«La Côte d'Ivoire n'est aujourd'hui, ni dans une situation de guerre, ni dans une situation de paix et cela est très inquiétant car imprévisible». Ces inquiétudes de Daniela Kroslak, directrice-adjointe du Programme Afrique à International Crisis Group, sont reprises par cette organisation internationale dans son dernier rapport sur l'Afrique rendu public jeudi. Suite à l'évaluation de l'état d'avancement de l'Accord de Ouagadougou, ICG a constaté qu'« aucune des parties n'a totalement respecté l'Accord de Ouagadougou. En conséquence, la Côte d'Ivoire, a-t-il remarqué, demeure aujourd'hui un pays divisé et la restauration d'une administration nationale reste inachevée ». Toujours selon ledit rapport, 9.000 éléments des Forces nouvelles restent encore à intégrer au sein de la police et des forces armées. Et environ 20.000 miliciens progouvernementaux ne sont jusque-là pas démobilisés. Crisis group a indiqué que «les autorités nationales et locales ont besoin d'accélérer significativement le rythme des préparations électorales, de la réunification administrative et du désarmement des groupes armés, sinon, le pays pourrait retomber dans la guerre».
BKI
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