Après son discours au monde musulman, début juin, le président américain s’adressera à l’Afrique, à la faveur de la visite qu’il effectuera, les 10 et 11 juillet prochains, à Accra, au Ghana. Les Africains, dans leur ensemble, attendent beaucoup de ce discours de Barack Obama qui devrait situer sur ce que le continent noir représente aux yeux de la nouvelle administration américaine.
Le choix d’Accra, la capitale ghanéenne, pour le message à l’Afrique, traduit, selon des responsables américains, la volonté ferme de Barack Obama d’encourager l’élan démocratique pour faire reculer la pauvreté sur le continent. Dans un entretien à America.gov, récemment, M. Johnie Carson, secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, a salué les efforts remarquables du Ghana sur la voie de la démocratisation. Des prouesses qui, à ses yeux, font aujourd’hui du Ghana, un exemple de démocratie pour l’Afrique. M. Carson a fait l’éloge “des élections présidentielles et législatives très réussies en 2008 et en janvier de cette année, qui ont emmené au pouvoir le président John Atta Mills. Il s’agit de la cinquième passation de pouvoir démocratique réussie depuis la fin du pouvoir militaire au Ghana, mais c’est aussi pour toute l’Afrique, un exemple pour la force de la démocratie. C’est la deuxième fois qu’un parti de l’opposition remporte la victoire à des élections. Ce qui montre que la démocratie est profondément et solidement enracinée au Ghana”. Washington salue également les bonnes performances économiques enregistrées par le Ghana ces dernières années. “Le Ghana a été le premier État de l'Afrique subsaharienne à gagner son indépendance et (...) il est aujourd'hui l'un des pays qui sont les plus importants sur le plan politique en Afrique de l'Ouest et son économie est l'une des plus dynamiques”, a affirmé Johnie Carson. En reconnaissance aux succès enregistrés par le Ghana au niveau politique et économique, les Etats-Unis ont accordé un don de 500 millions de dollars au pays. La visite du président Obama, a expliqué Carson, “servira en partie à reconnaître les succès et les progrès accomplis par le Ghana et nous espérons qu’elle sera la première d’une série de tournées que feront de hauts responsables du gouvernement des Etats-Unisen Afrique”.
Au cours d’une audition au Sénat, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a expliqué que la politique étrangère des Etats-Unis en Afrique subsaharienne se fonde sur des intérêts d’ordre sécuritaire, politique, économique et humanitaire. Elle consiste “à lutter contre les tentatives d'Al-Qaïda en vue de trouver refuge dans les États en déliquescence de la Corne de l'Afrique, à aider les pays africains à préserver leurs ressources naturelles et à en recevoir une juste rémunération, à mettre fin à la guerre du Congo, à mettre un terme au régime autocratique du Zimbabwe et au désastre humanitaire du Darfour”. Elle a ajouté que les Etats-Unis apporteront leur soutien aux pays démocratiques tels que le Ghana et l’Afrique du sud. Enfin, elle a indiqué que les Etats-Unis doivent œuvrer de concert avec les pays africains, en vue de la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, dans le domaine de la santé, de l’éducation et des possibilités économiques. “Le gouvernement reconnaît que nous partageons un lien d'humanité avec les peuples du monde, même si nous ne sommes pas entièrement d'accord avec certains gouvernements. Investir dans cette appartenance commune fait progresser notre sécurité, car nous préparons ainsi un monde plus pacifique et plus prospère”, a-t-elle fait remarquer
Les Ghanéens attendent avec impatience la date du 10 juillet. Selon les nouvelles en provenance d’Accra, les populations entendent faire de l’arrivée d’Obama est événement historique. Ainsi des T-shirts, des banderoles à l’effigie du premier président noir à la Maison Blanche auraient-ils été confectionnés.
César Ebrokié (Source : www.america.gov)
Le choix d’Accra, la capitale ghanéenne, pour le message à l’Afrique, traduit, selon des responsables américains, la volonté ferme de Barack Obama d’encourager l’élan démocratique pour faire reculer la pauvreté sur le continent. Dans un entretien à America.gov, récemment, M. Johnie Carson, secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, a salué les efforts remarquables du Ghana sur la voie de la démocratisation. Des prouesses qui, à ses yeux, font aujourd’hui du Ghana, un exemple de démocratie pour l’Afrique. M. Carson a fait l’éloge “des élections présidentielles et législatives très réussies en 2008 et en janvier de cette année, qui ont emmené au pouvoir le président John Atta Mills. Il s’agit de la cinquième passation de pouvoir démocratique réussie depuis la fin du pouvoir militaire au Ghana, mais c’est aussi pour toute l’Afrique, un exemple pour la force de la démocratie. C’est la deuxième fois qu’un parti de l’opposition remporte la victoire à des élections. Ce qui montre que la démocratie est profondément et solidement enracinée au Ghana”. Washington salue également les bonnes performances économiques enregistrées par le Ghana ces dernières années. “Le Ghana a été le premier État de l'Afrique subsaharienne à gagner son indépendance et (...) il est aujourd'hui l'un des pays qui sont les plus importants sur le plan politique en Afrique de l'Ouest et son économie est l'une des plus dynamiques”, a affirmé Johnie Carson. En reconnaissance aux succès enregistrés par le Ghana au niveau politique et économique, les Etats-Unis ont accordé un don de 500 millions de dollars au pays. La visite du président Obama, a expliqué Carson, “servira en partie à reconnaître les succès et les progrès accomplis par le Ghana et nous espérons qu’elle sera la première d’une série de tournées que feront de hauts responsables du gouvernement des Etats-Unisen Afrique”.
Au cours d’une audition au Sénat, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a expliqué que la politique étrangère des Etats-Unis en Afrique subsaharienne se fonde sur des intérêts d’ordre sécuritaire, politique, économique et humanitaire. Elle consiste “à lutter contre les tentatives d'Al-Qaïda en vue de trouver refuge dans les États en déliquescence de la Corne de l'Afrique, à aider les pays africains à préserver leurs ressources naturelles et à en recevoir une juste rémunération, à mettre fin à la guerre du Congo, à mettre un terme au régime autocratique du Zimbabwe et au désastre humanitaire du Darfour”. Elle a ajouté que les Etats-Unis apporteront leur soutien aux pays démocratiques tels que le Ghana et l’Afrique du sud. Enfin, elle a indiqué que les Etats-Unis doivent œuvrer de concert avec les pays africains, en vue de la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement, dans le domaine de la santé, de l’éducation et des possibilités économiques. “Le gouvernement reconnaît que nous partageons un lien d'humanité avec les peuples du monde, même si nous ne sommes pas entièrement d'accord avec certains gouvernements. Investir dans cette appartenance commune fait progresser notre sécurité, car nous préparons ainsi un monde plus pacifique et plus prospère”, a-t-elle fait remarquer
Les Ghanéens attendent avec impatience la date du 10 juillet. Selon les nouvelles en provenance d’Accra, les populations entendent faire de l’arrivée d’Obama est événement historique. Ainsi des T-shirts, des banderoles à l’effigie du premier président noir à la Maison Blanche auraient-ils été confectionnés.
César Ebrokié (Source : www.america.gov)