Le président de la Cei, Robert Beugré Mambé, a rencontré hier, le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire Y.J Choi. La suite du processus électoral était au menu des échanges auxquels ont pris part d'autres personnalités.
«Nous avons donné un calendrier aux Ivoiriens et cela implique des étapes, des contingences, des contraintes et un mécanisme de mise en œuvre que nous avons l'obligation de respecter. Et donc pour l'heure pas de prorogation». C'est en ces termes que le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a tranché hier sur le débat naissant autour de la prolongation ou non de l'enrôlement. Il a rappelé que cette fin des opérations est conforme au chronogramme décidé le 18 mai à Ouagadougou, lors du dernier Cadre permanent de concertation (Cpc) auquel ont participé les principaux acteurs du processus de sortie de crise. Selon Mambé Beugré, «la fin de l'enrôlement va permettre de passer à l'étape consistant à mettre en mouvement tous les mécanismes devant conduire au traitement informatique en vue d'aller à la publication de la liste électorale et à la gestion des contentieux». Venu témoigner sa reconnaissance à l'Onuci au cours d'une audience accordée par YJ Choi, Mambé a salué l'appui que le chef de la mission onusienne et son équipe ont apporté à la Côte d'Ivoire lors de l'opération d'enrôlement. Votre appui à «l'encadrement au plan logistique, structurel et des mécanismes de mise en œuvre et au plan du soutien financier pour renforcer le dispositif mis en place par l'Etat, accordé par l'Onuci, a permis à la Cei de jouer correctement son rôle », s'est réjoui la patron de la Cei qui était accompagné du représentant de la Commission européenne, Michel Arrion, et de l'Ambassadeur d'Allemagne en Côte d'Ivoire, Stephen Keller. Il a annoncé une bonne nouvelle concernant la situation des personnes qui n'ont pu prendre part à l'opération achevées le 30 juin. S'il est évident qu'il n'y a plus de chance pour que ces pétitionnaires se retrouvent sur la liste électorale, il y a toutefois un espoir pour ce qui est de l'obtention de la Carte nationale d'identité (Cni). « Même après l'achèvement de la phase d'identification, il serait loisible plus tard aux Ivoiriens d'obtenir leurs cartes d'identité à travers une opération d'identification de la population hors du cadre du recensement électoral », a-t-il rassuré.
Marc Dossa
«Nous avons donné un calendrier aux Ivoiriens et cela implique des étapes, des contingences, des contraintes et un mécanisme de mise en œuvre que nous avons l'obligation de respecter. Et donc pour l'heure pas de prorogation». C'est en ces termes que le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a tranché hier sur le débat naissant autour de la prolongation ou non de l'enrôlement. Il a rappelé que cette fin des opérations est conforme au chronogramme décidé le 18 mai à Ouagadougou, lors du dernier Cadre permanent de concertation (Cpc) auquel ont participé les principaux acteurs du processus de sortie de crise. Selon Mambé Beugré, «la fin de l'enrôlement va permettre de passer à l'étape consistant à mettre en mouvement tous les mécanismes devant conduire au traitement informatique en vue d'aller à la publication de la liste électorale et à la gestion des contentieux». Venu témoigner sa reconnaissance à l'Onuci au cours d'une audience accordée par YJ Choi, Mambé a salué l'appui que le chef de la mission onusienne et son équipe ont apporté à la Côte d'Ivoire lors de l'opération d'enrôlement. Votre appui à «l'encadrement au plan logistique, structurel et des mécanismes de mise en œuvre et au plan du soutien financier pour renforcer le dispositif mis en place par l'Etat, accordé par l'Onuci, a permis à la Cei de jouer correctement son rôle », s'est réjoui la patron de la Cei qui était accompagné du représentant de la Commission européenne, Michel Arrion, et de l'Ambassadeur d'Allemagne en Côte d'Ivoire, Stephen Keller. Il a annoncé une bonne nouvelle concernant la situation des personnes qui n'ont pu prendre part à l'opération achevées le 30 juin. S'il est évident qu'il n'y a plus de chance pour que ces pétitionnaires se retrouvent sur la liste électorale, il y a toutefois un espoir pour ce qui est de l'obtention de la Carte nationale d'identité (Cni). « Même après l'achèvement de la phase d'identification, il serait loisible plus tard aux Ivoiriens d'obtenir leurs cartes d'identité à travers une opération d'identification de la population hors du cadre du recensement électoral », a-t-il rassuré.
Marc Dossa