Dans le cadre d’une consultation en vue du scrutin, la classe politique a été reçue, mardi et mercredi, par la présidente par intérim.
A l’issue d’une réunion de concertation pour déterminer les conditions d’organisation d’un scrutin présidentiel, l’opposition gabonaise a estimé, hier, qu’il fallait «cinq à six mois», rapporte l’Agence France presse.
L’ensemble de la classe politique au Gabon juge, en effet, nécessaire un tel délai afin de réviser les listes électorales avant la présidentielle. «Nous estimons qu’avec cinq mois au minimum et six mois maximum on doit pouvoir organiser une élection libre, transparente et crédible», a indiqué à l’Afp le président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (Ugdd), Zacharie Myboto, au terme de la rencontre avec la présidente par intérim, Rose Francine Rogombé.
Selon le président de l’Ugdd, la création d’un «groupe de travail avec le gouvernement» est également nécessaire «pour aller dans les détails».
Mardi, le Parti démocratique gabonais (Pgd), au pouvoir, avait proposé un délai de 60 jours. Le leader de l’Union du peuple gabonais (Upg), Pierre Mamboundou, lui n’a pas fixé de deadline. Pour lui, note l’Afp, il faut un «délai qui tienne compte des réalités ; la loi électorale donne déjà un certain nombre de délais qu’il faut respecter».
Faut-il le rappeler, la Constitution gabonaise stipule que le scrutin doit avoir lieu 45 jours au plus tard après la prise de fonction du président par intérim, sauf «cas de force majeure». En la matière, Rose Rogombé, ayant pris fonction le 10 juin dernier. Samedi, dans un message à la Nation, elle s’était engagée à agir «sous le triple sceau de la Constitution, de la concertation et du consensus».
Ernest Aka Simon
A l’issue d’une réunion de concertation pour déterminer les conditions d’organisation d’un scrutin présidentiel, l’opposition gabonaise a estimé, hier, qu’il fallait «cinq à six mois», rapporte l’Agence France presse.
L’ensemble de la classe politique au Gabon juge, en effet, nécessaire un tel délai afin de réviser les listes électorales avant la présidentielle. «Nous estimons qu’avec cinq mois au minimum et six mois maximum on doit pouvoir organiser une élection libre, transparente et crédible», a indiqué à l’Afp le président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (Ugdd), Zacharie Myboto, au terme de la rencontre avec la présidente par intérim, Rose Francine Rogombé.
Selon le président de l’Ugdd, la création d’un «groupe de travail avec le gouvernement» est également nécessaire «pour aller dans les détails».
Mardi, le Parti démocratique gabonais (Pgd), au pouvoir, avait proposé un délai de 60 jours. Le leader de l’Union du peuple gabonais (Upg), Pierre Mamboundou, lui n’a pas fixé de deadline. Pour lui, note l’Afp, il faut un «délai qui tienne compte des réalités ; la loi électorale donne déjà un certain nombre de délais qu’il faut respecter».
Faut-il le rappeler, la Constitution gabonaise stipule que le scrutin doit avoir lieu 45 jours au plus tard après la prise de fonction du président par intérim, sauf «cas de force majeure». En la matière, Rose Rogombé, ayant pris fonction le 10 juin dernier. Samedi, dans un message à la Nation, elle s’était engagée à agir «sous le triple sceau de la Constitution, de la concertation et du consensus».
Ernest Aka Simon