A la lecture du journal Notre Voie n° 3308 du jeudi 18 juin 2009, page 2, j'ai lu avec stupéfaction les propos orduriers tenus par le président français, son Excellence M. Nicolas Sarkozy, à l'endroit de notre président bien aimé Son Excellence M. Laurent Gbagbo, et de la Côte d'Ivoire aux obsèques du père Bongo. Eh bien, il a été le premier à tirer sur le corbillard, qu'il ne se plaigne pas de ce qui adviendra.
Je crois savoir que le président Gbagbo a demandé aux Ivoiriens d'aller à la paix nonobstant tout le mal que nous avons enduré pendant cette sale guerre à nous imposée par la France du Président Jacques Chirac.
Il œuvre même à l'amélioration des relations de coopération avec la France, parce que nous sommes unis par des liens historiques multiséculaires.
M. Nicolas Sarkozy estime que la Côte d'Ivoire est un pays repoussoir.
Que la crise qui se vit dans ce pays a commencé avec l’ivoirité. Que le président Gbagbo se maintient au pouvoir sans élection depuis 2005.
Que la date du 29 novembre 2009 fixée pour le scrutin présidentiel est une promesse fallacieuse.
Que son armée de 900 soldats n'avait pas vocation à servir de substitut à des processus électoraux défaillants.
Mais diantre où sommes-nous ? Notre père Houphou-et-Boigny avait raison de dire que : “Un petit président à la tête d'un grand pays est vénéré alors qu'un grand président à la tête d'un petit pays pauvre ne mérite aucune considération”.
Je voudrais que ce petit président franco-hongrois comprenne très bien que la promesse qui a été faite par le président Gbagbo aux Ivoiriens ne concerne que les Ivoiriens et nous n'entendons recevoir de leçons de personne. Qu'il sache dorénavant que les élections à venir sont pour les Ivoiriens et non pour les Français que nous aimons bien. Qu'à compter de ce jour, la France sache que les Ivoiriens sont suffisamment matures pour décider de leur avenir. Je pense sincèrement que la France se reproche le fait d'avoir attaqué sans raison sa source nourricière et voudrait, à travers l'ivoirité qu'elle prétend être la cause de cette crise, s'en laver les mains.
Non et non ! Les Ivoiriens sont fiers de leur nationalité et ceux qui se reprochent quelque chose doivent se faire voir ailleurs.
Non ! L'ivoirité ne saurait justifier cette guerre. Il s'agit d'une guerre d'intérêts iniques et de domination d'un pays à travers un seul homme qu'on a voulu imposer à la Côte d'Ivoire par la force des armes et comme cette tentative de coup d'Etat a échoué, il fallait à la France trouver des arguments justificatifs pour emporter l'adhésion de la communauté internationale. C'est une couleuvre que nous avons avalée à notre corps défendant parce que l'Ivoirien est épris de paix et ne saurait mettre son pays en lambeaux.
M. Nicolas Sarkozy dénie à la Côte d'Ivoire sa Constitution donc son statut de pays souverain. Cher monsieur, la Côte d'Ivoire est dotée, à l'instar de la France, d'une Constitution qui permet au président Laurent Gbagbo de rester au pouvoir aussi longtemps que votre armée occupera notre pays.
Nous avons notre vaillante armée dirigée par le célèbre et intrépide Général de Division Philippe Mangou et nous ne saurons que faire de vos soldats assassins, drogués, violeurs, proxénètes. Vous avez intérêt à respecter un peu les africains en général et les Ivoiriens en particulier, car ceux-ci ont participé activement à soustraire les Français des griffes des Allemands pendant les deux guerres mondiales.
Dès aujourd'hui, vous voudriez bien rappeler vos soldats et laisser la Côte d'Ivoire tranquille suivre son destin. Je voudrais terminer pour dire que si la Côte d'Ivoire était un pays repoussoir, vos compatriotes qui pillent sans vergogne nos richesses n'allaient jamais s'aventurer dans ce pays.
Enfin, je vous exhorte, Excellence Monsieur le président de la France, à respecter la Côte d'Ivoire et son président Son Excellence M. Laurent Gbagbo qu'elle s'est donné librement par la volonté de Dieu.
Quiconque s'opposera à lui trouvera malheur en chemin.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Dago Zahié Antonie
07-93-19-10
Je crois savoir que le président Gbagbo a demandé aux Ivoiriens d'aller à la paix nonobstant tout le mal que nous avons enduré pendant cette sale guerre à nous imposée par la France du Président Jacques Chirac.
Il œuvre même à l'amélioration des relations de coopération avec la France, parce que nous sommes unis par des liens historiques multiséculaires.
M. Nicolas Sarkozy estime que la Côte d'Ivoire est un pays repoussoir.
Que la crise qui se vit dans ce pays a commencé avec l’ivoirité. Que le président Gbagbo se maintient au pouvoir sans élection depuis 2005.
Que la date du 29 novembre 2009 fixée pour le scrutin présidentiel est une promesse fallacieuse.
Que son armée de 900 soldats n'avait pas vocation à servir de substitut à des processus électoraux défaillants.
Mais diantre où sommes-nous ? Notre père Houphou-et-Boigny avait raison de dire que : “Un petit président à la tête d'un grand pays est vénéré alors qu'un grand président à la tête d'un petit pays pauvre ne mérite aucune considération”.
Je voudrais que ce petit président franco-hongrois comprenne très bien que la promesse qui a été faite par le président Gbagbo aux Ivoiriens ne concerne que les Ivoiriens et nous n'entendons recevoir de leçons de personne. Qu'il sache dorénavant que les élections à venir sont pour les Ivoiriens et non pour les Français que nous aimons bien. Qu'à compter de ce jour, la France sache que les Ivoiriens sont suffisamment matures pour décider de leur avenir. Je pense sincèrement que la France se reproche le fait d'avoir attaqué sans raison sa source nourricière et voudrait, à travers l'ivoirité qu'elle prétend être la cause de cette crise, s'en laver les mains.
Non et non ! Les Ivoiriens sont fiers de leur nationalité et ceux qui se reprochent quelque chose doivent se faire voir ailleurs.
Non ! L'ivoirité ne saurait justifier cette guerre. Il s'agit d'une guerre d'intérêts iniques et de domination d'un pays à travers un seul homme qu'on a voulu imposer à la Côte d'Ivoire par la force des armes et comme cette tentative de coup d'Etat a échoué, il fallait à la France trouver des arguments justificatifs pour emporter l'adhésion de la communauté internationale. C'est une couleuvre que nous avons avalée à notre corps défendant parce que l'Ivoirien est épris de paix et ne saurait mettre son pays en lambeaux.
M. Nicolas Sarkozy dénie à la Côte d'Ivoire sa Constitution donc son statut de pays souverain. Cher monsieur, la Côte d'Ivoire est dotée, à l'instar de la France, d'une Constitution qui permet au président Laurent Gbagbo de rester au pouvoir aussi longtemps que votre armée occupera notre pays.
Nous avons notre vaillante armée dirigée par le célèbre et intrépide Général de Division Philippe Mangou et nous ne saurons que faire de vos soldats assassins, drogués, violeurs, proxénètes. Vous avez intérêt à respecter un peu les africains en général et les Ivoiriens en particulier, car ceux-ci ont participé activement à soustraire les Français des griffes des Allemands pendant les deux guerres mondiales.
Dès aujourd'hui, vous voudriez bien rappeler vos soldats et laisser la Côte d'Ivoire tranquille suivre son destin. Je voudrais terminer pour dire que si la Côte d'Ivoire était un pays repoussoir, vos compatriotes qui pillent sans vergogne nos richesses n'allaient jamais s'aventurer dans ce pays.
Enfin, je vous exhorte, Excellence Monsieur le président de la France, à respecter la Côte d'Ivoire et son président Son Excellence M. Laurent Gbagbo qu'elle s'est donné librement par la volonté de Dieu.
Quiconque s'opposera à lui trouvera malheur en chemin.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Dago Zahié Antonie
07-93-19-10