elle ne fait pas partie de l’espace Schengen ni du Commonwealth. De ce fait, tout déplacement vers un pays de la Communauté européenne nécessite l’obtention préalable d’un visa. Ce qui peut durer un mois.
Nous disposons aussi de deux moyens de transport pour atteindre le continent : aérien et naval. Certes la plupart des Ivoiriens vivant en Irlande ont leur titre de séjour définitif mais à 95%, nous sommes des responsables de famille. Vous comprenez, au vu de tout cela que la CEI doit venir vers nous pour l’enrôlement et l’identification”, a écrit Hippolyte Kessé.
Didier Depry: ddepry@hotmail.com
Pour permettre leur prise en compte rapide dans le processus, les Ivoiriens d’Irlande proposent, par la voix de M. Kessé, de “prendre en charge les frais de transport de l’équipe de la CEI de Londres où elle se trouve en ce moment et de financer leur séjour à Dublin, la capitale de l’Irlande”.
Les Ivoiriens vivant en Irlande ont, par ailleurs, pris attache avec les autorités irlandaises qui ont accepté de mettre leur logistique à la disposition de la délégation de la CEI pour procéder à l’enrôlement des Ivoiriens. Comme ces dites autorités l’avaient faite, dans un récent passé, pour les ressortissants polonais résidant en Irlande.
Dans le courrier à Beugré Mambé, Hippolyte Kessé explique les difficultés aux quelles sont confrontés les ressortissants Ivoiriens résidant en Irlande. Des difficultés qui font qu’ils ne peuvent pas tous se rendre en Angleterre pour se faire enrôler et identifier. “A la différence de nos frères et sœurs qui vivent sur le vieux continent, nous éprouvons quelques difficultés pour nous déplacer aisément d’autant que l’Irlande est une île détachée de la Grande Bretagne et de l’Europe. Elle ne fait pas partie de l’espace Schengen ni du Commonwealth. De ce fait, tout déplacement vers un pays de la Communauté européenne nécessite l’obtention préalable d’un visa. Ce qui peut durer un mois.
Nous disposons aussi de deux moyens de transport pour atteindre le continent : aérien et naval. Certes la plupart des Ivoiriens vivant en Irlande ont leur titre de séjour définitif mais à 95%, nous sommes des responsables de famille. Vous comprenez, au vu de tout cela que la CEI doit venir vers nous pour l’enrôlement et l’identification”, a écrit Hippolyte Kessé.
Didier Depry: ddepry@hotmail.com