Le lancement officiel de l’opération d'enrôlement et de l'identification des Ivoiriens résidant en France s’est effectué, le 11 juin 2009 simultanément à l'Ambassade de Côte d'Ivoire et au Bureau ivoirien du Tourisme à Paris, ainsi que dans 5 grandes villes françaises. Après cette première journée, nous avons rencontré le nouveau président de la CEI locale de France, Me Gervais Téti, avocat ivoirien au barreau de Paris. Entretien.
Notre Voie : Vous venez d'assister au lancement de l'enrôlement et de l'identification de la communauté ivoirienne de Paris. Quelles sont vos impressions ?
Maître Téti : C'est une satisfaction partielle vu la mobilisation populaire spontanée. Nous n'avions pas fait une campagne de communication de grande envergure. Mais à notre grande surprise, le bouche-à-oreille a bien fonctionné dans la communauté ivoirienne de Paris. Il faut reconnaître que la campagne de communication proprement dite n'a pas encore débuté, ce qui fait que l'engouement populaire de la première journée d'enrôlement a largement dépassé nos espérances.
N.V.: L’on dit souvent que l'argent est le nerf de la guerre. De quels moyens disposez-vous pour mener à bon port cette opération d'enrôlement et d'identification dans la communauté ivoirienne la plus importante d'Europe?
M.G.T. : Les moyens manquent cruellement aussi bien au niveau de la mobilité que sur le plan de la communication de proximité. Sachant que l'opération de façon pratique est dirigée par l'ensemble des organismes : INS, CEI et SAGEM, les moyens qui ont été dégagés vont aux agents superviseurs de l'opération, ce qui fait qu'à ce jour nous jouons le rôle de suppléants et d'observateurs au niveau de Paris et de 5 grandes villes françaises. La tâche qui nous incombe n'est pas aisée. Par conséquent, il existe par moments des difficultés.
N.V.: En avez-vous parlé à la CEI nationale en Côte d’Ivoire ?
M.G.T. : Nous pouvons faire face à certaines contingences, donc nous demandons plus de moyens dans l'accomplissement de nos tâches quotidiennes. La CEI nationale en est consciente. Nos tâches vont au-delà de la simple observation quotidienne car nous sommes en permanence sur le terrain pour le bon déroulement de l'opération d'enrôlement et d'identification. Notre objectif au départ était de faire enrôler 23.000 Ivoiriens dans une communauté ivoirienne estimée à environ 70.000 personnes.
Aujourd’hui, nous visons 50.000 Ivoiriens. Si nous avons plus de moyens, nous pourrons atteindre cette barre. Il s'agit de s'engager dans une forme de communication de masse à travers les médias français afin de toucher le plus grand nombre d'Ivoiriens.
Propos recueillis à Paris (France) par Yves .T. Bouazo Correspondance particulière
Notre Voie : Vous venez d'assister au lancement de l'enrôlement et de l'identification de la communauté ivoirienne de Paris. Quelles sont vos impressions ?
Maître Téti : C'est une satisfaction partielle vu la mobilisation populaire spontanée. Nous n'avions pas fait une campagne de communication de grande envergure. Mais à notre grande surprise, le bouche-à-oreille a bien fonctionné dans la communauté ivoirienne de Paris. Il faut reconnaître que la campagne de communication proprement dite n'a pas encore débuté, ce qui fait que l'engouement populaire de la première journée d'enrôlement a largement dépassé nos espérances.
N.V.: L’on dit souvent que l'argent est le nerf de la guerre. De quels moyens disposez-vous pour mener à bon port cette opération d'enrôlement et d'identification dans la communauté ivoirienne la plus importante d'Europe?
M.G.T. : Les moyens manquent cruellement aussi bien au niveau de la mobilité que sur le plan de la communication de proximité. Sachant que l'opération de façon pratique est dirigée par l'ensemble des organismes : INS, CEI et SAGEM, les moyens qui ont été dégagés vont aux agents superviseurs de l'opération, ce qui fait qu'à ce jour nous jouons le rôle de suppléants et d'observateurs au niveau de Paris et de 5 grandes villes françaises. La tâche qui nous incombe n'est pas aisée. Par conséquent, il existe par moments des difficultés.
N.V.: En avez-vous parlé à la CEI nationale en Côte d’Ivoire ?
M.G.T. : Nous pouvons faire face à certaines contingences, donc nous demandons plus de moyens dans l'accomplissement de nos tâches quotidiennes. La CEI nationale en est consciente. Nos tâches vont au-delà de la simple observation quotidienne car nous sommes en permanence sur le terrain pour le bon déroulement de l'opération d'enrôlement et d'identification. Notre objectif au départ était de faire enrôler 23.000 Ivoiriens dans une communauté ivoirienne estimée à environ 70.000 personnes.
Aujourd’hui, nous visons 50.000 Ivoiriens. Si nous avons plus de moyens, nous pourrons atteindre cette barre. Il s'agit de s'engager dans une forme de communication de masse à travers les médias français afin de toucher le plus grand nombre d'Ivoiriens.
Propos recueillis à Paris (France) par Yves .T. Bouazo Correspondance particulière