La crise dans la filière ananas a donné naissance à une reconversion de nombeux planteurs de cette spéculation. Aujourd'hui, la qasi totalité des agriculteurs de cette culture, à Bonoua, s'adonnent à l'hévéaculture. En plus des anciennes plantations d'ananas transformées en plantations d’hévéa, de vastes hectares de forêts sont régulièrement défrichés pour la culture du bois de latex. La nouvelle habitude, fort malheureusement, fait courrir ici un nouveau risque: celui de la menace déclarée d'une crise alimentaire.
Car, naguère grande productrice de manioc, la localité de Bonoua connait ces temps-ci une baisse significative de sa production de ce tubercule. En témoignent les longues distances que doivent désormais parcourir les acheteurs pour avoir leurs chargements de bâchées. C'est ce qu’explique M. Coulibaly Hassane, conducteur de bâchée. Depuis quelques temps, confirme-t-il, "nous sommes obligés d'aller du côté d'Aboisso et même vers la frontière du Ghana pour trouver du manioc".
Les vendeuses de bananes, quant à elles, font leurs approvisionnements de camions de bananes à Abidjan, Oumé ou Daloa. Parceque la zone de Mlamlasso, considérée naguère comme le grenier du département a vu ses hectares de forêts coupées pour accueillir de vastes plantations d'hévéa. C'est le lieu, indique un cadre de cette localité de tirer la sonnete d'alarme. Car, à cette allure, s'inquiète-il, "nous allons tous mourir de faim. Ce qui serait dommage et triste pour une localité reconnue zone agricole de premier rang.
ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL
senioevans@yahoo.fr
Car, naguère grande productrice de manioc, la localité de Bonoua connait ces temps-ci une baisse significative de sa production de ce tubercule. En témoignent les longues distances que doivent désormais parcourir les acheteurs pour avoir leurs chargements de bâchées. C'est ce qu’explique M. Coulibaly Hassane, conducteur de bâchée. Depuis quelques temps, confirme-t-il, "nous sommes obligés d'aller du côté d'Aboisso et même vers la frontière du Ghana pour trouver du manioc".
Les vendeuses de bananes, quant à elles, font leurs approvisionnements de camions de bananes à Abidjan, Oumé ou Daloa. Parceque la zone de Mlamlasso, considérée naguère comme le grenier du département a vu ses hectares de forêts coupées pour accueillir de vastes plantations d'hévéa. C'est le lieu, indique un cadre de cette localité de tirer la sonnete d'alarme. Car, à cette allure, s'inquiète-il, "nous allons tous mourir de faim. Ce qui serait dommage et triste pour une localité reconnue zone agricole de premier rang.
ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL
senioevans@yahoo.fr