Source: Le monde.fr
Le chanteur franco-algérien Cheb Mami a été condamné vendredi 3 juillet à cinq ans de prison ferme pour des violences infligées en 2005 à son ex-compagne, qu'il voulait voir avorter. Il encourait une peine de dix ans d'emprisonnement, et sept ans avaient été requis lors du procès, jeudi. Le tribunal a ordonné le maintien en détention de la star du raï, de son vrai nom Mohamed Khelifati, emprisonné à son retour en France, lundi, après deux ans de fuite en Algérie.
C'est "une peine clémente" dont a écopé Cheb Mami, explique Patricia Jolly, du service société du "Monde", qui a suivi le procès de la star franco-algérienne .Son agent, Michel Le Corre, qui comparaissait libre, a été condamné à quatre ans de prison (six avaient été requis), et immédiatement écroué. Hicham Lazaar et Abdelkader Lallali, proches du chanteur et exécutants présumés des violences, devront purger respectivement trois et six ans de prison. Le tribunal a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre des deux hommes, qui n'étaient pas venus au procès. La procureure avait requis à leur encontre huit et dix ans d'emprisonnement.
La victime avait été séquestrée les 28 et 29 août 2005 dans la villa du chanteur à Alger, où elle avait subi toute une nuit des brutalités de Kader Lallali et deux "avorteuses" non identifiées, à l'instigation de Cheb Mami et Michel Le Corre. Pendant le procès, Cheb Mami a parlé de "faute" et exprimé à la toute fin des regrets. S'il a reconnu avoir été informé des faits, il en a rejeté la responsabilité sur son agent, assurant qu'il n'y avait pas assisté .
Le chanteur franco-algérien Cheb Mami a été condamné vendredi 3 juillet à cinq ans de prison ferme pour des violences infligées en 2005 à son ex-compagne, qu'il voulait voir avorter. Il encourait une peine de dix ans d'emprisonnement, et sept ans avaient été requis lors du procès, jeudi. Le tribunal a ordonné le maintien en détention de la star du raï, de son vrai nom Mohamed Khelifati, emprisonné à son retour en France, lundi, après deux ans de fuite en Algérie.
C'est "une peine clémente" dont a écopé Cheb Mami, explique Patricia Jolly, du service société du "Monde", qui a suivi le procès de la star franco-algérienne .Son agent, Michel Le Corre, qui comparaissait libre, a été condamné à quatre ans de prison (six avaient été requis), et immédiatement écroué. Hicham Lazaar et Abdelkader Lallali, proches du chanteur et exécutants présumés des violences, devront purger respectivement trois et six ans de prison. Le tribunal a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre des deux hommes, qui n'étaient pas venus au procès. La procureure avait requis à leur encontre huit et dix ans d'emprisonnement.
La victime avait été séquestrée les 28 et 29 août 2005 dans la villa du chanteur à Alger, où elle avait subi toute une nuit des brutalités de Kader Lallali et deux "avorteuses" non identifiées, à l'instigation de Cheb Mami et Michel Le Corre. Pendant le procès, Cheb Mami a parlé de "faute" et exprimé à la toute fin des regrets. S'il a reconnu avoir été informé des faits, il en a rejeté la responsabilité sur son agent, assurant qu'il n'y avait pas assisté .