Dans la mouvance de l’Assemblée élective, la candidate au Conseil d’administration, est montée, hier, au créneau, pour asséner ses vérités, au Golf hôtel.
L’invalidation de l’élection des membres du comité de bons offices, la suppression de ce comité. ces propos tenus par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé sur la piraterie dans une interview accordée à un confrère de la place ont été les principaux thèmes qui ont inspiré, hier, au Golf hôtel, la conférence d’Antoinette Konan, candidate au poste de président du conseil d’administration (Pca) du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida).
Le premier point est une sorte de réclamation qu’elle fait à la suite du 1er tour des élections, qui a vu la mise en place des collèges constitutifs de l’assemblée générale du Burida.
La présidente de la Coalition des artistes féminins de Côte d’Ivoire (Coaf-ci) demande, en effet, l’invalidation de l’élection des membres (Amédée Pierre, Wédji Ped et Brou Félix) du comité de bons offices (Cbo) ; à défaut, sa suppression pure et simple.
Raison invoquée par la responsable de l’équipe ‘’ Pour la renaissance du Burida’’ et son staff : «Ces personnes sont officiellement impliquées dans diverses médiations pré-électorales aux fins d’apaiser les différents scrutins de collèges. A ce titre, elles ne devraient pas se retrouver en première ligne de défense des intérêts de certains candidats au poste de Pca».
Pour Antoinette Konan, le faible taux de participation au scrutin, est la preuve de l’absence de médiatisation de l’évènement qui, selon elle, aurait pourtant coûté «15 millions de Fcfa».
La conférencière s’est ensuite prononcée sur l’interview du ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé. Il y relevait : “La piraterie n’est pas la source des malheurs des artistes’’. A en croire Antoinette Konan, ces propos démontrent que “le ministre n’a jamais pu faire de proposition allant dans le sens de la lutte contre ce fléau’’. Face donc au “manque d’intérêt du ministre à l’égard des problèmes des artistes et à son manque de visibilité quant à la piraterie et aux questions y afférentes’’…, sa directrice de campagne, Reine Pélagie, interpelle le Président de la République, Laurent Gbagbo, afin qu’il ait un regard sur le Burida et ces élections.
Pour le staff d’Antoinette Konan, le ministre “tord le cou à la réforme’’. Notamment les dispositions relatives aux candidats au poste de Pca proposées par les sociétaires, lors des différents séminaires. Il a été dit, entre autres, que les prétendants devaient être d’une bonne moralité et ne pas “traîner d’ardoise’’
Son équipe propose, en plus du casier judiciaire, de l’extrait de naissance, une lettre de motivation, une lettre de caution du ministre de tutelle, une enquête de moralité pour établir le profil moral des éventuels candidats du Burida.
Marie Chantal Obindé
L’invalidation de l’élection des membres du comité de bons offices, la suppression de ce comité. ces propos tenus par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé sur la piraterie dans une interview accordée à un confrère de la place ont été les principaux thèmes qui ont inspiré, hier, au Golf hôtel, la conférence d’Antoinette Konan, candidate au poste de président du conseil d’administration (Pca) du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida).
Le premier point est une sorte de réclamation qu’elle fait à la suite du 1er tour des élections, qui a vu la mise en place des collèges constitutifs de l’assemblée générale du Burida.
La présidente de la Coalition des artistes féminins de Côte d’Ivoire (Coaf-ci) demande, en effet, l’invalidation de l’élection des membres (Amédée Pierre, Wédji Ped et Brou Félix) du comité de bons offices (Cbo) ; à défaut, sa suppression pure et simple.
Raison invoquée par la responsable de l’équipe ‘’ Pour la renaissance du Burida’’ et son staff : «Ces personnes sont officiellement impliquées dans diverses médiations pré-électorales aux fins d’apaiser les différents scrutins de collèges. A ce titre, elles ne devraient pas se retrouver en première ligne de défense des intérêts de certains candidats au poste de Pca».
Pour Antoinette Konan, le faible taux de participation au scrutin, est la preuve de l’absence de médiatisation de l’évènement qui, selon elle, aurait pourtant coûté «15 millions de Fcfa».
La conférencière s’est ensuite prononcée sur l’interview du ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé. Il y relevait : “La piraterie n’est pas la source des malheurs des artistes’’. A en croire Antoinette Konan, ces propos démontrent que “le ministre n’a jamais pu faire de proposition allant dans le sens de la lutte contre ce fléau’’. Face donc au “manque d’intérêt du ministre à l’égard des problèmes des artistes et à son manque de visibilité quant à la piraterie et aux questions y afférentes’’…, sa directrice de campagne, Reine Pélagie, interpelle le Président de la République, Laurent Gbagbo, afin qu’il ait un regard sur le Burida et ces élections.
Pour le staff d’Antoinette Konan, le ministre “tord le cou à la réforme’’. Notamment les dispositions relatives aux candidats au poste de Pca proposées par les sociétaires, lors des différents séminaires. Il a été dit, entre autres, que les prétendants devaient être d’une bonne moralité et ne pas “traîner d’ardoise’’
Son équipe propose, en plus du casier judiciaire, de l’extrait de naissance, une lettre de motivation, une lettre de caution du ministre de tutelle, une enquête de moralité pour établir le profil moral des éventuels candidats du Burida.
Marie Chantal Obindé
