La 23e édition de la Route de l'Est international se courra sous la supervision de l'instance suprême du cyclisme, l'Union cycliste international (Uci). Elle a mandaté plusieurs de ses experts pour assurer le bon déroulement de cette compétition qui réunira, du 25 juin au 5 juillet prochain, une soixantaine de coureurs africains. C'est ainsi que la présidence du jury sera assurée par le Burkinabé Paul Borro, commissaire Uci désigné par la Confédération africaine de cyclisme (Cac). Il effectuera le déplacement en compagnie de son compatriote Sawadogo Youssouf, un juge international Uci connu pour sa rigueur. Ils seront épaulés dans leurs tâches par d'autres techniciens ivoiriens (dont Joël Kalou) versés dans la discipline. La Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic) et partant, la Route de l'Est international (Reo), dans le souci de toujours donner plus de crédibilité à la course-phare ivoirienne, ont sollicité et obtenu le concours de deux spécialistes français. Il s'agit, notamment, d'Olivier Granjean et de Pierrot Salvit. Le premier cité se chargera de l'un des facteurs essentiels et très souvent pomme de discorde après l'arrivée, à savoir la photo-finish. Avec des outils de pointe, Olivier Granjean s'attèlera à ce rôle pour éviter d'éventuelles discussions houleuses entre dirigeants, entre entraîneurs. C'est lui qui sera également chargé de la radio sur le tour. Le second français, en l'occurrence Pierrot Slavit, est, lui, spécialisé dans le chronométrage et aussi des radios. A en croire l'organisateur en chef Georges Adou, les deux hommes travailleront en parfaite symbiose pendant toute la course. Avec toutes ces dispositions pratiques, on est en droit de dire que la professionnalisation de la Route de l'Est international qui préoccupe la Fic et son président Eugène Kacou est en marche.
Eugène Djabia
Eugène Djabia