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Showbizz Publié le mercredi 1 juillet 2009 | Le Patriote

4ème édition du "Festival Wassa - Le film ivoirien "Bla Yassoua" épate les Rennais

"Bla Yassoua" ou "Femme garçon". Le dernier long métrage en date du réalisateur ivoirien, Honoré Kouakou N’Zué, a séduit le public rennais. C’était dans la nuit de lundi au mardi dernier, consacrant la quatrième journée du Festival Wassa, édition 2009, qui se déroule, dans la ville de Rennes, en France, depuis le 27 juin. C’est un véritable triomphe qui a été fait à "Bla Yassoua" et à son réalisateur. Et le public rennais qui, visiblement, a montré son intérêt et son admiration pour le film, n’a pas boudé son plaisir. Par des acclamations, des poufs d’éclats de rire, les festivaliers ont apprécié les actions hilarantes, exprimées dans un " nouchi" (français typique à la Côte d’Ivoire), savamment dit…
Pour la trame, "Bla Yassoua" aborde le thème, non moins d’actualité, de "l’émancipation de la femme africaine". Plus exactement, Honoré N’Zué retrace la vie d’Aya (campée par Konan Sally), une jeune fille de 27 ans, qui vit avec ses parents au village (Nianda). Son père Kadio (Bienvenu Néba), cultivateur, par ailleurs, pasteur de l’église du village, la veut engagée dans son église. Mais, celle-ci opte plus pour la création d’une coopérative de vivriers pour les femmes.

"Le nouchi " parlé dans le film et le jeu des acteurs ont émerveillé l’assistance

Ce qu’elle réussit d’ailleurs ! Entre-temps, Aya épouse Bakary dit Bakus (Gbéssi Adji), un jeune déscolarisé du village qui lui fait voir des vertes et des pas mures ! Enrôlé dans l’armée, lorsqu’une rébellion a éclaté dans le pays, Bakus part au front. Mais, rendu à la vie civile en qualité de "réserviste", l’ancien homme en treillis abandonne Aya, désormais, « go gnata, non yêrê » (une fille non civilisée).
En dépit des vicissitudes de la vie, telle que l’échec de son mariage, civil et religieux ; la pauvreté de ses parents, Aya a compris que la femme peut se faire une place au soleil. A force de travail, où qu’elle se trouve. Rentrée au village, elle redynamise sa coopérative qui prospère abondamment. Permettant ainsi, aux femmes, de gagner de l’argent suite à la vente de leurs vivriers. Elle obtient la connexion de Nianda au réseau d’un opérateur de téléphonie mobile qui offre des portables à tous les villageois. Ce n’est pas tout ! La cerise sur le gâteau, Aya est plébiscitée, après élection bien sûr, députée de la circonscription.
En tout cas, tout est bien qui finit bien. Aya prend comme chauffeur personnel, Bakus. Son ex-époux qui l’a répudiée…
Ce film a permis, aux Rennais, surtout aux festivaliers, de découvrir un pan de la vie de la jeunesse ivoirienne, mais aussi d’admirer le potentiel du cinéma ivoirien avec des icônes du petit écran tels que Bienvenu Néba, Gabriel Zahon (Magnéto). Sans oublier de jeunes talents en devenir, notamment, Gbéssi Adji (l’Actor’studio de Sidiki Bakaba) Casimir Gonsreux (Faut pas Fâcher) et bien d’autres. Evidemment, point n’est besoin de rappeler le jeu magistral de l’actrice principale Konan Sally.
Bien avant la projection de "Bla Yassoua", les festivaliers ont eu droit à un spectacle de percussion de la troupe "Tambours du monde". Un ensemble composite de diverses nationalités dirigé par l’Ivoirien Siétianhoua Yéo. L’assistance était agréablement surpris de découvrir des Asiatiques, des Européens tutoyer des tambours africains tels que "le Djimbé", "l’Attoungblan", "le Saha dien". Jean- Antoine Doudou
(Envoyé spécial à Rennes)
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