Compassion, solidarité et sensibilisation. C’est la trilogie qui a constitué la trame du message livré hier par Marie-Odette Gnabry Lorougnon aux victimes des pluies diluviennes. Le député de la commune d’Attécoubé par ailleurs secrétaire nationale de l’Organisation des femmes du FPI, s’est rendu en fin de matinée à Agban-Attié où elle a rencontré les sept familles éplorées en présence d’Ako Yapo, chef du village, et des responsables des différentes communautés résidentes.
Visiblement très affectée par le deuil qui frappe ses populations, Mme Lorougnon a trouvé des mots justes pour remonter le moral des victimes. L’élue du peuple s’est dit surtout tenu à interpeller tous ceux qui, de par leur comportement favorisent la survenue de tels drames. Les premières personnes mises à l’indexe sont les victimes elles mêmes à qui le député reproche de défier la mort en s’établissant dans des zones à risques. “Quand vous construisez des maisons sur le flanc des collines ou dans des ravins, il est évident que vous vous exposiez à la mort. Il faut arrêter de le faire. La vie est précieuse. Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on doit chercher la mort. La pauvreté n’est pas une fatalité pour exposer sa vie de la sorte”, dira-t-elle sur un ton assez grave. La parlementaire a, dans cette veine invité les populations à accepter les mesures prises par le gouvernement pour gérer la situation dans le cadre du plan ORSEC. Notamment le déguerpissement des sinistrés assorti du rasage des maisons bâties dans des zones dangereuses. En revanche, Mme Lourougnon demande au gouvernement de prendre les dispositions utiles pour recaser les déguerpis.
Les autorités municipales de la commune d’Attécoubé étaient, également, dans le viseur du député. “En 2006, les autorités municipales avaient promis de prendre des décisions pour éviter que ces drames surviennent de nouveau. D’où vient qu’on autorise encore les gens à s’installer aux bas des collines ? Qui vend les terrains dans les zones à risques ?”, devait-elle s’interroger, avant d’inviter les uns et les autres à se départir des calculs mesquins qui conduisent à la mort.
Pour marquer sa solidarité, le député d’Attécoubé, qui avait à ses côtés son collègue Zalo Monin Joseph, a offert une tonne de riz, des pagnes et cent mille francs CFA aux victimes. Celles-ci, par la voix de Yapi Yapi Yapo Norbert, membre de la notabilité du village, ont exprimé leur gratitude à Marie-Odette Lorougnon et souhaité que les pouvoirs publics se penchent sur leur sort.
Après Agban-Attié, l’élue du peuple a mis le cap sur la cité Fairmont où elle a lancé un appel pressant au gouvernement en vue de faire face urgemment à la progression d’un immense ravin qui menace la vie des habitants de ce quartiers.
Junior Dekassan
Visiblement très affectée par le deuil qui frappe ses populations, Mme Lorougnon a trouvé des mots justes pour remonter le moral des victimes. L’élue du peuple s’est dit surtout tenu à interpeller tous ceux qui, de par leur comportement favorisent la survenue de tels drames. Les premières personnes mises à l’indexe sont les victimes elles mêmes à qui le député reproche de défier la mort en s’établissant dans des zones à risques. “Quand vous construisez des maisons sur le flanc des collines ou dans des ravins, il est évident que vous vous exposiez à la mort. Il faut arrêter de le faire. La vie est précieuse. Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on doit chercher la mort. La pauvreté n’est pas une fatalité pour exposer sa vie de la sorte”, dira-t-elle sur un ton assez grave. La parlementaire a, dans cette veine invité les populations à accepter les mesures prises par le gouvernement pour gérer la situation dans le cadre du plan ORSEC. Notamment le déguerpissement des sinistrés assorti du rasage des maisons bâties dans des zones dangereuses. En revanche, Mme Lourougnon demande au gouvernement de prendre les dispositions utiles pour recaser les déguerpis.
Les autorités municipales de la commune d’Attécoubé étaient, également, dans le viseur du député. “En 2006, les autorités municipales avaient promis de prendre des décisions pour éviter que ces drames surviennent de nouveau. D’où vient qu’on autorise encore les gens à s’installer aux bas des collines ? Qui vend les terrains dans les zones à risques ?”, devait-elle s’interroger, avant d’inviter les uns et les autres à se départir des calculs mesquins qui conduisent à la mort.
Pour marquer sa solidarité, le député d’Attécoubé, qui avait à ses côtés son collègue Zalo Monin Joseph, a offert une tonne de riz, des pagnes et cent mille francs CFA aux victimes. Celles-ci, par la voix de Yapi Yapi Yapo Norbert, membre de la notabilité du village, ont exprimé leur gratitude à Marie-Odette Lorougnon et souhaité que les pouvoirs publics se penchent sur leur sort.
Après Agban-Attié, l’élue du peuple a mis le cap sur la cité Fairmont où elle a lancé un appel pressant au gouvernement en vue de faire face urgemment à la progression d’un immense ravin qui menace la vie des habitants de ce quartiers.
Junior Dekassan