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Showbizz Publié le mardi 23 juin 2009 |

Teeyah : "Eto’O et moi, c’était un jeu"

Avec ses airs de belle jeune fille fragile et candide, Teeyah a séduit le public ivoirien et européen, avec son titre à succès ``Couper Décaler``, sorti il y a quelques années. Aujourd`hui, elle récidive avec un troisième album pour lequel elle s`est rendue dans son Guiglo natal, afin de recevoir la bénédiction de sa famille. Pour vous, nous l`avons rencontrée. C`est une Teeyah pleine d`assurance et prête à relever tous les défis que nous avons interviewée. Sans ambages, elle nous a parlé de sa famille, de ses rêves d`artiste. Et pour la toute première fois, elle a accepté de lever le sceau du secret de sa relation avec Samuel Eto`O.

Bonjour Teeyah, comment vas-tu ?

Ça va très bien, merci.

Depuis quand es-tu au pays ?

Depuis une semaine. Mais c`est un voyage familial. Je suis allée voir directement ma famille. Et là, je repars tout à l`heure.

Peut-on savoir les raisons qui ont suscité ce séjour auprès de ta famille ?

C`est juste que depuis un an, je n`avais pas revu ma grand-mère. J`ai profité de mes congés d`une semaine pour remédier à cela. Et sauté dans le premier avion pour Abidjan.

Parle-nous de tes liens avec ta grand-mère ?

Ce n`est un secret pour personne. Ma grand-mère est l`une des personnes les plus importantes pour moi. Je n`hésite pas à parcourir les six mille kilomètres qui me séparent d`elle, chaque fois que je le peux.

Teeyah n`est-t-elle pas en quête de bénédiction de la part de sa grand-mère pour relancer sa carrière ?

(Elle sourit). Si c`est le cas, c`est faire les choses comme il se doit. Mais je suis venue d`abord pour m`enquérir de sa santé. Pour voir si ça va chez elle et la mettre à l`aise, même si elle l`est déjà. Il est vrai que je lui ai aussi fait écouter certaines chansons. Elle m`a donné ses impressions. Tant que j`ai son feu vert et sa bénédiction, tout va bien.

Elle est donc la première à écouter l`album avant sa sortie ?

A part l`équipe avec laquelle j`ai travaillé sur cet album, elle est la deuxième personne à l`avoir écouté, après ma mère. Elle est toujours fière de ce que je fais et me soutient. Elle m`a donné des conseils sur les chansons, selon leur rythme et la mélodie. Je crois que ma grand-mère commence à s`y connaître en show-biz (rires).

As-tu procédé ainsi pour tes deux précédents albums ?

Cela ne s`est pas passé comme ça pour les deux premiers. Ils sont sortis dans la foulée. Je n`ai donc pas pu avoir l`avis de ma famille avant leur sortie. Là, c`est différent. Même si la sortie a tardé, j`espère que les conseils me serviront.

Pour les lecteurs de Prestige Mag, peux-tu nous parler de cet album ?

Il faut dire que sa sortie est prévue pour l`été 2009. Mais déjà, on a commencé à diffuser le teaser qui va annoncer l`œuvre. C`est un album qui propose des sonorités afro-caraïbennes, encore du zouk. Ça va dans la droite ligne de ce que j`ai déjà fait, mais avec une équipe différente.

Tu as dit tout à l`heure que la sortie a traîné. Qu`est-ce qui a provoqué ce retard ?

J`étais accaparée par mes nombreuses tournées. Il y a eu aussi un changement dans l`équipe qui m`encadre. Puisque cette fois, j`ai décidé de me co-produire. Il fallait donc une préparation pour me lancer dans cette aventure de production. J`ai eu encore plus de boulot et beaucoup de charges. La raison majeure est aussi que j`ai voulu prendre mon temps. Question de travailler avec des gens avec qui j`avais toujours eu l`envie de bosser. Les contacts ont mis du temps à se nouer. La réalisation de l`album a duré. Car, pour mon premier opus en tant que productrice, je ne voulais pas me planter. Donc, j`ai choisi de ne pas bosser à ‘’la va vite’’.

Que représente cet album pour toi ?

C’est mon véritable premier bébé. J`y ai mis tout mon cœur, toute mon âme. C`est le premier produit que je vais défendre à 300%. Pas que je ne l`ai pas fait pour les autres. Mais dans celui là, je me suis impliquée. C`est une sensation différente.

Une production nécessite de grands moyens financiers. Est-ce à dire que Teeyah se suffit ?

Ecoute, produire un album demande certes une assise financière, mais surtout des contacts. C`est ce que j`ai développé. Car j`aurais pu produire un album depuis longtemps. Mais lorsqu`on ambitionne faire quelque chose, on s`y prépare. J`ai donc beaucoup travaillé. J`ai mis suffisamment d`argent de côté pour pouvoir me payer l`album de mes rêves.

Peux-tu citer les professionnels qui ont accepté de travailler avec toi sur cette œuvre ?

Au niveau de la réalisation, c`est Thierry Delaney qui est le plus grand faiseur de zook du moment. Il est intervenu sur l`album de Princess Lover, Fanny, Sly, Thierry Cham…

C`est la référence du zouk. Il y a aussi plusieurs artistes qui sont intervenus sur cet album. Je peux citer Fally Ipupa avec qui j`ai chanté une rumba, tout en lingala. Et Alan Cavé qui est le plus grand chanteur de Kompa haïtienne. On peut ajouter à cette liste Warren et Marvin qui sont des références dans la nouvelle génération. Ils m`ont apporté leur précieuse aide au niveau de l`écriture. Contrairement à mes précédents albums, j`ai laissé d`autres artistes s`exprimer sur cet opus. C`est une production que j’ai faite avec mes amis, l`équipe avec laquelle j`avais toujours rêvé de travailler. Et j`en suis fière aujourd`hui.

Comment se fait-il que Teeyah qui réside en occident soit à ce point attachée aux valeurs culturelles africaines ?

Parce que tout simplement j`ai été élevée dans les valeurs culturelles africaines. C`est une chose que je revendique. Et ma mère s`est toujours battue pour qu`on réussisse avec nos valeurs africaines. Je suis née à Boundiali. Même si je suis partie très tôt en France. Toute ma famille est à Guiglo et chaque vacances, j`y retourne avec beaucoup de plaisir. C`est vraiment une nécessité pour moi que de revenir voir la famille. Chaque fois que je suis ici, je file à Guiglo. Les gens s`en plaignent des fois. Mais je leur réponds que toute ma famille est à Guiglo. Quand je reste à Abidjan, je dois louer une maison ou rester à l`hôtel. Alors qu`à Guiglo, je me ressource, encadrée par ma famille.

On sait aussi qu`un pan de la culture africaine est en rapport avec les talismans et les gris-gris. Ton succès est-il aussi lié à ces pratiques-là ?

Je me suis toujours battue pour ce que je veux. J’hérite cela de ma mère. Donc, je peux vous dire sans fausse modestie que si j`en suis là aujourd`hui, c`est parce que j`ai travaillé dur. Après, mon côté occidental fait le reste. J`aime aller au village, mais je ne crois pas à toutes ces pratiques.

Ne t`a-t-on jamais proposé cela au village ?

Au village, je suis toujours dans notre propriété. Quand il m`arrive de sortir, ma grand-mère me court après et m`en empêche. Les visiteurs qui viennent me saluer sont aussi filtrés. Dans ces conditions, je ne vois pas comment je pourrais accepter des talismans de villageois qui n`arrivent même pas à me voir.

Ta famille te protège donc ?

C`est exactement cela. Ma grand-mère, ma mère, mes oncles. Tous, constituent un bouclier de protocole pour moi. Je n`ai pas besoin d`autre chose.

As-tu déjà été victime d`attaques mystiques ?

Ecoute, chacun voit le diable de sa manière. Il m`est arrivé beaucoup de choses. Des bonnes comme des mauvaises. Je suis tombée gravement malade. Certains ont dit que c`était de la sorcellerie.

Il y a quelques années, j`étais en tournée en Guinée. J`y suis tombée malade. On m`a transportée inconsciente en clinique. Ensuite, j`ai été évacuée en France pour y subir des soins. Le médecin a diagnostiqué une hépatite mal soignée qui a engendré la jaunisse. Cela s`est manifesté à travers un palu latent qui m`a terrassée. Mais comme nous sommes des Africains, d`autres y ont vu des mains obscures.

Ce diagnostic a-t-il été le même que celui de la médecine traditionnelle ?

Je ne peux pas le savoir, puisque je ne me suis pas faite soigner en Afrique. Mais je crois que la médecine moderne ne s`est pas trompée de diagnostic. Quand je suis malade, j`attends d`être vraiment sonnée avant de me soigner. Il a fallu que je m`évanouisse en Guinée pour que les médecins découvrent mon mal. Pendant trois jours, j`étais inconsciente. A mon réveil, je me suis retrouvée en France avec des médecins français. Je ne peux donc pas savoir si d`autres personnes ont décélé, ce dont, je souffrais. Le seul diagnostic que je reconnais est celui des médecins français.

As-tu eu peur ?

Je n`ai pas eu peur. De toutes les façons, si je devais y rester, ma peur n`y aurait rien changé. Mais ma mère a été vraiment choquée. Elle m`a vue à deux doigts de la mort et je peux affirmer qu`elle a eu vraiment très peur. Ça été très dur pour ma famille.

Quelle est la place de la religion dans ta vie ?

Elle y occupe une place très importante. Je suis très croyante, mais pas vraiment pratiquante. Et j`essaie d`être une personne vertueuse. En faisant le bien autour de moi, en répandant la joie dans mon entourage.

Tu n`es ni chrétienne, ni musulmane ?

J`ai eu une éducation catholique. En grandissant, j`ai été attirée par l`église protestante et j`y suis allée, car il y avait des choses qui m`intéressaient, mais aussi d`autres avec lesquelles j`étais moins d`accord. Je me suis aussi intéressée à la religion musulmane. Mais aujourd`hui, ce que je retiens de toutes ces religions, c`est que nous croyons en un seul Dieu qui est au-dessus de nous. Maintenant, pour le reste, j`essaie d`apprécier les choses, de faire le bien autour de moi et après, advienne que pourra.

Et si on te demande de faire un bilan de ta carrière. En Afrique particulièrement ?

Je crois que j`ai eu une carrière relativement croissante. Un premier album qui a connu un très gros succès. Mais qui m`a surtout imposée en Europe et aux Antilles. Avec le titre phare qui reste à l`heure actuelle mon plus gros succès. Mon deuxième album qui, à la base, était prédestiné aux Antilles, m`a plutôt ouvert les portes du continent africain, notamment le featuring avec Popolaye des Garagistes, et la chanson ``Mika``, une reprise de Théo Blaise sur fond de rumba. Enfin, je dirai que mon bilan est allé au-delà de ce que j`espérais. Le troisième album, j`espère, sera la confirmation de tout ce travail.

Tu es donc fière de ton parcours…

Je suis satisfaite du résultat et contente de ma carrière. J`en suis fière. Que demander de plus ?

A un moment, n`as tu pas eu l`impression d`avoir du plomb dans les ailes, au regard de tes objectifs ?

(Rires). Justement, je ne m`étais pas fixé un objectif spécifique. Je n`avais pas prévu de faire ceci ou cela. Tout n`a été que de bonnes surprises. Mon bilan, il est hyper positif. Je suis heureuse du travail qui a été fait avec l`équipe qui m`a accompagnée. Aujourd`hui, si je l`ai changé pour une autre, c`est juste que j`avais besoin de prendre mon envol et de tenter une autre aventure, selon mes rêves, et de passer à un autre statut.

Teeyah est une belle femme qui parcourt le monde pour des spectacles. Et je constate qu`elle ne porte pas d`alliance…

Cela se justifie par le fait que je ne suis pas mariée, ni officiellement, ni officieusement, c`est tout.

Est-ce ton travail qui t`empêche de te trouver un homme ?

Je ne t`ai pas dit que je n`ai pas d`homme dans ma vie. Je t`ai juste confirmé que j`avais pas d`alliance. Après, il y a le reste. Je prends de l`âge et je ne veux pas faire rêver vos lecteurs. Je ne suis pas un cœur à prendre, car il y a déjà un homme qui partage ma vie.

Peux-tu nous parler de lui ?

Chaque chose en son temps. Chacun de nous deux a sa carrière à gérer, pour le moment. En temps opportun, les choses se préciseront.

Quand tu dis ``chacun a sa carrière``, parles-tu d`un footballeur ?

(Rire) Non, non, non ! Vous le saurez plus tard. Retenez que c`est un homme qui travaille dur.

Mais la rumeur te collait une liaison avec Eto`O Fils ?

Ouf ! tu sais, la rumeur m`importe peu. Récemment, j`en parlais au cours d`une interview sur une télévision africaine. Ce n`est pas la seule histoire d`amour que la rumeur m`attribue. Mais si j`ai accordé cette interview à Prestige Mag, c`est parce que c`est l`un des rares journaux qui ne publie pas des mensonges. J`évite les autres, car ils ont tellement écrit sur mon compte des bonnes choses et des moins bonnes qui ont affecté ma famille.

Peux-tu apporter des éclaircissements sur toutes ces mauvaises choses qui ont été dites sur toi ?

Concernant mes supposées liaisons avec toute la galaxie footballistique. Je n`ai pas vraiment envie de me prononcer là-dessus. Par contre, j`aimerais que les gens comprennent que ma participation à la nuit des stars, en juin dernier, n`était pas liée à une quelconque relation avec un tel ou un autre. Et ça me choque que des gens salissent mon image, même quand je participe à une œuvre caritative. Sachez que depuis que ma petite notoriété me permet d`aider les autres, je le fais sans hésitation. J`ai balayé les rues du Plateau au cours d`une opération coup de balai. Votre journal était présent, ce jour-là. J`ai offert du matériel à une école de communication de la place. J`ai participé à la lutte contre le Sida au Togo. Bref, mon engagement dans l`humanitaire m`a permis de faire beaucoup de choses, pour les personnes qui en ont besoin. Le fait qu`on attribue cet aspect de ma personnalité à une prétendue liaison avec une tierce personne me pousse des fois à vouloir arrêter. Mais après, je me ressaisis, car je me dis que je mène le bon combat pour une noble cause. Car l`humanitaire, c`est aider les autres. Et ce ne sont pas les rumeurs et les médisances qui vont me faire renoncer à cette bonne cause. Je n`ai pas attendu ``X ou Y`` pour être là où je suis aujourd`hui. Et même si le chemin est encore long, je ne compte pas me faire pistonner.

Mais n`as-tu pas prêté le flanc aux rumeurs ?

C`est-à-dire ?

N`as-tu pas posé d`actes pour encourager ces rumeurs ?
Si. Peut-être. Bien sûr. Parce qu`à un moment, j`en ai eu marre. Et je me suis dit qu’au lieu de laisser les gens inventer des choses, je devais leur donner matière à polémiquer.

C`est donc un jeu pour toi ?
Oui, cela m`a amusée. Sur le coup, c`était drôle.

Cela a-t-il été le cas avec Eto`O
Oui, une fois. Lors de la première édition de la nuit des stars au Gabon. Effectivement. Ça été un petit jeu. Quand nous sommes arrivés au Gabon, les journalistes étaient à l`affût du moindre scandale. Et comme c`est ce qu`il souhaitait, ça c`est fait. On leur a donné ce qu`ils souhaitaient et ils m`ont laissée tranquille, pendant un an. Malheureusement, ce problème est revenu.

Connais-tu l`épouse d`Eto`O ?
Je ne la connais pas et je ne crois pas qu`elle veuille me connaître, avec tout ce qui se raconte. Je la comprendrai, si c`est le cas. Mais, je ne fais pas de cela une affaire personnelle. Pour moi, c`est la vie et c`est surtout le métier que j`ai choisi qui m`expose à tout ça.

S`il arrivait qu`elle et toi vous retrouviez nez à nez, comment réagirais-tu ?

Je lui dirai ``bonjour madame, comment allez-vous`` ?

Et si elle t`en voulait, à cause de toutes ces rumeurs ?

Je comprendrais bien sûr sa réaction. Car si cela avait été l`inverse, j`aurais vu rouge comme elle. Mais je pense que lorsqu`on arrive à un certain stade, on se met au-dessus de tout ça. Elle est plus âgée que moi. Elle a plus d`expérience que moi de la vie, et je me dis que je ne serai pas la dernière à qui les rumeurs attribueront une relation avec son mari.

Tu sous-entend donc qu`elle n`est pas sereine. Apparemment tu n`as pas peur de dire tes vérités...

Tu sais, à un moment, on craque. A l`époque, j`ai craqué. Mais aujourd`hui, ça va mieux. De toutes les façons, elle et moi n`habitons pas dans le même pays. Il n`y a donc pas de raison de chercher le diable là où il n`est pas.

Dans ce cas, comment doit-on qualifier ta relation avec Eto`O ?

Je ne comprends pas votre fixation sur ma relation avec Eto`O. Parlez-moi de quelqu`un d`autre. Par exemple, lors de la dernière édition de la nuit des stars, Didier est monté sur scène, de la même façon que Samuel. Pourquoi on n`en fait pas toute une histoire. Vraiment... (elle est un peu irritée).

Tu n`a pas fait la même chose qu`avec Eto`O…

Ah bon ! Mais, qui vous dit que je n`ai pas fait le même jeu qu`avec Eto`O ?

As-tu donc coutume de faire cela avec les célébrités ?
Non, pas du tout. Vous savez, je vous dirais même que je connais plus Didier que Samuel aujourd`hui. Mais on se focalise plus sur ma prétendue relation avec Samuel. Arrêtons d`en parler, cela n`a ni de sens, ni d`intérêt. Je ne crois pas que ça vous fera vendre plus d`exemplaires que d`habitude.

Teeyah a-t-elle des enfants ?
Pas encore. J`ai beaucoup de neveux et de nièces que j`aime comme mes enfants (rires).

Est-ce ta carrière qui t`empêche d`en avoir ?
Ce n`est pas le cas. C`est juste que jusqu`à ce jour, ce n`était pas une priorité pour moi. Mais je crois que je vais y penser, car je prends de l`âge. On verra bien. Le temps nous situera.

Aurons-nous donc l`occasion de savoir qui fait battre ton cœur ?
Ce n`est pas le plus important.

Est-ce une célébrité ?
Peut-être le plus illustre anonyme du coin de la rue. Peu importe.

Parle-nous de tes ambitions avec ce nouvel album ?
C`est d`aller encore plus loin qu`avec les deux précédents. Acquérir un public supplémentaire. Continuer à satisfaire le public qui me suit depuis le début. J`ai plein de projets. Mais le plus beau, c`est de continuer à m`épanouir dans ce que je fais. C`est le plus important. Car si je ne le suis pas, le public le ressentira et l`aventure perdra de sa superbe.

C`est quoi ton fantasme ?
J`ai remarqué que tu es très porté sur les ``cancans`` (rires).

Mon fantasme, c`est de me retrouver chez moi, un dimanche, avec mon mari et mes enfants autour d`un barbecue. Mon bonheur sera total.

Réalisée par Ange T. Blaise et Athanase Konan / Coll. : Aïcha De Karamoko
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