Antoinette Aya Konan, candidate au poste de Pca du Burida est très en colère. Après le déballage de son programme la semaine dernière devant la presse, elle se sent menacée.
Suite à une interview du ministre de la Culture, parue dans les colonnes d`un confrère de la place, la présidente de la Coalition des artistes féminins de Côte d`Ivoire (Coaf-ci), Konan Aya Antoinette (Antoinette Konan), est très en colère. Pour ce qui est de cette interview, c`est que Monsieur le ministre s`exprime en ces termes. "La piraterie n`est pas la source des malheurs des artistes". A cet effet, hier lundi, au Golf Hôtel, l`artiste était face à la presse pour exprimer sa colère. Dans son programme d`action, elle compte combattre la piraterie qui est en second plan. Et entendre le ministre s`exprimer ainsi, elle trouve que c`est une atteinte à son plan d`action. "Je vous assure que c`est la théorie la plus imprévue qu`il nous a été donné d`entendre et de lire. A présent, nous connaissons la source de nos malheurs : c`est le ministre lui-même, l`autorité de tutelle. Voilà ce que le titre et le contenu de l`interview de M. le ministre veulent dire. Nous comprenons désormais pourquoi nous n`arrivons pas à combattre la piraterie. M. le ministre serait lui-même un gros pirate ? C`est pourquoi de son poste de gouvernement, il n`a jamais pu faire de proposition allant dans le sens de la lutte contre la piraterie au gouvernement", a-t-elle dit avant de poursuivre, "Le ministre commence son interview par une phrase que j`aime beaucoup, parce qu`elle s’adresse également à moi et répond à toutes mes préoccupations "la réforme du Burida est terminée ". Cette phrase qui devrait appeler à l`accalmie suscite beaucoup d`interrogations, beaucoup d`inquiétudes. Depuis le début des élections pour le compte des administrateurs, nous ne voyons nulle part l`appréciation de la réforme", a-t-elle marqué. Pour elle, les élections doivent se faire dans la transparence et non pas par des dessous de table. La fin des élections qui se sont achevées par une faiblesse aux heures de fortes écoutes, a eu pour conséquence l`incomplétude des membres statuaires de l`Ag, plafonnée à 170 membres. En outre, à l`issue des élections, des membres dûment mandatés du comité des bons offices (Cbo), officiellement impliqués dans diverses médiations pré-électorales aux fins d`apaisement des différents scrutins de collèges, se retrouvent aux premières lignes de défense des intérêts de certains candidats à la candidature au poste de Pca du Burida. Face à tout ce qui a été dit, elle préconise l`invalidation de l`élection des membres du comité des bons offices au titre du collège des auteurs-compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d`œuvres musicales. A défaut, la suppression pure et simple du comité des bons offices au manquement au code de médiation. Mieux, elle demande au ministre de faire le travail pour lequel il est là pour permettre aux artistes d`atteindre leur objectif qui est le redressement de leur maison commune. "Moi tout ce que je peux dire dans cette affaire, c`est de demander au Président de la République lui-même, de jeter un coup d`œil sur tout ce qui est en train de se passer. Mieux, qu`il réécrive le texte", a souligné Reine Pélagie, Directeur de campagne d`Antoinette Konan.
Maty Gbané
Suite à une interview du ministre de la Culture, parue dans les colonnes d`un confrère de la place, la présidente de la Coalition des artistes féminins de Côte d`Ivoire (Coaf-ci), Konan Aya Antoinette (Antoinette Konan), est très en colère. Pour ce qui est de cette interview, c`est que Monsieur le ministre s`exprime en ces termes. "La piraterie n`est pas la source des malheurs des artistes". A cet effet, hier lundi, au Golf Hôtel, l`artiste était face à la presse pour exprimer sa colère. Dans son programme d`action, elle compte combattre la piraterie qui est en second plan. Et entendre le ministre s`exprimer ainsi, elle trouve que c`est une atteinte à son plan d`action. "Je vous assure que c`est la théorie la plus imprévue qu`il nous a été donné d`entendre et de lire. A présent, nous connaissons la source de nos malheurs : c`est le ministre lui-même, l`autorité de tutelle. Voilà ce que le titre et le contenu de l`interview de M. le ministre veulent dire. Nous comprenons désormais pourquoi nous n`arrivons pas à combattre la piraterie. M. le ministre serait lui-même un gros pirate ? C`est pourquoi de son poste de gouvernement, il n`a jamais pu faire de proposition allant dans le sens de la lutte contre la piraterie au gouvernement", a-t-elle dit avant de poursuivre, "Le ministre commence son interview par une phrase que j`aime beaucoup, parce qu`elle s’adresse également à moi et répond à toutes mes préoccupations "la réforme du Burida est terminée ". Cette phrase qui devrait appeler à l`accalmie suscite beaucoup d`interrogations, beaucoup d`inquiétudes. Depuis le début des élections pour le compte des administrateurs, nous ne voyons nulle part l`appréciation de la réforme", a-t-elle marqué. Pour elle, les élections doivent se faire dans la transparence et non pas par des dessous de table. La fin des élections qui se sont achevées par une faiblesse aux heures de fortes écoutes, a eu pour conséquence l`incomplétude des membres statuaires de l`Ag, plafonnée à 170 membres. En outre, à l`issue des élections, des membres dûment mandatés du comité des bons offices (Cbo), officiellement impliqués dans diverses médiations pré-électorales aux fins d`apaisement des différents scrutins de collèges, se retrouvent aux premières lignes de défense des intérêts de certains candidats à la candidature au poste de Pca du Burida. Face à tout ce qui a été dit, elle préconise l`invalidation de l`élection des membres du comité des bons offices au titre du collège des auteurs-compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d`œuvres musicales. A défaut, la suppression pure et simple du comité des bons offices au manquement au code de médiation. Mieux, elle demande au ministre de faire le travail pour lequel il est là pour permettre aux artistes d`atteindre leur objectif qui est le redressement de leur maison commune. "Moi tout ce que je peux dire dans cette affaire, c`est de demander au Président de la République lui-même, de jeter un coup d`œil sur tout ce qui est en train de se passer. Mieux, qu`il réécrive le texte", a souligné Reine Pélagie, Directeur de campagne d`Antoinette Konan.
Maty Gbané
