Plus de soixante personnes ont entamé une grève de la faim depuis le jeudi dernier. Elles se disent prêtes à mourir s`il le faut, pour qu`après leur disparition la conscience publique retienne l`image de personnes qui ont refusé d`être spoliées de leur terre et sont mortes dans une grève de la faim. L`information nous a été donnée hier vendredi après-midi, au téléphone, par Ehouma Kacou, président régional de la Chambre Nationale des Métiers. «Les grévistes sont déterminés et appellent au respect de la décision de justice leur donnant le droit de regagner leur site», a-t-il averti. Mais comment en est-on arrivé à cette situation extrême ? Dans la matinée du 10 février, des agents de police ont fait irruption sur le site et ont demandé aux artisans et tous ceux qui s`y trouvaient de dégager les lieux le plus rapidement possible (pas plus de 2 heures). Des bulldozers sont allés tout démolir. Mais la justice leur ayant
donné le droit de regagner les lieux, les déguerpis sont repartis s`installer, explique Ehouma Kacou. Mais Safiatou Ba Ndaw et Gossé Henri Directeur de la Société Ivoirienne du patrimoine ferroviaire (Sipf) reviennent à la charge, au mépris de la décision de justice qui réinstalle les artisans, commente le président de la Chambre régionale des métiers. Ce qui a naturellement déclenché cette grève de la faim. Affaire à suivre.
donné le droit de regagner les lieux, les déguerpis sont repartis s`installer, explique Ehouma Kacou. Mais Safiatou Ba Ndaw et Gossé Henri Directeur de la Société Ivoirienne du patrimoine ferroviaire (Sipf) reviennent à la charge, au mépris de la décision de justice qui réinstalle les artisans, commente le président de la Chambre régionale des métiers. Ce qui a naturellement déclenché cette grève de la faim. Affaire à suivre.