Selon l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, près de 6 362 842 personnes ont été enrôlées du 15 septembre 2008 au 30 juin 2009. Cette information a été donnée hier au siège de l’ONUCI à Abidjan par le Directeur de l’Assistance Electorale (DAE) de l’Opération, Ahmedou El Becaye Seck, à l’hôtel Sébroko à l’occasion du traditionnel point de presse. Le directeur en a profité pour fournir les données chiffrées de la région des Lagunes qui sont estimées à 2 180 079 personnes enrôlées. Tandis que les centres d’enrôlement des régions du Bafing, du Denguélé, du Moyen Comoé, du Moyen Cavally, et du Sud Comoé ont respectivement enregistré 45 038 ; 83 972 ; 111 088 ; 164 766 et 174 081 pétitionnaires.
Toujours selon Ahmedou El Becaye Seck, outre la région des Lagunes, douze autres ont pu passé le cap de 200 000 inscrits. Il s’agit notamment des régions des Savanes (424 656) ; de la Vallée du Bandama (407 028) ; du Bas Sassandra (378 377) ; du Haut Sassandra (331 504) ; des 18 Montagnes (325 055) ; du N’Zi Comoé (279 795) ; des Lacs 230 375) ; du Zanzan (232 215) ; de l’Agnéby (229 643) ; du Fromager (221 968) ; du Sud Bandama (209 368) et de la Marahoué ( 200 509). Les phases de rattrapage ont permis d’enregistrer 355 726 personnes. Soit 5,92% de la population totale enrôlée. Pendant la période de rattrapage, des pics ont été observés, selon Ahmedou Seck, dans les régions des 18 Montagnes, du Haut Sassandra, le Sud Bandama et le Moyen Cavally. Les autres régions ont enregistré entre 2 à 9% des personnes enrôlées.
Au regard de ces données chiffrées, le Directeur de l’Assistance Electorale a salué “le caractère apaisé de l’opération à laquelle s’est ajoutée la parfaite osmose des structures en charge de l’identification”. Il a aussi exprimé sa satisfaction face à “la maturité des populations et l’engagement des autorités ivoiriennes à soutenir cette lourde et difficile opération”. Le conférencier a ensuite reconnu que les fortes tensions liées à la trésorerie des caisses de l’Etat ont souvent conduit à des interruptions de travail des agents recenseurs sur l’ensemble du territoire national. Ce qui a, en certaines régions, occasionné des et séquestrations des agents par des pétitionnaires. Il a par ailleurs avoué que l’opération d’enrôlement a été essentiellement financée par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Interrogé sur les préoccupations des nombreuses personnes qui demandent une autre prorogation, Ahmedou Seck a laisser entendre qu’il appartient à la Commission nationale de supervision de l’identification (CNSI), chargée de superviser l’identification, de voir ce qu’il est possible de faire.
Ahmedou Seck a aussi évoqué les efforts consentis par l’ONUCI pour garantir le succès de l’opération d’identification. Notamment à travers l’opération taxi à Abidjan et un soutien renforcé à la CEI par l’opération transport.
Délon’s Zadé: delonszade@yahoo.fr
Toujours selon Ahmedou El Becaye Seck, outre la région des Lagunes, douze autres ont pu passé le cap de 200 000 inscrits. Il s’agit notamment des régions des Savanes (424 656) ; de la Vallée du Bandama (407 028) ; du Bas Sassandra (378 377) ; du Haut Sassandra (331 504) ; des 18 Montagnes (325 055) ; du N’Zi Comoé (279 795) ; des Lacs 230 375) ; du Zanzan (232 215) ; de l’Agnéby (229 643) ; du Fromager (221 968) ; du Sud Bandama (209 368) et de la Marahoué ( 200 509). Les phases de rattrapage ont permis d’enregistrer 355 726 personnes. Soit 5,92% de la population totale enrôlée. Pendant la période de rattrapage, des pics ont été observés, selon Ahmedou Seck, dans les régions des 18 Montagnes, du Haut Sassandra, le Sud Bandama et le Moyen Cavally. Les autres régions ont enregistré entre 2 à 9% des personnes enrôlées.
Au regard de ces données chiffrées, le Directeur de l’Assistance Electorale a salué “le caractère apaisé de l’opération à laquelle s’est ajoutée la parfaite osmose des structures en charge de l’identification”. Il a aussi exprimé sa satisfaction face à “la maturité des populations et l’engagement des autorités ivoiriennes à soutenir cette lourde et difficile opération”. Le conférencier a ensuite reconnu que les fortes tensions liées à la trésorerie des caisses de l’Etat ont souvent conduit à des interruptions de travail des agents recenseurs sur l’ensemble du territoire national. Ce qui a, en certaines régions, occasionné des et séquestrations des agents par des pétitionnaires. Il a par ailleurs avoué que l’opération d’enrôlement a été essentiellement financée par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Interrogé sur les préoccupations des nombreuses personnes qui demandent une autre prorogation, Ahmedou Seck a laisser entendre qu’il appartient à la Commission nationale de supervision de l’identification (CNSI), chargée de superviser l’identification, de voir ce qu’il est possible de faire.
Ahmedou Seck a aussi évoqué les efforts consentis par l’ONUCI pour garantir le succès de l’opération d’identification. Notamment à travers l’opération taxi à Abidjan et un soutien renforcé à la CEI par l’opération transport.
Délon’s Zadé: delonszade@yahoo.fr
