“Jeunes ivoiriens, le président Alassane Dramane Ouattara a besoin de vous et de votre mobilisation, en Côte d'Ivoire et partout dans le monde, afin que vous l'ameniez à la magistrature suprême de notre cher pays qui vit à l'heure actuelle, des moments sombres". Message véhiculé depuis peu, dans des chaumières de l'hexagone, par un certain Moustapha Savané, ingénieur des travaux publics, responsable de l'unité d'exploitation de la route d`Orsay à la Direction interdépartementale des routes d`Ile de France au ministère de l'Ecologie, de l`Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire en France. Quelques Ivoiriens encore hésitants, le suivraient (sans doute) si et seulement si, son discours charmeur ne cachait pas des pratiques nauséeuses. En effet, il est reproché à ce militant du Rdr d'être un adepte de la pensée d'après laquelle, "la fin justifie les moyens". Des sachants ayant constaté dimanche dernier, à l'ambassade de Côte d'Ivoire en France, lors de la séance d'enrôlement des Ivoiriens, que dans la longue file, s'apercevaient certains candidats à l'enrôlement, apeurés, qui récitaient par cœur, leur lieu de naissance, les nom et prénoms de leurs parents afin de ne point balbutier devant l'agent recenseur. Attitude tout de même curieuse, quand on est le fils ou l'enfant de son père et ou de sa mère. La suspicion ira grandissante, au fur et à mesure que des paroles s'échappaient de la bouche de certains d'entre eux qui s'exprimaient en langue Malinké (Dioula). Ainsi, on a pu entendre des révélations du genre : "Le doyen est passé de foyer en foyer pour nous donner 50€ chacun, puis nous remettre des extraits de défunts non déclarés, afin de nous faire enrôler". Le jour du vote, nous percevrons 250€ par tête. Ce doyen, il s'agirait du nommé Moustapha Savané, ingénieur à l'Ageroute Ile de France et chargé de la logistique au Rdr. La Cei et les organes de contrôle des fichiers électoraux, devront prendre les mesures idoines pour extraire de la liste électorale définitive, ces nombreux fraudeurs sur qui comptent les partis de l'opposition, pour arriver au pouvoir d'Etat. Faire voter des morts, ou des non Ivoiriens en lieu et place des Ivoiriens, est aujourd'hui, possible quand on se donne les moyens de ressembler à Machiavel. L'ex-maire de Paris, leader de la droite, n'a-t-il pas à l'époque, réussi ce pari, même en France! Vigilance donc!
Mou Doua
Correspondance particulière, depuis la France.
Mou Doua
Correspondance particulière, depuis la France.