A l’invitation de l’association Harmonie entre Wê (Hawe), dimanche dernier à Vridi-cité, l’ex-ministre Kahé Kplohourou Eric a animé une conférence publique. Sur le thème «Quel développement aujourd’hui pour le peuple Wê ». Il a indiqué que les exigences du développement s’imposent à chacun. Et exploré les voies et moyens susceptibles de permettre aux ressortissants des départements de Toulepleu, Bloléquin, Guiglo, Duékoué, Bangolo et Kouibly, de l’amorcer véritablement. En ne tendant pas toujours la main à l’Etat ou à des mécènes. Pour lui, le temps de la gratuité est révolu. Il faut se mettre résolument au travail. S’intéresser aux cultures vivrières. Eveiller une prise de conscience de la nécessité de développer ces régions qui ont des potentialités, dira-t-il.
Avant de se réjouir du fait qu’il y a une ruée des jeunes vers les bas-fonds pour des cultures. Ils s’adonnent aussi à la vente de charbon, de fagot, etc., des activités qui étaient considérées comme répugnantes. Cette opportunité doit être mise à profit pour pouvoir rebondir. Avec le retour de la sécurité, l’on doit penser à aller au-delà des villages, a-t-il soutenu. En faisant des spéculations qui sont sources de revenus financiers. Pour lui, ceux qui sont oisifs à Abidjan, devraient saisir cette chance. Car personne ne viendra développer leurs régions à leur place. Ce sont des régions forestières qui constituent un eldorado. Elles permettent la culture du riz, de l’hévéa, du cacao, l’élevage etc.
«Une nouvelle chance se présente à nous après la guerre. Saisissons là», a-t-il plaidé.
Pour le président de l’Association, Behi Charles, l’harmonie, l’unité et la solidarité entre les membres de cette communauté doivent toujours prévaloir pour le bonheur des populations. Car son association entend œuvrer pour leur développement socio-économique. Avec pour objectif d’impulser chez ces populations, l’esprit d’initiative et d’entrepreneuriat en vue de la reconstruction post-crise.
Quantau député Bamba Massiani, elle a exhorté les uns et les autres à se serrer les coudes et à placer l’homme au cœur du développement. Elle a salué l’initiative de Hawe.
Christian Dallet
Avant de se réjouir du fait qu’il y a une ruée des jeunes vers les bas-fonds pour des cultures. Ils s’adonnent aussi à la vente de charbon, de fagot, etc., des activités qui étaient considérées comme répugnantes. Cette opportunité doit être mise à profit pour pouvoir rebondir. Avec le retour de la sécurité, l’on doit penser à aller au-delà des villages, a-t-il soutenu. En faisant des spéculations qui sont sources de revenus financiers. Pour lui, ceux qui sont oisifs à Abidjan, devraient saisir cette chance. Car personne ne viendra développer leurs régions à leur place. Ce sont des régions forestières qui constituent un eldorado. Elles permettent la culture du riz, de l’hévéa, du cacao, l’élevage etc.
«Une nouvelle chance se présente à nous après la guerre. Saisissons là», a-t-il plaidé.
Pour le président de l’Association, Behi Charles, l’harmonie, l’unité et la solidarité entre les membres de cette communauté doivent toujours prévaloir pour le bonheur des populations. Car son association entend œuvrer pour leur développement socio-économique. Avec pour objectif d’impulser chez ces populations, l’esprit d’initiative et d’entrepreneuriat en vue de la reconstruction post-crise.
Quantau député Bamba Massiani, elle a exhorté les uns et les autres à se serrer les coudes et à placer l’homme au cœur du développement. Elle a salué l’initiative de Hawe.
Christian Dallet