Une dizaine de tonnes de drogues ont été saisies de 2007 à 2008 malgré le peu de moyens que disposent les services de lutte contre ce fléau.
La journée internationale de lutte contre l'abus et le trafic illicite des stupéfiants et des drogues s'est tenue le vendredi 26 juin 2009 au centre culturel de Bouaflé sur le thème : "Le trafic illicite des drogues". Cette journée a été conjointement organisée par le comité interministériel de lutte anti-drogue (Cilad) et le ministère de l'intérieur. Cette rencontre a vu la participation des autorités administratives et politiques, de la direction de la police des stupéfiants et des drogues (Dpsd) et leurs antennes… Ouvrant la série des allocutions, M. Méhouassi Fofana, premier adjoint au maire de Bouaflé a, après avoir salué l'organisation de cette journée, dénoncé le trafic illicite de la substance qui nuit à la jeunesse. Pour M. Tozan Tiburcen vice-président du conseil général de Bouaflé, il faudra une solution miracle pour éradiquer ce fléau. Selon lui, les consommateurs et les producteurs de la drogue sont les plus pauvres. Car, a-t-il ajouté, ce sont les dealers et les grossistes de la drogue qui se sucrent au dos des producteurs et leurs démarcheurs. C'est pourquoi, propose-t-il, qu'une lutte acharnée contre la drogue soit menée à la racine pour stigmatiser le mal. " La pauvreté étant la principale conséquence de la prolifération de la drogue, il serait mieux de lutter d'abord contre la dégradation de la vie sociale ". Docteur Solou Gnoléba Lucien, Secrétaire général du comité interministériel de lutte anti-drogue, a pour sa part, expliqué que le choix de Bouaflé n'est pas fortuit. Car, ces dernières années, la région s'est tristement illustrée dans la culture du cannabis. Présent à cette rencontre, M. Désiré Tagro, ministre de l'intérieur, a salué les actions des différentes structures reconnues dans la lutte contre le fléau. Il a ensuite averti que la drogue ne rend pas service. Car, elle rend pauvre et retarde le développement. C'est pourquoi, il a invité les uns et les autres à regarder autour d'eux et de dénoncer les suspects, les dealers, les consommateurs et les producteurs. Dans la conférence sur le thème " le trafic illicite de la drogue " qui a suivi, le Lieutenant Kpan Koui Célestin, chef de la section anti-drogue de la gendarmerie de Côte d'Ivoire, a indiqué que la majeure partie de la drogue qui rentre au pays passe par la communauté étrangère. Il a ensuite indiqué de 2007 à 2008, plus de 12,848 kg de cocaïne, 35,217 kg d'héroïne, 8,90 tonnes de cannabis, 43 kg d'amphétamines et 17.155 comprimés de drogue ont été saisis. A cela, 1390 personnes ont été interpellées et déférées. 320 pieds de cannabis detruits. Quand 78 fumoirs ont été démantelés. Il a aussi souligné le manque de moyens logistiques et de détection rapides des drogues, de répression et le manque de collaboration des populations. L'incinération des drogues et comprimés de drogue saisis à Bouaflé a mis fin à cette journée.
Koné St Aguy
Correspondent régional
La journée internationale de lutte contre l'abus et le trafic illicite des stupéfiants et des drogues s'est tenue le vendredi 26 juin 2009 au centre culturel de Bouaflé sur le thème : "Le trafic illicite des drogues". Cette journée a été conjointement organisée par le comité interministériel de lutte anti-drogue (Cilad) et le ministère de l'intérieur. Cette rencontre a vu la participation des autorités administratives et politiques, de la direction de la police des stupéfiants et des drogues (Dpsd) et leurs antennes… Ouvrant la série des allocutions, M. Méhouassi Fofana, premier adjoint au maire de Bouaflé a, après avoir salué l'organisation de cette journée, dénoncé le trafic illicite de la substance qui nuit à la jeunesse. Pour M. Tozan Tiburcen vice-président du conseil général de Bouaflé, il faudra une solution miracle pour éradiquer ce fléau. Selon lui, les consommateurs et les producteurs de la drogue sont les plus pauvres. Car, a-t-il ajouté, ce sont les dealers et les grossistes de la drogue qui se sucrent au dos des producteurs et leurs démarcheurs. C'est pourquoi, propose-t-il, qu'une lutte acharnée contre la drogue soit menée à la racine pour stigmatiser le mal. " La pauvreté étant la principale conséquence de la prolifération de la drogue, il serait mieux de lutter d'abord contre la dégradation de la vie sociale ". Docteur Solou Gnoléba Lucien, Secrétaire général du comité interministériel de lutte anti-drogue, a pour sa part, expliqué que le choix de Bouaflé n'est pas fortuit. Car, ces dernières années, la région s'est tristement illustrée dans la culture du cannabis. Présent à cette rencontre, M. Désiré Tagro, ministre de l'intérieur, a salué les actions des différentes structures reconnues dans la lutte contre le fléau. Il a ensuite averti que la drogue ne rend pas service. Car, elle rend pauvre et retarde le développement. C'est pourquoi, il a invité les uns et les autres à regarder autour d'eux et de dénoncer les suspects, les dealers, les consommateurs et les producteurs. Dans la conférence sur le thème " le trafic illicite de la drogue " qui a suivi, le Lieutenant Kpan Koui Célestin, chef de la section anti-drogue de la gendarmerie de Côte d'Ivoire, a indiqué que la majeure partie de la drogue qui rentre au pays passe par la communauté étrangère. Il a ensuite indiqué de 2007 à 2008, plus de 12,848 kg de cocaïne, 35,217 kg d'héroïne, 8,90 tonnes de cannabis, 43 kg d'amphétamines et 17.155 comprimés de drogue ont été saisis. A cela, 1390 personnes ont été interpellées et déférées. 320 pieds de cannabis detruits. Quand 78 fumoirs ont été démantelés. Il a aussi souligné le manque de moyens logistiques et de détection rapides des drogues, de répression et le manque de collaboration des populations. L'incinération des drogues et comprimés de drogue saisis à Bouaflé a mis fin à cette journée.
Koné St Aguy
Correspondent régional
