La coordination des femmes patriotes, dirigée par Mme Gbro Grébé Geneviève, a tenu à réagir, aux propos tenus récemment par Alassane Dramane Ouattara, lors de son séjour à Bouaké. Ce dernier avait affirmé que “le combat” des Forces nouvelles “était indispensable”. Dans une déclaration lue hier, les femmes patriotes ont dit leur indignation, dans la mesure où ces propos sonnent comme “une injure au peuple ivoirien”. Selon elles, la guerre à laquelle fait allusion Ado, en parlant de combat, “a fait tant de désolation en Côte d’Ivoire. Il est donc inadmissible de dire qu’elle était indispensable”. Pour les femmes patriotes, “Ado n’en est pas à sa première déclaration gravissime. Pis, elles affirment que depuis son irruption dans la vie politique ivoirienne, la Côte d’Ivoire est troublée”. Et au moment où le pays panse ses plaies, où les filles et fils de la terre d’Eburnie essaient de se retrouver pour reconstruire leur pays paralysé pendant sept ans, “Ado demeure dans une logique de belligérance et de violence en invitant les Forces nouvelles à mettre fin aux arrangements politiques”.
Ainsi, elles mettent “en garde à Alassane Ouattara afin qu’il se ressaisisse et cesse ses activités déstabilisatrices de leur pays”. Elles interpellent également la communauté nationale et internationale sur “la nécessité de rappeler Ado à l’ordre”, tout comme M. Choi, représentant du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, pour le respect du code de bonne conduite signé sous son égide. Les femmes patriotes demandent au facilitateur, le président Blaise Compaoré, “de mettre tout en œuvre pour freiner les ardeurs d’Ado. Enfin, elles appellent les Ivoiriens à la vigilance afin de barrer le chemin à toute tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire”.
Edgar Yéboué
Ainsi, elles mettent “en garde à Alassane Ouattara afin qu’il se ressaisisse et cesse ses activités déstabilisatrices de leur pays”. Elles interpellent également la communauté nationale et internationale sur “la nécessité de rappeler Ado à l’ordre”, tout comme M. Choi, représentant du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, pour le respect du code de bonne conduite signé sous son égide. Les femmes patriotes demandent au facilitateur, le président Blaise Compaoré, “de mettre tout en œuvre pour freiner les ardeurs d’Ado. Enfin, elles appellent les Ivoiriens à la vigilance afin de barrer le chemin à toute tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire”.
Edgar Yéboué