Le groupe Schékina s’est révélé au grand public en 1999. Son premier album «Jésus m’a sauvé, je suis en paix», fut un grand succès. Depuis lors, le groupe n’a pas cessé de séduire. Dans cette interview, le chef du groupe, Alao, parle de la célébration des dix ans de carrière, de la cohésion au sein de la formation artistique, de la musique chrétienne.
*Pourquoi avez-vous décidé de célébrer vos 10 ans de carrière ?
Nous avons voulu marquer ces 10 années parce que nous pensons que 10 ans, dans la vie de quelqu’un, constituent un temps significatif, ensuite dans la vie d’un groupe, cela est très important. Il y a eu beaucoup de groupes qui sont nés et qui n’ont pas survécu. C’est une grâce et nous voulons remercier le Seigneur de nous avoir fait cette grâce de rester en activité de 1999 jusqu’à maintenant. C’est vraiment une halte significative pour lui rendre gloire.
*Quel est le secret de cette longévité ?
Comme le concert même le dit, c’est la grâce de Dieu. Nous croyons que c’est la grâce de Dieu qui permet que nous restions 10 ans ensemble. Il y a beaucoup d’incompréhensions souvent, il y a eu des décisions mal comprises mais Dieu permet avec le Saint Esprit que tout rentre dans l’ordre. Il y a aussi une discipline qui est aussi de rigueur au sein du groupe Schékina.
*Il y a quand même eu des frictions dans le groupe par moments…
Je le disais tantôt, ce sont des incompréhensions. Souvent elles se résolvent et d’autres fois pas.
*Ces incompréhensions sont-elles à la base de certains départs ?
Oui. Les départs du groupe Schékina sont dus à plusieurs paramètres. Pour prendre le cas de Guy Zézé, il a commencé avec nous dans l’album «Jésus est mon ami.» Mais pour des raisons d’études, il est parti en France. Je parle de certains aussi qui avaient leurs vies professionnelles qu’elles n’arrivaient pas à juxtaposer à la carrière musicale. Il y a aussi d’autres personnes qui avaient des difficultés à lier la vie conjugale et le ministère que nous faisions. Il y a aussi d’autres personnes qui, par ambition, voulaient faire des carrières solo et à qui nous avons laissé l’opportunité. Parce que nous pensons groupe, nous pensons collectivité mais si vous pensez qu’il est temps pour vous, si vous sentez le besoin d’évoluer en solo, nous ne pouvons pas aller contre cela. Ce sont donc plusieurs paramètres qui font que certaines personnes ont commencé avec nous et qui n’ont pas pu continuer l’aventure.
*En 10 ans de carrière, avez-vous le sentiment d’avoir beaucoup apporté à la musique chrétienne ?
Oui. Toute modestie mise à part, nous pensons avoir beaucoup apporté à la musique chrétienne. Quand nous voyons beaucoup de groupes qui sont nés après nous, nous voyons du Schékina dedans. Et c’était cela notre but, sortir la musique chrétienne des quatre murs de l’église, lui donner des habits professionnels tant dans la gestion de la carrière que dans l’arrangement musical. Je pense que nous avons beaucoup apporté à la musique chrétienne.
*Que pensez-vous des scandales qui ont éclaboussé certains chantres chrétiens ?
La Bible dit : « Que celui qui est débout prenne garde de ne point tomber». Je veux dire que si tu vois un frère qui est tombé, ne te moque pas de lui parce que nous sommes faillibles, seul Dieu est infaillible. Et je pense qu’ils vous le diront, dans le milieu, je ne suis pas prompt à condamner, parce qu’il y a beaucoup de paramètres, beaucoup d’aspects que nous qui ne sommes pas dans le feu de l’action, ne maitrisons pas. Il ne faut pas être prompt à juger. Et ce que je fais généralement dans ce genre de situations est d’approcher le concerné pour avoir sa version. Je prie pour lui, je l’aide comme je peux, pour pouvoir le sortir de cette situation qui n’honore pas le Seigneur. Il faut qu’on sache quelque chose, et je le dis à l’attention de tous les chrétiens, quand un chrétien est éclaboussé, c’est tout le corps du Christ qui est sali, fut-il chantre ou pas. C’est un enfant de Dieu, reconnu, qui est tombé.
Et du coup cela jette le discrédit sur le corps du Christ.
*Qu’allez-vous proposer au public pour ces 10 ans de carrière ?
Le public doit s’attendre, et il le sait, dans un premier temps à tout le répertoire de Schékina pendant ces 10 ans, principalement tous les grands succès à commencer par «Jésus m’a sauvé, je suis en paix», «Je veux me réjouir», en passant par «Jésus est mon ami», «Rabbi», «Brûle en moi», «Dieu de miracles» et aujourd’hui «Ta grâce» qui est un titre que nous avons sorti spécialement pour ces 10 ans et en prélude à notre album qui doit sortir après ce méga concert. Et puis après, vous verrez Schékina sous une autre facette. Nous vous réservons la surprise. Le spectacle va durer 2h30 et nous allons donner le meilleur de nous- mêmes.
*Comment jugez-vous la musique chrétienne ?
C’est sûr que la musique chrétienne a fait un bond. Je ne saurai dire s’il est plus qualitatif que quantitatif, mais une chose est sûre, la musique chrétienne a aujourd’hui sa place dans le gotha du showbiz ivoirien et africain. Nous avons eu la chance de beaucoup voyager et ce sont la plupart des chants des chantres de Côte d’Ivoire qui sont repris dans toute la francophonie et Dieu seul sait combien ces chansons sont appréciées de tous. Je pense qu’il y a de bonnes potentialités qui ont été mises sous les projecteurs.
*Le nom de Jésus seul suffit-il pour qu’on reconnaisse la musique chrétienne ?
Non. Il y a d’abord la vie de consécration. Vous ne me verrez presque jamais jouer dans un piano-bar. Je me suis consacré entièrement au Seigneur. Pas que je n’ai pas les capacités techniques de le faire. Techniquement, je n’envie pas beaucoup, mais j’ai décidé de ne le faire que pour le Seigneur. C’est un choix. Il y a certains qui font pour Dieu et pour le monde. Moi j’ai fait un choix.
Interview réalisée par Issa T. Yéo, Coll. M’Bah Aboubakar (Stagiaire)
*Pourquoi avez-vous décidé de célébrer vos 10 ans de carrière ?
Nous avons voulu marquer ces 10 années parce que nous pensons que 10 ans, dans la vie de quelqu’un, constituent un temps significatif, ensuite dans la vie d’un groupe, cela est très important. Il y a eu beaucoup de groupes qui sont nés et qui n’ont pas survécu. C’est une grâce et nous voulons remercier le Seigneur de nous avoir fait cette grâce de rester en activité de 1999 jusqu’à maintenant. C’est vraiment une halte significative pour lui rendre gloire.
*Quel est le secret de cette longévité ?
Comme le concert même le dit, c’est la grâce de Dieu. Nous croyons que c’est la grâce de Dieu qui permet que nous restions 10 ans ensemble. Il y a beaucoup d’incompréhensions souvent, il y a eu des décisions mal comprises mais Dieu permet avec le Saint Esprit que tout rentre dans l’ordre. Il y a aussi une discipline qui est aussi de rigueur au sein du groupe Schékina.
*Il y a quand même eu des frictions dans le groupe par moments…
Je le disais tantôt, ce sont des incompréhensions. Souvent elles se résolvent et d’autres fois pas.
*Ces incompréhensions sont-elles à la base de certains départs ?
Oui. Les départs du groupe Schékina sont dus à plusieurs paramètres. Pour prendre le cas de Guy Zézé, il a commencé avec nous dans l’album «Jésus est mon ami.» Mais pour des raisons d’études, il est parti en France. Je parle de certains aussi qui avaient leurs vies professionnelles qu’elles n’arrivaient pas à juxtaposer à la carrière musicale. Il y a aussi d’autres personnes qui avaient des difficultés à lier la vie conjugale et le ministère que nous faisions. Il y a aussi d’autres personnes qui, par ambition, voulaient faire des carrières solo et à qui nous avons laissé l’opportunité. Parce que nous pensons groupe, nous pensons collectivité mais si vous pensez qu’il est temps pour vous, si vous sentez le besoin d’évoluer en solo, nous ne pouvons pas aller contre cela. Ce sont donc plusieurs paramètres qui font que certaines personnes ont commencé avec nous et qui n’ont pas pu continuer l’aventure.
*En 10 ans de carrière, avez-vous le sentiment d’avoir beaucoup apporté à la musique chrétienne ?
Oui. Toute modestie mise à part, nous pensons avoir beaucoup apporté à la musique chrétienne. Quand nous voyons beaucoup de groupes qui sont nés après nous, nous voyons du Schékina dedans. Et c’était cela notre but, sortir la musique chrétienne des quatre murs de l’église, lui donner des habits professionnels tant dans la gestion de la carrière que dans l’arrangement musical. Je pense que nous avons beaucoup apporté à la musique chrétienne.
*Que pensez-vous des scandales qui ont éclaboussé certains chantres chrétiens ?
La Bible dit : « Que celui qui est débout prenne garde de ne point tomber». Je veux dire que si tu vois un frère qui est tombé, ne te moque pas de lui parce que nous sommes faillibles, seul Dieu est infaillible. Et je pense qu’ils vous le diront, dans le milieu, je ne suis pas prompt à condamner, parce qu’il y a beaucoup de paramètres, beaucoup d’aspects que nous qui ne sommes pas dans le feu de l’action, ne maitrisons pas. Il ne faut pas être prompt à juger. Et ce que je fais généralement dans ce genre de situations est d’approcher le concerné pour avoir sa version. Je prie pour lui, je l’aide comme je peux, pour pouvoir le sortir de cette situation qui n’honore pas le Seigneur. Il faut qu’on sache quelque chose, et je le dis à l’attention de tous les chrétiens, quand un chrétien est éclaboussé, c’est tout le corps du Christ qui est sali, fut-il chantre ou pas. C’est un enfant de Dieu, reconnu, qui est tombé.
Et du coup cela jette le discrédit sur le corps du Christ.
*Qu’allez-vous proposer au public pour ces 10 ans de carrière ?
Le public doit s’attendre, et il le sait, dans un premier temps à tout le répertoire de Schékina pendant ces 10 ans, principalement tous les grands succès à commencer par «Jésus m’a sauvé, je suis en paix», «Je veux me réjouir», en passant par «Jésus est mon ami», «Rabbi», «Brûle en moi», «Dieu de miracles» et aujourd’hui «Ta grâce» qui est un titre que nous avons sorti spécialement pour ces 10 ans et en prélude à notre album qui doit sortir après ce méga concert. Et puis après, vous verrez Schékina sous une autre facette. Nous vous réservons la surprise. Le spectacle va durer 2h30 et nous allons donner le meilleur de nous- mêmes.
*Comment jugez-vous la musique chrétienne ?
C’est sûr que la musique chrétienne a fait un bond. Je ne saurai dire s’il est plus qualitatif que quantitatif, mais une chose est sûre, la musique chrétienne a aujourd’hui sa place dans le gotha du showbiz ivoirien et africain. Nous avons eu la chance de beaucoup voyager et ce sont la plupart des chants des chantres de Côte d’Ivoire qui sont repris dans toute la francophonie et Dieu seul sait combien ces chansons sont appréciées de tous. Je pense qu’il y a de bonnes potentialités qui ont été mises sous les projecteurs.
*Le nom de Jésus seul suffit-il pour qu’on reconnaisse la musique chrétienne ?
Non. Il y a d’abord la vie de consécration. Vous ne me verrez presque jamais jouer dans un piano-bar. Je me suis consacré entièrement au Seigneur. Pas que je n’ai pas les capacités techniques de le faire. Techniquement, je n’envie pas beaucoup, mais j’ai décidé de ne le faire que pour le Seigneur. C’est un choix. Il y a certains qui font pour Dieu et pour le monde. Moi j’ai fait un choix.
Interview réalisée par Issa T. Yéo, Coll. M’Bah Aboubakar (Stagiaire)
