C`est la grande saison des pluies. Le monde paysan se felicite de ce phénomène naturel pour qui favorise la production agricoles. Le revers de la médaille est souvent les catastrophes naturelles et les maladies que provoquent ces pluies quand elles sont fortes. Nous avons encore en mémoire ces nombreux décès occasionnés par des averses qui se sont abattues sur la ville d`Abidjan. Il y a de nombreuses conséquences liées à la pluie.
Les conséquences des averses
Les soucis de certaines personnes s`accroissent quand la période des pluies s’annonce. Mlle Nadège élève en classe de terminale explique ici sa peur bleue de la saison des pluies. " Je suis drépanocytaire. C`est un mal que nous avons au sein de la famille. En saison sèche, je n`ai pas trop de souci. Mais, je crains davantage la saison des pluies ou la fraîcheur que cette période provoque. Lorsqu`il fait frais, mon rhumatisme réapparaît. Je sens des affections douloureuses touchant les articulations des membres supérieurs et inférieurs. Je suis donc obligée de rester au lit et de me vêtir avec des habits chauds." Le témoignage de cette jeune fille est assez révélateur s’agissant des effets négatifs des pluies. Plus loin, la seconde pathologie dont souffre tout le monde est le paludisme. Selon l`Organisation mondiale de la santé (Oms), 40% de la population mondiale vit sous la menace de la malaria. Le plamodium falciparum, l`agent du paludisme, se développe dans les eaux usées et stagnantes. Or, en saison des pluies, à défaut d`ouvrage de canalisation d`eau, nos quartiers sont toujours inondés d’eaux stagnantes servant de nid de moustiques femelles appelés anophèles. Il est vrai qu`en toute saison le "Djékouadio" (palu en Baoulé) sévit, mais pendant la saison pluvieuse, il y a une recrudescence de cette maladie. Femmes enceintes et enfants en sont les populations cibles. En sus, les maladies respiratoires et asthmatiques, au cours des moments de pluies font une percée fulgurante. La raison va de soi. Ce sont des maux qui se manifestent aisément en présence de la fraîcheur. Par ailleurs, il y a lieu de s`interroger sur la frange de la population qui est la plus vulnérable.
la population la plus exposée à ces maux
Tout le monde est concerné par cette maladie. Les femmes enceintes deviennent des sujets à risque lorsqu`elles sont malades du paludisme. Car le plasmodium est très dangereux pour le fœtus. A côté de celles-ci, il faut citer les enfants qui sont les plus vulnérables à toutes les maladies relevées plus haut. Les gosses ont tendance à gambader sous la pluie ou dans les eaux stagnantes. Dans l`insouciance totale ils s`exposent à plusieurs maladies, dont la diarrhée. Parce qu`après le jeu dans ces eaux sales, ils ne se lavent pas soigneusement les mains avant de prendre le repas. Donc une diarrhée peut survenir à tout moment. En plus, des crises d`asthme, de ruthmatisme peuvent se déclencher très rapidement.
Foumséké Coulibaly
Les conséquences des averses
Les soucis de certaines personnes s`accroissent quand la période des pluies s’annonce. Mlle Nadège élève en classe de terminale explique ici sa peur bleue de la saison des pluies. " Je suis drépanocytaire. C`est un mal que nous avons au sein de la famille. En saison sèche, je n`ai pas trop de souci. Mais, je crains davantage la saison des pluies ou la fraîcheur que cette période provoque. Lorsqu`il fait frais, mon rhumatisme réapparaît. Je sens des affections douloureuses touchant les articulations des membres supérieurs et inférieurs. Je suis donc obligée de rester au lit et de me vêtir avec des habits chauds." Le témoignage de cette jeune fille est assez révélateur s’agissant des effets négatifs des pluies. Plus loin, la seconde pathologie dont souffre tout le monde est le paludisme. Selon l`Organisation mondiale de la santé (Oms), 40% de la population mondiale vit sous la menace de la malaria. Le plamodium falciparum, l`agent du paludisme, se développe dans les eaux usées et stagnantes. Or, en saison des pluies, à défaut d`ouvrage de canalisation d`eau, nos quartiers sont toujours inondés d’eaux stagnantes servant de nid de moustiques femelles appelés anophèles. Il est vrai qu`en toute saison le "Djékouadio" (palu en Baoulé) sévit, mais pendant la saison pluvieuse, il y a une recrudescence de cette maladie. Femmes enceintes et enfants en sont les populations cibles. En sus, les maladies respiratoires et asthmatiques, au cours des moments de pluies font une percée fulgurante. La raison va de soi. Ce sont des maux qui se manifestent aisément en présence de la fraîcheur. Par ailleurs, il y a lieu de s`interroger sur la frange de la population qui est la plus vulnérable.
la population la plus exposée à ces maux
Tout le monde est concerné par cette maladie. Les femmes enceintes deviennent des sujets à risque lorsqu`elles sont malades du paludisme. Car le plasmodium est très dangereux pour le fœtus. A côté de celles-ci, il faut citer les enfants qui sont les plus vulnérables à toutes les maladies relevées plus haut. Les gosses ont tendance à gambader sous la pluie ou dans les eaux stagnantes. Dans l`insouciance totale ils s`exposent à plusieurs maladies, dont la diarrhée. Parce qu`après le jeu dans ces eaux sales, ils ne se lavent pas soigneusement les mains avant de prendre le repas. Donc une diarrhée peut survenir à tout moment. En plus, des crises d`asthme, de ruthmatisme peuvent se déclencher très rapidement.
Foumséké Coulibaly