Le Guide suprême iranien a lancé vendredi une sévère mise en garde aux manifestants qui contestent la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, à la veille d’un nouveau rassemblement prévu à Téhéran. L’ayatollah Ali Khamenei a pris la parole vendredi, qualifiant la victoire du président sortant de “définitive” et d’”absolue”.
Le Guide suprême de la Révolution islamique s’exprimait pour la première fois depuis le début des manifestations, à l’occasion de la traditionnelle prière du vendredi à l’université de Téhéran. Parmi les centaines de personnes présentes, Mahmoud Ahmadinejad était à ses côtés sur l’estrade. On ignorait si son adversaire réformateur malheureux, Mir Hossein Moussavi, était également présent.
Le maître du régime islamique, avalisant les résultats contestés du scrutin du 12 juin, a lancé une mise en garde très nette aux manifestants: “C’est dans l’urne que doit être déterminé ce que le peuple veut et qu’il ne veut pas, pas dans les rues. J’en appelle à tous pour qu’ils mettent fin à cette méthode (...) S’ils ne le font pas, ils seront tenus responsables du chaos et des conséquences”, a-t-il lancé.
“Certains peuvent imaginer que l’action de rue pourra créer un levier politique contre le système et forcer les autorités à céder à la menace. Non, cela est faux”, a-t-il déclaré. Avant de rappeler que tous les candidats “appartiennent au système. C’était une compétition au sein du système”.
“Certains de nos ennemis dans différentes parties du monde ont tenté de décrire cette victoire absolue, cette victoire définitive, comme une victoire douteuse”, a-t-il encore affirmé, selon la traduction fournie par la chaîne en anglais de la télévision publique iranienne, qui diffuse à l’attention des étrangers dans le pays. “C’est votre victoire. Ils ne peuvent pas la manipuler.”
AP
Le Guide suprême de la Révolution islamique s’exprimait pour la première fois depuis le début des manifestations, à l’occasion de la traditionnelle prière du vendredi à l’université de Téhéran. Parmi les centaines de personnes présentes, Mahmoud Ahmadinejad était à ses côtés sur l’estrade. On ignorait si son adversaire réformateur malheureux, Mir Hossein Moussavi, était également présent.
Le maître du régime islamique, avalisant les résultats contestés du scrutin du 12 juin, a lancé une mise en garde très nette aux manifestants: “C’est dans l’urne que doit être déterminé ce que le peuple veut et qu’il ne veut pas, pas dans les rues. J’en appelle à tous pour qu’ils mettent fin à cette méthode (...) S’ils ne le font pas, ils seront tenus responsables du chaos et des conséquences”, a-t-il lancé.
“Certains peuvent imaginer que l’action de rue pourra créer un levier politique contre le système et forcer les autorités à céder à la menace. Non, cela est faux”, a-t-il déclaré. Avant de rappeler que tous les candidats “appartiennent au système. C’était une compétition au sein du système”.
“Certains de nos ennemis dans différentes parties du monde ont tenté de décrire cette victoire absolue, cette victoire définitive, comme une victoire douteuse”, a-t-il encore affirmé, selon la traduction fournie par la chaîne en anglais de la télévision publique iranienne, qui diffuse à l’attention des étrangers dans le pays. “C’est votre victoire. Ils ne peuvent pas la manipuler.”
AP