Le ministre de la Défense a visité hier les casernes militaires de Bouaké.
Il faut selon des responsables du ministère de l'Economie et des Finances «environs deux milliards de Fcfa» pour remettre en état de marche l'ensemble des sites militaires, retenus pour accueillir les volontaires de l'armée nouvelle. C'est ce qui ressort de la visite effectuée hier à Bouaké par la commission de supervision du redéploiement des unités mixtes. Les membres de la délégation conduite par le ministre de la Défense, N'guessan Amani Michel, ont visité les casernes destinées à recevoir les 5.000 éléments des Forces nouvelles qui s'engageront dans l'armée nouvelle. Sous la conduite du général Soumaïla Bakayoko, la délégation composée du représentant du facilitateur Brahima Badini, des éléments des forces impartiales (Licorne, Onuci) et des responsables du ministère de l'Economie et des Finances ont parcouru successivement le 1er bataillon du génie, le 3ème bataillon d'infanterie, le commissariat du 1er arrondissement, la gendarmerie nationale sise au « Commerce » et l'Ecole des forces armées (Efa). Le constat d'un site à un autre est quasiment le même. En dehors du 3ème bataillon qui a connu une réhabilitation partielle, l'on a pu constater que la dégradation est très avancée au niveau des autres installations. Leur réhabilitation va certainement nécessiter beaucoup plus de moyens et l'on devra s'y prendre un peu plus tôt pour être dans le temps. Etant entendu que les élections sont prévues pour le 29 novembre. Le ministre de la Défense reste optimiste. «Je crois qu'il y a à espérer que la réhabilitation se fasse rapidement. Par endroit, il y a eu déjà des réhabilitations. Donc, nous pouvons dans l'urgence, redéployer les forces à savoir la gendarmerie, la police et les militaires. Nous sommes en train de travailler pour respecter la date butoir surtout le 29 novembre. Nous sommes conscients des difficultés qui sont devant nous. Nous pouvons en tout cas, avec le soutien du facilitateur, de tout le monde et de toute la communauté internationale, la main dans la main, nous devons faire en sorte qu'on respecte la date du 29 novembre. C'est une pression qui est sur nous. Nous en avons conscience et je crois que nous pourrons», a-t-il commenté.
Allah Kouamé Correspondant régional
Il faut selon des responsables du ministère de l'Economie et des Finances «environs deux milliards de Fcfa» pour remettre en état de marche l'ensemble des sites militaires, retenus pour accueillir les volontaires de l'armée nouvelle. C'est ce qui ressort de la visite effectuée hier à Bouaké par la commission de supervision du redéploiement des unités mixtes. Les membres de la délégation conduite par le ministre de la Défense, N'guessan Amani Michel, ont visité les casernes destinées à recevoir les 5.000 éléments des Forces nouvelles qui s'engageront dans l'armée nouvelle. Sous la conduite du général Soumaïla Bakayoko, la délégation composée du représentant du facilitateur Brahima Badini, des éléments des forces impartiales (Licorne, Onuci) et des responsables du ministère de l'Economie et des Finances ont parcouru successivement le 1er bataillon du génie, le 3ème bataillon d'infanterie, le commissariat du 1er arrondissement, la gendarmerie nationale sise au « Commerce » et l'Ecole des forces armées (Efa). Le constat d'un site à un autre est quasiment le même. En dehors du 3ème bataillon qui a connu une réhabilitation partielle, l'on a pu constater que la dégradation est très avancée au niveau des autres installations. Leur réhabilitation va certainement nécessiter beaucoup plus de moyens et l'on devra s'y prendre un peu plus tôt pour être dans le temps. Etant entendu que les élections sont prévues pour le 29 novembre. Le ministre de la Défense reste optimiste. «Je crois qu'il y a à espérer que la réhabilitation se fasse rapidement. Par endroit, il y a eu déjà des réhabilitations. Donc, nous pouvons dans l'urgence, redéployer les forces à savoir la gendarmerie, la police et les militaires. Nous sommes en train de travailler pour respecter la date butoir surtout le 29 novembre. Nous sommes conscients des difficultés qui sont devant nous. Nous pouvons en tout cas, avec le soutien du facilitateur, de tout le monde et de toute la communauté internationale, la main dans la main, nous devons faire en sorte qu'on respecte la date du 29 novembre. C'est une pression qui est sur nous. Nous en avons conscience et je crois que nous pourrons», a-t-il commenté.
Allah Kouamé Correspondant régional