Depuis le 11 juin, la commission électorale ivoirienne (CEI), chapotée par M. Alain DOGOU, envoyée pour superviser et contrôler le déroulement du recensement des ivoiriens en France. M. DOGOU ainsi que les responsables des partis et des associations ivoiriennes en France ont tenu une réunion lors de laquelle M. DOGOU a rappelé le rôle de la commission et son entière neutralité.
A Paris la première semaine aucune entrave au bon déroulement de cette opération d’envergure qu’est le recensement dans la région Ile de France ne fut constatée. Ces derniers jours, une organisation défaillante se fait sentir et la situation se dégrade. Initialement prévu trois lieux parisiens étaient affectés à l’enrôlement : l’ambassade de Cote d’Ivoire (avenue Reymond. Poincaré dans le 16e), l’annexe de l’ambassade située boulevard Suchet dans le 16e arrondissement, et la résidence des Présidents de Cote d’ivoire à Paris rue Massaran (7e arrondissement). Ce dernier point fut décommandé à la dernière minute pour raison administrative.
Il est aujourd’hui malheureux de constater que des ivoiriens se lèvent à 5 heures du matin, prenant des journées sans solde, pour finalement, ne pas se retourner avec leur carte d’électeur et leur carte d’identité ivoirienne. La mauvaise gestion des ressources dont dispose la CEI et l’afflux des ivoiriens sont les principaux facteurs de ce problème.
En effet, tous les jours près d’un millier d’ivoiriens forment le rang sur les deux lieux de recensement alors que la capacité de l’équipe de la CEI est de 700 enrôlements par jour. Pendant ce temps les équipes dispatchées en province n’enregistrent pas le tiers de leurs capacités, c'est-à-dire 140 par jour.
Le centre de Marseille a été fermé pendant la semaine du 15 au 20 juin faute d’affluence, Lille a subi le même sort.
De plus, une action malheureuse a été constatée devant l’ambassade de Cote d’Ivoire : trois cars en provenance d’Orléans rempli d’ivoirien qui se sont vus octroyés des tickets de passage « parallèles » ont tenté au détriment des ivoiriens basé a Paris qui font la queue tous les matins, de se faire recenser. Ces tickets « parallèles » ont été émis par un ou plusieurs membres de la CEI dans le but de favoriser une certaine partie de la population ivoirienne. Nous condamnons ce genre de pratique car tous les ivoiriens doivent être traités d’une manière égalitaire. Sans l’intervention de la police française, cette action aurait pu être à l’origine d’un incident grave à l’ambassade de cote d’ivoire.
L’ADDL s’élève contre ce genre de pratique et rappelle à M.DOGOU vice président de la CEI et chef de délégation des superviseurs et Maitre TETI président de la CEI France de prendre leurs responsabilité pour instaurer un climat serein et neutre pour le recensement de tous les ivoiriens en France.
Il est anormal que l’impôt du contribuable ivoirien soit dilapidé dans le traitement et le confort des membres de la CEI alors que des ivoiriens qui peuvent s’inscrire sur les liste électorales, que des équipes restent en province sans activité tandis que des centaines d’ivoiriens n’ont pas accès au personnel chargé du de recensement à Paris.
Pour la crédibilité de la CEI, tous les ivoiriens doivent être recensé pour les élections prévues le 29 novembre.
L’ADDL propose que les équipes sans activités de province viennent renforcer les équipes de Parisienne surchargées et la prolongation au delà du 30 juin.
DIOMANDE Adama Président de l’Association pour la Défense de la Démocratie des Libertés (ADDL) France J O n°0046 de 1994 France addl.association@wanadoo.fr
A Paris la première semaine aucune entrave au bon déroulement de cette opération d’envergure qu’est le recensement dans la région Ile de France ne fut constatée. Ces derniers jours, une organisation défaillante se fait sentir et la situation se dégrade. Initialement prévu trois lieux parisiens étaient affectés à l’enrôlement : l’ambassade de Cote d’Ivoire (avenue Reymond. Poincaré dans le 16e), l’annexe de l’ambassade située boulevard Suchet dans le 16e arrondissement, et la résidence des Présidents de Cote d’ivoire à Paris rue Massaran (7e arrondissement). Ce dernier point fut décommandé à la dernière minute pour raison administrative.
Il est aujourd’hui malheureux de constater que des ivoiriens se lèvent à 5 heures du matin, prenant des journées sans solde, pour finalement, ne pas se retourner avec leur carte d’électeur et leur carte d’identité ivoirienne. La mauvaise gestion des ressources dont dispose la CEI et l’afflux des ivoiriens sont les principaux facteurs de ce problème.
En effet, tous les jours près d’un millier d’ivoiriens forment le rang sur les deux lieux de recensement alors que la capacité de l’équipe de la CEI est de 700 enrôlements par jour. Pendant ce temps les équipes dispatchées en province n’enregistrent pas le tiers de leurs capacités, c'est-à-dire 140 par jour.
Le centre de Marseille a été fermé pendant la semaine du 15 au 20 juin faute d’affluence, Lille a subi le même sort.
De plus, une action malheureuse a été constatée devant l’ambassade de Cote d’Ivoire : trois cars en provenance d’Orléans rempli d’ivoirien qui se sont vus octroyés des tickets de passage « parallèles » ont tenté au détriment des ivoiriens basé a Paris qui font la queue tous les matins, de se faire recenser. Ces tickets « parallèles » ont été émis par un ou plusieurs membres de la CEI dans le but de favoriser une certaine partie de la population ivoirienne. Nous condamnons ce genre de pratique car tous les ivoiriens doivent être traités d’une manière égalitaire. Sans l’intervention de la police française, cette action aurait pu être à l’origine d’un incident grave à l’ambassade de cote d’ivoire.
L’ADDL s’élève contre ce genre de pratique et rappelle à M.DOGOU vice président de la CEI et chef de délégation des superviseurs et Maitre TETI président de la CEI France de prendre leurs responsabilité pour instaurer un climat serein et neutre pour le recensement de tous les ivoiriens en France.
Il est anormal que l’impôt du contribuable ivoirien soit dilapidé dans le traitement et le confort des membres de la CEI alors que des ivoiriens qui peuvent s’inscrire sur les liste électorales, que des équipes restent en province sans activité tandis que des centaines d’ivoiriens n’ont pas accès au personnel chargé du de recensement à Paris.
Pour la crédibilité de la CEI, tous les ivoiriens doivent être recensé pour les élections prévues le 29 novembre.
L’ADDL propose que les équipes sans activités de province viennent renforcer les équipes de Parisienne surchargées et la prolongation au delà du 30 juin.
DIOMANDE Adama Président de l’Association pour la Défense de la Démocratie des Libertés (ADDL) France J O n°0046 de 1994 France addl.association@wanadoo.fr