Ce n'est sans doute pas nouveau dans sa flamboyante carrière qui démarra en 1983 au Quartier ébrié d'Adjamé (Abidjan). Mais c'est un été tout impressionnant et juteux qu'Alpha Blondy s'offre en ce moment en Europe, en Amérique et en Afrique, tant les sollicitations tombent en nombre pour ce leader de la musique ivoirienne et l'une des icônes du reggae mondial
En témoignent quelques dates. Du 30 juin au 12 juillet prochain, au 30ème Festival international de jazz de Montréal, au Canada, Alpha Blondy est attendu parmi les Stevie Wonder, Oumou Sangaré, Joe Cocker, Jeff Beck, Jackson Brown et Tonny Benett.
Après ce rendez-vous, le «Koro national» rejoindra d'autres locomotives et wagons de la musique mondiale, du 15 au 29 juillet prochain, au festival «Les voix du Gaou» qui existe depuis 1997 sur cette presqu'île française située près de Toulon, dont le nom rappelle étrangement le «gaou» des zougloumen ivoiriens de Magic System.
Puis, Alpha s'ajoutera à une programmation déjà chargée de la 11ème édition du Festival Africajarc qui se déroulera du 23 au 26 juillet, à Carjac, autour du théâtre (avec Binda N'Gazolo et autres), du cinéma, de la danse, de la littérature et des arts plastiques.
La nuit d'aujourd'hui samedi 20 juin, il se produira au Festival Ivry-Sur-Seine, sur fond de la Fête de la musique que célèbre particulièrement le monde francophone et ses amis. Le reggaeman ivoirien est également attendu au Festival culturel panafricain (Panaf), du 5 au 20 juillet prochain, en Algérie.
Mais déjà, le mois précédent, «Monsieur Brigadier sabar» - qui ne rate aucune occasion de défendre son nouvel album «Jah Victory» - était présent à plusieurs rencontres du genre. Notamment aux Musiques métisses de Christian Musset «Moussa» dont la 34ème édition a eu lieu du 29 mai au 1er Juin (à Angoulême) avec Khaled, Oumou Sangaré, etc., au Festival franco ontarien, au Festival Art rock de Saint-Brieuc plus une signature en Sierra Leone.
Du reste, ces vacances ne sont pas de tout repos pour le «Vieux père» de l'Afro-reggae qui momentanément a pris ses quartiers à Paris. Il en est toujours ainsi quand le «gombo» glisse trop.