Après l’élection, l’année dernière, de son président, le pays vient de désigner le chef de la Chambre des députés.
Seul candidat à sa propre succession, le dirigeant chiite Nabih Berri, 71 ans, a été réélu jeudi à la présidence du parlement libanais pour un cinquième mandat de quatre ans, apprend-on par Reuters.
Président de la Chambre des députés depuis 17 ans, Nabih Berri signe ainsi sa longévité politique. Il a été choisi par 90 des 128 parlementaires. Un score qui illustre l’amélioration du climat politique du Liban. En témoigne le soutien, selon Reuters, du Courant du futur de Saad Hariri à Nabih Berri, chef du mouvement Amal et proche du Hezbollah pro-iranien. Le Courant du futur étant le parti sunnite à la tête de la coalition majoritaire au parlement.
Son leader, favori pour diriger le futur gouvernement libanais après sa victoire aux élections législatives du 7 juin dernier, s’était opposé l’an dernier à Nabih Berri. C’était lors de la crise politique qui avait conduit le pays du cèdre au bord d’une nouvelle guerre civile.
L’élection de Nabih Berri au «perchoir» du Parlement dénote, par ailleurs, des grandes manœuvres en cours au Proche-Orient.
En effet, le soutien de Hariri à Berri au cours de ce vote est révélateur du rapprochement amorcé entre la Syrie, puissance tutélaire du Liban jusqu’à une date récente, et l’Arabie Saoudite qui appuie Saad Hariri, au même titre que les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux.
La réélection de Nabih Berri a lieu quelques jours au lendemain de l’annonce par Washington de la nomination prochaine d’un ambassadeur à Damas. Après quatre ans d’interruption des relations diplomatiques.
Washington espère ainsi, indique Reuters, inciter l’Iran, allié de la Syrie, à accepter la main tendue de Barack Obama.
C’est dans cette mouvance diplomatique que le président libanais, Michel Souleïmane, un chrétien maronite élu l’an dernier, tient des consultations pour le choix du Premier ministre libanais qu’il devait nommer demain.
Ernest Aka Simon
Seul candidat à sa propre succession, le dirigeant chiite Nabih Berri, 71 ans, a été réélu jeudi à la présidence du parlement libanais pour un cinquième mandat de quatre ans, apprend-on par Reuters.
Président de la Chambre des députés depuis 17 ans, Nabih Berri signe ainsi sa longévité politique. Il a été choisi par 90 des 128 parlementaires. Un score qui illustre l’amélioration du climat politique du Liban. En témoigne le soutien, selon Reuters, du Courant du futur de Saad Hariri à Nabih Berri, chef du mouvement Amal et proche du Hezbollah pro-iranien. Le Courant du futur étant le parti sunnite à la tête de la coalition majoritaire au parlement.
Son leader, favori pour diriger le futur gouvernement libanais après sa victoire aux élections législatives du 7 juin dernier, s’était opposé l’an dernier à Nabih Berri. C’était lors de la crise politique qui avait conduit le pays du cèdre au bord d’une nouvelle guerre civile.
L’élection de Nabih Berri au «perchoir» du Parlement dénote, par ailleurs, des grandes manœuvres en cours au Proche-Orient.
En effet, le soutien de Hariri à Berri au cours de ce vote est révélateur du rapprochement amorcé entre la Syrie, puissance tutélaire du Liban jusqu’à une date récente, et l’Arabie Saoudite qui appuie Saad Hariri, au même titre que les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux.
La réélection de Nabih Berri a lieu quelques jours au lendemain de l’annonce par Washington de la nomination prochaine d’un ambassadeur à Damas. Après quatre ans d’interruption des relations diplomatiques.
Washington espère ainsi, indique Reuters, inciter l’Iran, allié de la Syrie, à accepter la main tendue de Barack Obama.
C’est dans cette mouvance diplomatique que le président libanais, Michel Souleïmane, un chrétien maronite élu l’an dernier, tient des consultations pour le choix du Premier ministre libanais qu’il devait nommer demain.
Ernest Aka Simon