La grève du personnel de la santé se poursuit. A quatre jours de la fin du deuxième ‘’ round‘’, le collectif des syndicats de la santé s’est réuni, hier, pour recueillir les propositions de la base. Selon le porte -parole du collectif des syndicats de la santé à Yamoussoukro, Dr Damaud Olivier, le ministère de tutelle n’a fait aucune communication. Cela constitue aux yeux du personnel de la santé un mépris.
« Nous aviserons dès expiration des dix derniers jours de grève. Si aucun résultat favorable n’est donné, tous les établissements hospitaliers du pays seront paralysés sans aucun service minimum» a menacé le porte -parole du collectif des syndicats. Faisant remarquer que le corps médical n’a aucune envie de faire du mal à la population. « L’Etat nous contraint à le faire. Le gouvernement se cache derrière l’initiative PPTE, pour dire que les conditions que la communauté internationale exige ne permettent pas d’augmenter la masse salariale des fonctionnaires», a-t-il relevé. Avant de souligner que les médecins seront contraints désormais de mener des actions d’envergure. Ce, pour que la communauté internationale assouplisse ses conditions. Pour qu’en retour, le gouvernement tienne compte des revendications des agents de la santé. Le corps médical, a-t-il poursuivi, va se substituer au gouvernement pour mener désormais ce combat. En tout cas, les syndicats de la santé se disent déterminer à aller au bout de leur mouvement.
Jacquelin Mintoh
« Nous aviserons dès expiration des dix derniers jours de grève. Si aucun résultat favorable n’est donné, tous les établissements hospitaliers du pays seront paralysés sans aucun service minimum» a menacé le porte -parole du collectif des syndicats. Faisant remarquer que le corps médical n’a aucune envie de faire du mal à la population. « L’Etat nous contraint à le faire. Le gouvernement se cache derrière l’initiative PPTE, pour dire que les conditions que la communauté internationale exige ne permettent pas d’augmenter la masse salariale des fonctionnaires», a-t-il relevé. Avant de souligner que les médecins seront contraints désormais de mener des actions d’envergure. Ce, pour que la communauté internationale assouplisse ses conditions. Pour qu’en retour, le gouvernement tienne compte des revendications des agents de la santé. Le corps médical, a-t-il poursuivi, va se substituer au gouvernement pour mener désormais ce combat. En tout cas, les syndicats de la santé se disent déterminer à aller au bout de leur mouvement.
Jacquelin Mintoh
